Après huit ans de bons services, la première génération de consoles HD (coté salon) tirera doucement sa révérence d'ici quelques mois. On irait presque jusqu'à dire que l'heure est au bilan et dès qu'on ose jeter un œil à partie J-RPG, le constat reste des plus navrants. Des titres sympas, on en a eu, surtout bloqué sur l'archipel d'ailleurs, et il est aujourd'hui presque évident que l'avenir du genre se situe surtout du coté des consoles portables. La Vita n'a pas encore eu l'occasion d'approuver ce constat, se contentant de quelques portages et en attendant que Namco Bandai se décide à sortir ses Tales of en occident, accueillons à bras ouverts Persona 4 : Golden, l'un des joyaux de la machine. Rien que ça.
Le quotidien et la routine qui s'en suit sont imparables dans vie d'un étudiant normal, Japon compris. Notre « héros » le sait et c'est presque avec une attitude de blasé façon Squall qu'il quitte la grande ville pour débarquer dans une petite bourgade reculé où il effectuera son année scolaire en logeant chez son oncle. Nouvel environnement, nouvelles connaissances, profs à l'ouest... Suffisant pour passer une année semblable à d'autres, si la ville n'était pas soudainement touché par une affaire de meurtres multiples, sans parler d'une légende urbaine qui évoque qu'en regardant la télé à minuit alors qu'il pleut, quelques apparitions peuvent se présenter à nous. En rajoutant des rêves étranges nous mettant face à un démon et sa secrétaire placée dans une limousine volant dans le néant (!) et une étrange capacité qui vous permettra de pénétrer à l'intérieur de téléviseurs, on comprend finalement qu'il y aura de quoi s'occuper autrement qu'en révisant.
Après des vagues de RPG japonais au scénario un peu cul-cul quand certains ne misent pas sur « l'inutilement compliqué », c'est avec bonheur qu'on accueille enfin un production dotée d'un scénario digne de ce nom, auquel se rajoute une OST de qualité, des personnages tous plus attachants les uns que les autres et, enfin, de vrais dialogues intéressants, qui ne donnent pas envie d'être zappé à cause d'un mec sans intérêt nous raconte sa vie (sans intérêt elle aussi). Persona 4, c'est une certaine forme de maturité, une ambiance palpable malgré des graphismes PS2 (et encore...) et une approche esthétique des plus réussies. On s'immerge sans mal, même si cela aura un prix : ça cause, et pas qu'un peu. Pour faire simple, durant les trois premières heures du jeu, vous passerez environ 90 % du temps à appuyer sur la touche X pour faire progresser les dialogues. Une longue introduction en somme, mais qui mènera à un second défaut : aucune traduction en français. Le niveau demandé en anglais n'équivaut pas à du FF Tactics mais autant le dire de suite, si vous n'êtes pas suffisamment bon en la matière, inutile de perdre votre temps.
Le jeu se compose en deux sessions, une fois la première partie du jeu derrière nous : les phases sociales puis les phases action. Durant les premières, on fais avancer le scénario au rythme de l'année scolaire tout en visitant la ville pour se ressourcer, accomplir quelques quêtes et améliorer nos liens avec l'entourage, vous faisant gagner des « social-link », qui eux-mêmes vous offre des bonus pour les combats. Et les combats, justement, se déroulent durant des phases façon donjon-RPG propre à la série où on évolue dans des couloirs très basiques en affrontant les ennemis sur notre chemin (pas de combat aléatoire). Un certain rythme se crée mais il reste conseillé de profiter tranquillement du jeu en y jouant un peu chaque jour pour ne pas tomber dans l'overdose propre au genre.
L'une des forces de cet épisode et de la série de manière générale reste son système de combat pourtant très classique en apparence avec du tour par tour, quelques coéquipiers (gérés manuellement ou sous IA prédéfinie) et des fonctions types comme l'attaque, la défense et la magie. Tout le potentiel vient de la faille à devoir trouver chez l'adversaire tout en préservant les siennes. Ainsi, chaque ennemi possède son point faible, généralement un élément, et ce sera à vous de le trouver en tentant un peu tout et n'importe quoi (les faiblesses seront ensuite enregistrés pour les prochains combats). Trouver le talon d'Achille rapidement reste indispensable car, d'une part, une attaque critique place l'adversaire en état de faiblesse pour pouvoir le marteler à la prochaine attaque (parfois à plusieurs en même temps), et ensuite car à trop tarder, c'est votre propre équipe qui risque de subir quelques problèmes, sachant que certaines de vos propres magies utilisent vos propres HP. C'est là qu'intervient le système de Persona qu'il faudra rapidement saisir au mieux.
Le Persona, c'est l'entité qui accompagne votre personnage. Chacun des combattants possède le sien dont le premier est offert dans le scénario. Pour le reste, c'est à vous de vous débrouiller sachant qu'il y a plusieurs manières d'augmenter en puissance, la première étant évidemment le grappillage d'expérience durant les combats, vous octroyant de nouvelles capacités. Mais pour aller plus vite et forcément être à la hauteur de certains boss, il faudra passer par la fusion, moins hasardeuse que sur PS2 et consistant simplement à sélectionner deux de vos démons pour en obtenir un troisième plus puissant, possédant quelques unes des capacités de ses « géniteurs ». Les possibilités sont tout simplement énormes et il vous faudra un temps fou pour posséder une équipe qui défonce suffisamment bien, sachant que les faiblesses des Persona sont directement retransmises au combattant lié et qu'il n'existe pas de Persona « parfait ».
Dans une probable intention de s'ouvrir un peu plus au grand public, Persona 4 : Golden est également plus facile que l'original. L'arrivée de mode facile et très facile est d'ailleurs suffisamment éloquent mais on notera également une certaine générosité dans l'obtention de cartes bonus à la fin des combats, vous offrant divers bonus ou nouveau Persona. Les plus habitués pourront opter pour les modes difficile et très difficile pour gonfler leur ego, afin que tout le monde soit satisfait au final. Coté durée de vie, on en a clairement pour son argent avec plus de soixante heures de jeu bien pleine auquel se rajoute les multiples fins à débloquer dû aux choix à effectuer en cours de partie. De quoi user un nombre incalculable de batterie et nous occuper jusqu'au prochain RPG Vita. Et il faudra apparemment de la patience à ce niveau.
Un dernier mot concernant les bonus, pour ceux ayant déjà torché la version PS2. Hormis le gain de facilité général, on trouvera de nouvelles séquences, un personnage inédit pouvant offrir un donjon inédit (à condition de faire les bons choix), un quartier supplémentaire à visiter, un mini-jeu et enfin une fonction online pour visualiser les choix des autres joueurs et la possibilité de débarquer dans la partie d'un autre pour lui octroyer un peu d'aide. Pas du luxe en difficulté max.
Conclusion :Persona 4 Golden incarne deux choses à lui seul : il s'agit incontestablement d'un des meilleurs J-RPG de ces dernières années et donc pour le coup d'un joyau indispensable sur PlayStation Vita. De quoi être attristé de l'absence de traduction mais si vous maîtrisez un minimum la langue de Shakespeare et qu'utiliser à tour de bras google trad sur votre smartphone ne vous dérange pas, craquez les yeux fermés, tant il sera difficile d'être déçu.
vu que le test a déjà été fait de manière concise, je vais plutôt m'attarder sur les plus de cette version si l'on a déjà fait l'opus ps2. le jeux a été modifié sur les mécanisme, on va dire que le jeux peu être plus facile pour les nouveaux venue ce qui est important car il faut admettre que cette saga a toujours été assez difficile d'accès surtout le premier qui avais une difficulté monstrueuse à cause d'un système de combat arcaique qui manquais de souplesse. ici tout est fait pour simplifié la mission du joueurs, avec l'appel à l'aide sur le net si vous êtes entendus d'autre joueurs pourront vous rendre hp et sp mais aussi les nouvelle carte shuffle de fin de combat qui pourront booster très (trop) facilement votre partie.donc comme dis par rapport à la version ps2 on a des nombreux event en plus vacance d'été (plage) et d'hivers (ski) le nouvel an, la saint valentin (et oui il faudra choisir UNE copine et largué les autres pas comme sur ps2 ou on pouvais les cumuler sans risque. enfin pour finir il reste le donjon additionnel pour cela le 19 avril aller voir marie à la velvet room pour débloquer son social link et de là laissé vous aller. attention ce donjon a son importance, de 1 il est assez corsé et limite le nombre d'objet à utiliser, limite vos sp bref faut faire attention a ces ressources, de 2 d'un point histoire l'histoire de marie explique certaines chose sur le boss final du jeu et de 3 ........ ce donjon débloque simplement une fin additionnel à la meilleur des fin qui se passe 4 mois après persona 4 arena soit 5 mois après la fin du jeux.
bref ce jeu mérite le nom de golden il ajoute de nombreux bonus et les amoureux du 4 se mérite de refaire le jeu dans les meilleurs conditions a faire absolument
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