La grande pomme, Big Apple, comme on la nomme outre-Atlantique, ville et capitale du monde à elle seule... Un charme unique où les plus grandes comédies musicales ont vu le jour. Mais derrière ce beau paysage de buildings illuminés, telle une forêt de sapins de Noël, se cache une tout autre histoire.
Les habitués des soirées nocturnes de TF1 et du câble savent ce qui se cache derrière ce rideau de paillettes, une fois la lune ayant pris possession des lieux, les nuits sont froides et les rues peu sûres, la grande fiction déclinée en plusieurs chapitres, vous raconte la vie des enquêteurs de police de la ville la plus grande du monde.
De la fiction au jeu vidéo
Legacy Interactive est à la fiction télévisuelle ce qu’
Electronic Arts est au film du grand écran. Après
Urgences, voici donc
New York Police Judiciaire : Jeu, Set et Meurtre. A première vue, les précédentes adaptations du téléfilm sur PC, ne semblent pas aussi désastreuses que les aventures de nos chers médecins à la conquête de la reconnaissance publique. Espérons que l’atmosphère si particulière, et surtout le scénario assez poussé de la série soient au rendez-vous de ce troisième opus à paraître sur PC.
A première vue, cela semble très bien parti pour. Le générique du jeu est identique à celui de la série, à la petite particularité quand même, que les acteurs sont modélisés en 3D. La cinématique débute avec bonne surprise, celle de constater que la mise en scène est aussi la même, et sans même me demander mon avis, je me retrouve directement dans la peau d’un des agents de la police de New York. Le fil de l’aventure va se dérouler de deux manières différentes, dans la première, vous menez l’enquête dans la peau d’un agent de la police judiciaire. Vous allez devoir fouiller au peigne fin les moindres recoins des pièces, des lieux publics et de tout autre environnement que vous allez visiter durant la première partie de l’aventure. Une fois un nombre conséquent d’indices trouvés, vous allez devoir retrouver le coupable et le porter devant la court de justice pour qu’il soit puni. A ce moment-là, le
gameplay prend une tout autre direction. Vous allez être placé dans la peau d’un des procureurs et faire en sorte que l’accusé soit mis derrière les barreaux pour les torts qui lui sont reprochés. Système sympathique, mais très scripté, et où peu d‘originalité vient s’implanter. En effet, ce concept, propre à la série télévisuelle est fort sympathique, mais n’oublions pas que cela fait la troisième fois exactement que la même recette est utilisée en jeux vidéo. Le seul et unique véritable changement que l’on rencontre en trois épisodes, tous trois à un an d’intervalle chacun, c’est le scénario.
On prend les mêmes et on recommence
New York Police Judiciaire est un
point’n click fort sympathique certes, mais qui risque bien de commencer à lasser les habitués. Aucune innovation au concept de base n’est notable dans ce dernier opus. Un titre qui intéressera seulement les aficionados de la série TV et peut être quelques joueurs dernièrement en manque de
point’n click. Le scénario donc, seule nouveauté de ce titre, est basé sur un fond sportif portant sur le thème du tennis. C’est dans ce milieu-là que vous devrez enquêter afin de trouver le coupable. L’histoire est écrite en collaboration avec les scénaristes de la fiction télévisuelle. La mise en scène est de la même trempe que la série et vous aidera énormément à rester accroché au jeu jusqu’à la fin. Du courage pour le finir, je dirais que dans ce titre il n’en faudrait pas tant que ça, si on s’accroche au scénario, car ce n’est vraiment pas sur les parties graphiques et immersion dans le jeu, qu’il faudra compter. Très en dessous, une nouvelle fois, de ce que nous habituent les
point’n click dernièrement, et surtout de ce que nos PC sont capables de fournir, même pour les petites configurations. C’est dire si les graphismes sont assez basiques. Certes, c’est propre, mais l’avancement se fait au case par case. Et même pour un jeu de ce type, on sent rapidement une frustration à être trop guidé dans une aventure assez scriptée.