Difficile pour les amateurs de jeux d'action de s'ennuyer en cette fin d'année. Gamecock a heureusement pensé à notre sommeil en nous offrant l'un des FPS les plus soporifiques de ces dernières années : Legendary.
Les FPS, les développeurs de
Spark Unlimited en font leur affaire, et ce depuis
Call of Duty : Le jour de gloire. Malheureusement, ce dernier fut loin d'être une merveille vidéoludique, et ce n'est pas avec le récent
Turning Point que la qualité fut rehaussée. Il paraît que la troisième reste la bonne. Pas de bol, notre sujet balaye ce proverbe d'un joli revers car
Legendary, malgré un script de départ plutôt intéressant (une fin du monde orchestrée par l'arrivée de créatures mythologiques dans notre univers), n'a pas grand-chose pour l'aide à rivaliser avec la concurrence.
Animus Vitae. Derrière ce nom barbare se cache un élément crucial du gameplay : la possibilité d'absorber l'énergie des ennemis morts afin de la réutiliser pour balancer des sorts de projection, de paralysie ou de soin. Pas la révolution du siècle mais il faudra bien s'en contenter puisqu'il s'agit là de la seule surprise majeure que nous offre ce titre. Le reste est pour le moins archi vu. Le cheminement, tout d'abord, est plombé de couloirs masqués qui côtoient une masse de scripts en tout genre, certes pas si mal foutu et mettant dans l'ambiance, mais qui ne frappe pas aussi bien que dans un des derniers
Call of Duty, la faute à une mise en scène moyenne. Mais le pire reste le manque de sensation en arpentant les niveaux : pas de peur face à des créatures pourtant censé être effroyables, une certaine monotonie, mais aussi et surtout un certain agacement dû à des mini-jeux aussi obligatoires que dénués d'intérêt. Heureusement, le calvaire ne durera qu'une huitaine d'heures, sans effet bonus du mode multijoueurs face à l'absence totale de communauté. Bon, on n'ira pas jusqu'à dire que tout est à jeter dans
Legendary. On retiendra notamment, comme déjà dit, un scénario assez original, offrant des combats assez palpitants contre les boss, mais également des graphismes qui commencent à être à la hauteur des productions actuelles (comprendre : contrairement à
Turning Point). Un petit dommage, même si les développeurs sont clairement sur la bonne voie pour nous sortir un jour un FPS suffisamment marquant.