Le studio Ninja Theory est un développeur qui a bien du mal à se faire un nom de par son envie de se concentrer exclusivement sur un genre déjà bien entretenu depuis toujours, le jeu d'action en l'occurrence. Nombreux sont ceux qui ont vu les qualités qui ressortaient de Heavenly Sword et Enslaved, mais difficile de parler dans les deux cas de pierres à même de lutter face à du God of War, Bayonetta ou encore Ninja Gaiden (en excluant les dérives du troisième épisode en version PS360). Refus de baisser les bras et besoin de partenariat pour une licence forte, voilà qui conduit donc à DMC, le retour de la licence Devil May Cry dont le quatrième épisode n'avait clairement plus la prestance de l'époque PS2, surtout par rapport au premier en fait.
Comme au cinéma, lorsqu'une licence fini par s'embourber dans la médiocrité où les suites sans originalité, voir les deux à la fois, la solution du reboot reste la plus envisageable pour offrir un nouveau départ à l'éditeur, et en passant pour attirer un public toujours plus grand. C'est évidemment le cas de DMC qui reprend les ingrédients des épisodes originaux en proposant sa propre recette. Dante, Vergil, Mundus, Sparda... Ils sont tous là (le dernier juste évoqué) mais le scénario subit un « léger » remaniement à la sauce occidentale avec notre héros fruit de l'accouplement entre un ange et un démon qui ne tardera pas, aidé d'une humain, à coopérer avec son jumeau maître d'une organisation à butter un gros démon qui asservit l'espèce humaine en lui manipulant l'esprit grâce à la doctrine d'une quelconque église et bien entendu la télévision, véritable fléau de l'humanité ici.
Un choc donc pour les fans de la première heure, surtout qu'il faudra faire avec le comportement de chacun. Mundus reste un tantinet charismatique, Vergil également mais Dante prend son temps avant de retrouver un soupçon de classe, ses débuts lui donnant surtout l'allure d'un ado issu de biens des productions US. Car si le Dante de l'époque, le premier surtout, restait essentiellement silencieux pour placer judicieusement quelques piques bien sentis, l'actuel sait se montrer bavard pour pas grand-chose (doublage français en passant) et sait surtout insulter en beuglant et en plaçant quelques doigts. Pas sûr que ce renouveau plaise à tout le monde même si l'ambiance y est clairement, avec un « enfer » qui se juxtapose efficacement avec le monde réel façon Constantine (entres autres). On notera juste qu'on pourra être choqué par le simple +16 sur la boîte tant certaines séquences offrent du haut niveau vu les quelques jolis sous-entendus de séquences de sexe et des ennemis qui ne mâchent pas leurs mots, avec une petite mention pour la Succube qui crève d'envie de nous arracher la tête pour pisser dans notre cou et chier sur notre cadavre. Wow.
Concernant le gameplay, les craintes se dissipent rapidement : les développeurs ont fait un très bon travail, digne de la série. L'absence de lock ne se montre pas si gênante et on reprend rapidement ses habitudes en enchaînant les ennemis avec des coups variés pour une fois encore chopper les meilleurs rangs, SSS incarnant le sommet. Affublé dès les premières minutes de son épée et du classique duo de flingues, notre Dante ne tardera pas à compléter son équipement avec deux armes angéliques, autant en version démoniaques et bien plus tard un pompe ainsi qu'une arme à balles collantes/explosives (chacune proposant ses propres bonus à débloquer). Si les armes à feu ne sont pas toujours des plus utiles, il faudra rapidement apprendre à switcher entre chacun des pouvoirs selon la faiblesse de l'ennemi, sachant qu'il suffit d'un simple appui sur une gâchette ou l'autre pour transformer nos attaques en angéliques ou démoniaques avec le grappin qui va avec (le premier servant à foncer vers l'ennemi, l'autre à l'attirer vers nous).
On ne cachera pas qu'on s'emmêle parfois les pinceaux, surtout en sachant que l'esquive elle-même peut-être associé à un pouvoir ou l'autre pour bénéficié temporairement d'un bonus d'attaque ou d'invincibilité. Mais quel pied une fois le tout maîtrisé ! Les joutes se montrent purement jouissives avec des ennemis variés qui demanderont à chaque fois une approche différente, même si on repérera rapidement une certaine faille dans le code du jeu : les adversaires n'attaquent plus s'ils sont en dehors du champ de la caméra. Un moyen comme un autre de ne pas être frustré par des attaques surprises dû à la caméra libre. Notons que le système de grappin servira également à l'avancée pour déplacer des objets ou passer d'un endroit à l'autre. Rien de révolutionnaire en somme, et le tout permet de garder un certain rythme qui ne fléchit que rarement jusqu'au grand final.
A signaler tout de même que pour apprécier au mieux l'aventure, il faudra impérativement opter de base pour le mode difficile tant l'aventure en « normal » est d'une facilité déconcertante. Pour tout dire, en optant en départ pour ce choix, nous n'avons jamais rencontré le moindre Game Over. Une promenade de santé, surtout que les boss sont pour la plupart bien plus faciles à appréhender que par le passé, beaucoup demandant de simples enchaînements rapides avec plusieurs utilisations du grappin pour compléter le tout. La durée de vie s'en ressent car la vingtaine de missions est loin de proposer une durée équivalente, certaines pouvant prendre une bonne vingtaine de minutes en ligne droite quand d'autres se torchent en deux minutes montre en main, quel que soit la difficulté. On reste au final dans une moyenne classique de huit à neuf heures pour arriver aux crédits de fin.
On terminera par le fait que le titre pousse le joueur à explorer un minimum chaque recoin de niveau, ne serait-ce que pour trouver toutes les âmes errantes (ne rapportant pas grand-chose il est vrai, si ce n'est des succès/trophées), et surtout différents types de clés ainsi que les portes qui vont avec, chacune proposant un mini-défi de combat ou de parcours à difficulté variable, vous octroyant en cas de réussite un bonus de santé pour la suite. Pour les amateurs de challenge, sachez tout de même que quatre autres modes de difficulté sont à débloquer, certains étant suffisamment ardus pour vous donner envie de broyer la manette et de frapper un des développeurs. Bonne chance.
Conclusion :Rares sont ceux à ne pas avoir pesté à l'annonce de ce reboot, renforçant la surprise face au résultat final. Ninja Theory peut définitivement bomber le torse après le flot de critiques : DMC est l'un des meilleurs épisodes de la série, en dépit de quelques défauts comme des boss généralement trop faciles et un remaniement esthétique qui ne plaira pas à tous. Que cela n'arrête pas les fans et vu qu'on en est maintenant à espérer une suite, on se dit que l'objectif est parfaitement atteint.
Ninja theory avait un gros challenge, faire le reboot, d une des meilleures séries ps2 et le résultat est là, une excellente surprise et un excellent jeu.
Graphiquement c est pas le plus beau jeu qui existe mais le jeu est vraiment beau selon les niveaux. D une durée vie d une dizaine d heure, ce qui est vraiment correct pour un beat them all, sachant que le 1 on mettait environ 7h, le 2 en 4h et le 3 en 6-7 aussi, nos amis Ninja Theory ont fait mieux et pour moi non seulement mieux en durée de vie, mais aussi cet épisode est le meilleur épisode de la série.
Grâce a cette nouvelle jouabilité qui permet de faire d énorme combo, un nouveau Dante plus jeune, différent mais très bon. Un régal, j en redemande et pourquoi pas une suite sur next gen par Ninja Theory.
Voilà , je viens de boucler ce DMC après 7h de jeu.
je l'ai fais en mode Normal , la plupart de mes Rank sont en S (et boss en SSS) .
Que dire de ce DMC si controversé?
Tout d'abord ce qui m'a énormément plu et je crois que je ne l'aurai trouvé qu'avec Ninja Theory c'est la direction artistique , des niveaux magnifiques et completement improbable , c'est vraiment excellent , un bestiaire qui a été actualisé ce qui n'est pas pour me déplaire. Ce DMC a aussi une ambiance plus "Adulte" et le caractère de Dante est bien présent.
Ma plus grosse surprise et aussi le point très fort du jeu c'est : Vergil !
Enfin ! Bon sang ! Enfin !
Dante et son design ne me gène plus? Pourquoi? On débloque une meilleure skin en finissant le jeu ;)
Passons au Gameplay : Il est bon et en même temps mauvais. Bon pour un BTA en général mais très mauvais pour un DMC. Je m'explique : J'avais l'habitude de faire tout le jeu avec une seule Arme : Rebellion (ou force Edge tout dépend du jeu)
Dans cet Opus, On ne peut pas abattre tout les ennemis avec une seule arme ; il va falloir changer.Pour vous , ça ne posera peut être aucun problème mais moi ça me fait carrément chier !
Ensuite l'absence totale de Lock ! Putain ; Le nombre de combo que j'ai perdu en SSS pour un Stinger qui passe à coté et du coup le demon me touche ! c'est rageant !
La durée de vie est assez bonne au final car même si il a été expédié en 7h environ , je le recommence direct en Son of Sparda.
L'histoire est sympa, une scène finale que j'ai adoré.
Il est pas mal mais ça aurait pu être bien mieux ! Beaucoup de choses m'ont géné mais sont largement inferieure à ce qui m'a plu dans le jeu.
Maintenant j'attends une suite , avec j'espere , les defauts de gameplay corrigé et un Dante plus soigné.
(PS: DMC a des phases de plateformes parfois carrément casse couille , au bout d'un moment ,croyez moi , ça souuuuuuuuuuuuule ! )
je met 8 Mais c'est plutot un 7+
Gros fan de DMC depuis le premier opus, pour moi ce "reboot" de la série est une tuerie!
Tout d'abord je comprends celles et ceux qui n'aiment pas la tournure artistique qu'a pris la série avec ce DMC. C'est une question de goût. Perso j'adore, c'est frais et ça donne un coup de boost à la série.
Pour ce qui est de la difficulté, beaucoup se plaignaient de la casualisation de la série, c'est le jeux vidéo dans son ensemble qui veut ça. Tout les jeux aujourd'hui (ou presque) sont logés à la même enseigne. Et puis personne ne vous oblige à commencer le jeu en normal donc l'argument ne tient pas. Commencez le jeu difficulté élevé et le problème sera réglé. Les devs ont très bien gérés le contraste entre chaque niveau de difficulté, tout le monde y trouvera son compte.
Le contenue du jeu ainsi que son gameplay sont très riches. De ce côté là c'est du tout bon. L'ajout de deux armes donne vraiment beaucoup de profondeur en terme de possibilité de combo, c'est vraiment bien stylé.
Enfin la version PC est vraiment magnifique, c'est fluide et très bien optimisé (je le fais tourner à fond 1080p avec un gtx680, 3.5Ghz et 8go de ram). Tellement rare de nos jours surtout sur les portages provenant des consoles que c'est à souligner.
Vous l'aurez donc compris ce DMC est bon, très bon même! C' est une réussite totale pour moi, je sais que je vais passer des centaines d'heures dessus à essayer de finir le jeu dans les niveaux de difficultés les plus élevés.
Nous avons trouvé la relève du très bon Bayonetta qui va se perdre chez Nintendo, dommage.
Moche, court, un gameplay revu à la baisse, un chara design douteux, voila qui pourrait résumé ce nouveau DMC.
Ninja Theory nous prouve encore une fois qu'ils sont un studio au rabais, après l'infâme Heavenly Sword et le très moyen Enslaved, et maintenant DmC.
Le jeu est donc à conseillé pour ceux qui ont apprécié le 2, car très égale dans leur nullité.
2/10
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