Ce n'est pas une surprise, pour qui que ce soit,
Bomberman se doit d'apparaître sur toutes les machines existantes et c'est cette fois sur la dernière console de salon de
Nintendo qu'il s'installe, après un volet sur Xbox 360 à la limite du vomitif, autant dans l'intérêt que dans le design. Ce dernier a justement été revu par les développeurs puisqu'on retrouve un univers enfantin aux couleurs chatoyantes, bien plus classique mais néanmoins plus agréable même si, comme c'est souvent le cas sur Wii, la qualité graphique est loin d'être au rendez-vous mais vu que certains diront que l'intérêt n'est pas là dans un
Bomberman, on passera sur ce point en ronchonnant tout de même un peu. Comme pour les derniers épisodes DS, cet opus se voit doté d'un mode scénario dont l'histoire ne volera pas très haut pour retenir l'essentiel : grimper les différents échelons en affrontant tous les habitants du coin à base de mini-jeux. On trouve de tout et de n'importe quoi, sans que cela n'apporte pour autant un soupçon de fraîcheur tant ça sent le déjà vu à plein nez avec des épreuves de courses, de shoot, de calcul rapide, etc… Les plus jeunes apprécieront, les autres n'y trouveront qu'un minimum d'intérêt à plusieurs où le titre montre réellement son potentiel. Une fois le scénario terminé, ou une fois que vous en avez assez (au choix), un petit tour dans le mode battle remet les pendules à l'heure, du moins en apparence. On se réjouit au premier abord de voir un mode spécialisé dans l'utilisation de la Wiimote et où on ne dirigera pas son personnage pour, à la place, viser directement les endroits où placer ses bombes pour ainsi progresser et récupérer moult items. Ennui, et de taille, ce mode n'a absolument aucun intérêt, seul comme en multi. Dernier recours, et non des moindres, les batailles classiques de chez classique mais toujours aussi fun même s'il faudra bien entendu être sûr de ne pas posséder un des (bons) autres volets de la saga, auquel cas l'intérêt sera moindre, sauf pour les plus jeunes qui y trouveront assurément leurs comptes.