Il peut arriver qu’un studio se loupe une fois ou deux, mais chez les slovaques de chez Cauldron, cela semble régulier. Après le très moyen Knights of the Temple II, il a fallu se coltiner Gene Troopers, un jeu complètement naze et digne d’une PSOne.
Il est grand temps que ce studio passe à autre chose. En plus de proposer un scénario aussi bidon qu’un mauvais film à petit budget,
Gene Troopers se targue de nous offrir des graphismes hideux et un
level design pitoyable. Les décors sont moches, on évolue dans des environnements pauvres dans lesquels on rencontre des personnages et monstres qui ne ressemblent à rien. Annoncé l’an dernier avec l’intention d’utiliser le moteur Havok, les développeurs ont dû se la couler douce durant l’année puisqu’il suffit juste de faire tourner le jeu au moins une fois pour se rendre compte de l’ignominie de l’ensemble.
Gene Troopers se paye même le luxe de planter à de nombreuses reprises, notamment lors des chargements, tandis que les bugs intempestifs vous feront tellement pitié ou mourir de rire qu’une bonne partie de frisbee ne sera pas de refus avec un membre de votre famille. Cela dit, on retrouve avec ce FPS qui gagnera certainement l’oscar du plus mauvais jeu de l’année, un
gameplay vieux d’une dizaine d’années avec des armes ridicules, des ennemis à l’IA minable, mais d’une vue redoutable puisqu’ils n’auront aucun mal à vous fusiller à plus de cent mètres. Johansson Bridger (c’est le héros) pourra augmenter sa résistance ou sa régénération grâce aux implants et artefacts incorporés dans son corps, ce qui lui permettra d’avancer sans trop de difficulté dans un jeu où les ennemis restent parfois figés. Pour les réveiller, vous pourrez utiliser votre « main magique » qui permettra de les soulever, tout comme les objets, afin de les balancer dans un coin en guise de punition. En d’autres termes,
Gene Troopers est un jeu qu’il faut laisser dans les rayons si vous ne voulez pas polluer à la fois votre ludothèque, mais aussi votre console.