Après un premier épisode sur PSP qui n'a pas vraiment réussi à s'imposer face aux ténors du genre comme certains épisodes de Need For Speed,
Juiced 2 : Hot Import Nights compte bien réparer la chose aujourd'hui, malgré un contenu plus classique qui pourrait bien contenter le public destiné. Comme son prédécesseur, ce nouvel opus s'inscrit donc dans la voie ouverte par un certain Need For Speed Underground, à savoir des courses arcade, du tuning et des gonzesses. Principal attraction du titre, son mode arcade, qui, contrairement à celui de la version DS qui se terminait assez rapidement, se montre très complet pour peu qu'on s'y attarde suffisamment. Comme pour cette dernière version, il faudra arpenter les dix tournois pour atteindre le sommet de la gloire en accomplissant un grand nombre de missions plutôt variées et réparties en de multiples épreuves classiques comme la course simple, le championnat, le drift (plus ardu que sur DS) ou encore le mode éliminatoire qui vire le dernier concurrent en liste à chaque tour. Les développeurs ont ici aussi inclus le principe de multiples objectifs réalisables simultanément : même s'il l'on vous demande de gagner une course dans la plus grande banalité, rien ne vous empêche d'en profiter pour engranger un maximum d'argent en pariant contre la bonne personne, en atteignant la vitesse maximum demandée ou en faisant flipper un de vos adversaires. Il est donc possible parfois d'accomplir trois ou quatre objectifs d'un seul coup, offrant une meilleure motivation, surtout quand les nouvelles voitures en récompense arrivent dans notre garage. Il faudra bien d'ailleurs passer par la case tuning pour qu'elles offrent le meilleur d'elles-mêmes, et on remarquera par ailleurs que l'on doit ici gagner de nouvelles épreuves spéciales au préalable pour pouvoir acheter les pièces voulues. La plastique est également modifiable avec un vaste choix de peintures, skins et autres pare-chocs avant, et on déplore bien évidemment le manque de stylet pour les logos. Graphiquement, rien qui vous décrochera la mâchoire, surtout que la diversité des décors est loin d'être au rendez-vous. Un jeu pour les fans en manque, en quelque sorte.