Alors que de nombreux fans ont terminé le troisième épisode de cette série désormais culte, Bandai s’apprête à nous en remettre plein la vue avec ce nouveau Naruto : Uzumaki Ninden. Car oui, cette énième version s’avère être à la hauteur de nos espérances.
Nous sommes le 20 novembre 2004. L’heure est grave. Tous les fans d’un certain manga sèchent les cours et se ruent devant toutes leurs boutiques de jeux vidéo préférées. Non, il ne s’agit pas du célèbre Dragon Ball Z, mais d’un énième opus de l’œuvre de Masashi Kishimoto : Naruto, adapté sur GameCube. Alors que de plus en plus d’européens s’intéressent à ce dessin animé, nombre d’entre vous ne connaissent pourtant pas encore cette série, un rappel s’impose donc. Dans un village, du nom de Konoha, la population est terrifiée : Kyubi, le démon à l’origine de cette panique, également appelé le Renard à neuf queues, est doté d’une redoutable puissance, et s’en sert à mauvais escient. Le conseil du village décide alors que tout ceci doit cesser, et réunit son conseil. Ils votent en conséquence une équipe de ninjas qui sera chargée de vaincre ce monstre. Un seul homme parviendra à ses fins, mais en perdra malheureusement la vie. Mais dans sa bienveillance, et avant de rendre l’âme, il décida, d’enfermer l’esprit de Kyubi dans le corps d'un nouveau né répondant au doux prénom de Naruto. Ce petit bambin devra donc faire preuve de courage afin de devenir le plus grand des ninjas, et gagner la confiance des habitants de son village, pétrifiés à l’idée que ce dernier renferme la puissance du démon.
Voilà pour la petite histoire. Maintenant, qu’en est-il de ce
Naruto : Uzumaki Ninden, béni des joueurs fans de mangas, sur PS2 cette fois-ci ? Eh bien tout d’abord, sachez qu’il ne s’agit en aucun cas d’un jeu de combat type
Tekken. Non, ici, place à l’aventure, à l’action ! C’est tellement plus riche ! Mais attention, on ne se retrouve pas non plus dans un soft dénué de toute phase de combat, ce serait une grave erreur de la part de
Bandai, puisque la baston est le centre même du manga. Vous incarnez donc… allez, nous vous laissons deviner… Naruto ? Oui ! Vous prenez donc le contrôle du jeune bambin habité par Kyubi et devrez remplir tout un tas de missions diverses et variées. Bien entendu, les fameuses missions annexes sont de la partie, et vous pourrez également vous balader d’un lieu à l’autre, via la célèbre carte, présente dans tout bon RPG qui se respecte. Naturellement, les ennemis peuvent se mettre en travers de votre chemin, et tenter de contrecarrer votre progression. A vous donc de faire preuve de bravoure, et ainsi améliorer les compétences du jeune prodige de Konoha. Justement, les combats, parlons-en ! Comme un ninja ne serait pas un ninja sans sa capacité à affronter plusieurs ennemis à la fois, sachez que notre héros saura se débrouiller grâce à votre fin doigté. A vous les attaques spéciales, les combos, les invocations (Kyubi !)… Afin de vous sortir d’un mauvais pas, vous disposerez parfois de l’aide précieuse de vos amis les ninjas. C’est maniable, compréhensible, et on se sent immédiatement à l’aise avec les tâches à accomplir, et les manières de faire. Les diverses manières ludiques de faire évoluer l’enfant de Konoha sont très plaisantes. Tout ceci rend le jeu long et plaisant (différents niveaux de difficulté pour chacune des missions).
Graphiquement, le jeu est beau, sans trop en faire. C’est bien évidemment de la 3D, les effets spéciaux sont superbement réalisés. C’est propre et sans bavure. En revanche, nous aurions aimé un peu plus de gaieté au niveau de la carte, qui se révèle assez terne. Outre ce « défaut », c’est du tout bon. Idem pour l’ambiance sonore, sacrément bien fichue. On s’y croirait… tout est tellement fidèle au manga qu’on à l’impression de participer à la réussite de Naruto, et à la réécriture de l’histoire.
Le seul bémol dans tout ça, c’est que le jeu est encore et toujours réservé au public japonais et que malgré les motivations des joueurs, rien n’y fait, ce
Naruto : Uzumaki Ninden, n’est pas prévu sur le sol européen. Tout simplement rageant lorsque l’on connaît les réelles qualités de ce titre.