A tout ceux qui se vantent d'avoir terminé
Mystery Dungeon : Shiren the Wanderer, voici de suite
Etrian Odyssey, autre donjon-RPG à arriver chez nous et qui en fera voir de toutes les couleurs aux plus courageux.
Le début de notre aventure se fait le plus simplement avec une arrivée dans la guilde du village et la préparation d'une escouade servant à aller explorer le mystérieux labyrinthe d'Yggdrasil. Rien de plus, rien de moins. On remarque alors que le fabuleux chara-design qui fait tant envie sur les nombreux artworks ne sert pas à grand chose et ce pour deux raisons. Tout d'abord, aucun des personnages du groupe ne prononcera un mot tout au long du jeu, ensuite, le déroulement du jeu se fait uniquement à la première personne, déplacement comme en combat. Frustrant ! Après avoir composé votre groupe d'une manière plus ou moins équilibré (au risque de mort certaine) à base de guerrier, archer, mag (etc.), on pénètre dans l'unique donjon composé d'une trentaine d'étages. Court ? Pas vraiment puisque chaque étage peut prendre de plusieurs minutes à plusieurs heures dû au fait que vous devez vous même construire chaque plan via l'écran tactile, une excellent idée, pour que la difficulté soit incroyablement élevée. Chaque combat peut être signe de Game Over si vous ne savez pas vous y prendre et leurs fréquences est plutôt élevée. Rajoutons à cela que, malgré un rythme de montée en niveau dans la moyenne du genre, chaque level ne vous octroiera qu'un seul point de compétence à placer dans l'immense liste de capacités. Les choix sont donc nombreux entre le guerrier qui devra faire un choix entre la puissance et les attaques spéciales, le mage entre les différentes magies (soin, feu, foudre...) et sa jauge de MP, l'archer entre ses capacités uniques et la possibilité de trouver des objets un peu partout...
Mais après un début laborieux, on commence à s'y faire et l'exploration du labyrinthe se fait plus motivante. Une fois les bases saisies, on parvient à gérer ses économies (uniquement acquises dans la vente d'objets ou dans les récompenses de quêtes) et à acheter suffisamment d'armes et d'objets spéciaux pour ne pas mourir bêtement au troisième ou quatrième étage. De plus, tous les cinq étages, une espèce de checkpoint apparaît pour éviter de tout refaire après chaque retour au village. Bref, on accroche mais on ne peut s'empêcher de reprocher le manque de sauvegarde rapide (un défaut corrigé dans le second opus), nous obligeant parfois à jouer plus d'une heure, mais surtout un scénario loin d'être suffisamment consistant. A acheter tout de même !