Probablement l'un des jeux que l'on s'attendait le moins à voir débarquer chez nous, Popolocrois incarne le parfait petit RPG sans prétention pour japonais… et peut être uniquement pour eux.
Commençons par un cas agaçant dans l'histoire du RPG Pal sur PSP : l'absence quasi totale de localisation, car après
Tales of Eternia et Breath of Fire 3, c'est maintenant
Popolocrois qui arrive en France intégralement… en anglais. Un comble vu le public auquel s'adresse le soft. Car oui, dans le monde de
Popolocrois, tout est beau, tout est gentil. Les personnages ont des bouilles toutes mignonnes, les monstres ressemblent à des Pokemon, les habitants sont tous agréables et même un ancien démon de l'autre monde s'apprêtant à dévaster la planète sera le cadet de vos soucis vu que toute manière, il suffira d'un héros haut comme deux pommes et de ses quelques compagnons pour résoudre ce petit ennui. Prise en main rapide, on commence son petit pèlerinage à travers différentes plaines et contrées et l'on se rend alors compte de l'aspect
old school ultra prononcé, avec un manque évident d'informations, des ennemis très difficiles qui imposent une foultitude de passages de
level up, un scénario quasi absent qui se focalise sur l'essentiel (ce qui n'est pas forcement un mal)… Un aspect kawaï et classique qui se change rapidement en niais et basique, car au bout de quelques heures, l'ennui s'installe lentement, mais sûrement, la faute à un manque d'ambition certain de l'ensemble et un manque d'envie de voir le dénouement de l'aventure. Le système de combat n'est pourtant pas à remettre en cause avec son savant mélange, même simple, de tour à tour et de Tactical RPG qui consiste à déplacer votre personnage sur des cases avant de lancer votre attaque, magie, ou objet, dont la zone d'action peut être plus ou moins grande, donnant lieu à des passages plus intéressant que la moyenne, mais pas suffisamment pour rattraper le reste. A conseiller uniquement aux fans d'
old school, aux filles et aux anglophones de préférence, qui auront alors une petite chance de prendre un tant soit peu de plaisir pendant une trentaine d'heures.