Après avoir calmé pas mal de monde avec Battlefield 1942, les développeurs de Digital Illusions CE sont de retour avec un second épisode très attendu. Au programme, moteur graphique surboosté et ambiance phénoménale.
Avant de se lancer dans le vif du sujet, évoquons tout d’abord le concept de la série des
Battlefield. Il s’agit de FPS ayant pour thème la guerre. Deux équipes s’affrontent sur des maps bien souvent énormes. Pour ce faire, un arsenal conséquent est à votre disposition : couteau, pistolet, mitraillettes, lance-roquettes, grenades, rien n’a été oublié et les modèles présents dans le jeu sont inspirés de la réalité. Mais ce n’est pas tout, puisqu’il est aussi possible de conduire divers types de véhicules, tels que jeeps, chars, camions, et même avions dans ce second opus. L’un des gros points forts de la série est la possibilité de jouer en ligne jusqu’à 64 joueurs, possibilité bien évidemment conservée ici. Et joie, ce second épisode intègre même une nouvelle gestion de Voix sur IP.
A la guerre comme à la guerre
Le mode Conquête n’a pas vu son fonctionnement bouger d’un iota. Il s’agit toujours de prendre le contrôle de plusieurs points stratégiques sur la map. Le système des tickets est lui aussi de retour et se présente de la manière suivante : chaque action en défaveur de l’adversaire rapporte des points à votre équipe, et plus votre nombre de points augmente, plus le nombre de tickets de l’ennemi diminue. La partie est terminée lorsque le nombre de tickets ennemis est réduit à zéro. Simple comme bonjour. Du côté des nouveautés,
Battlefield 2 propose dorénavant sept classes différentes de soldats. Il y a les forces spéciales, les tireurs d’élite, les soldats d’assaut, les soldats de soutien, les sapeurs, les médecins et enfin, les antichars. Chacun possède ses propres armes et évolue différemment sur le champ de bataille. Un tireur d’élite devra, par exemple, rester caché pendant de très longues minutes, tandis qu’un médecin devra être très mobile sur la map pour essayer de soigner un maximum de soldats.
Souris en main, le rythme cardiaque ne tarde pas à atteindre des sommets tant les sensations de jeu sont exceptionnelles. Les avions scindent les nuages, les obus explosent dans tous les sens, et vous êtes là, au cœur de cette guère, arme au poing. Votre commandant, grâce à sa nouvelle carte tactique, vous enverra moult directives : se rendre à un point stratégique et attendre l’arrivée de renforts, déployer des cargaisons pour les soldats, ou encore envoyer un drone de reconnaissance seront quelques-unes de vos missions. Evidemment, si les actions de votre commandant se révèlent plus inutiles qu’autre chose, un petit système de vote permettra de le renvoyer jouer à
Counter Strike en attendant l’élection de son remplaçant. A noter que les parties jouées sur les serveurs prenant en compte le classement vous feront gagner (ou perdre) quelques précieux points, nécessaires pour avoir une bonne réputation.
Pétez-moi tous ces pixels !
Alors que le dernier
Battlefield proposait un moteur 3D plutôt vieillissant,
Battlefield 2 intègre quant à lui des graphismes de haute volée qui n’auront aucun mal à mettre sur les rotules vos machines de guerre. Outre une distance d’affichage impressionnante, le soft affiche de jolies textures, ainsi que des effets spéciaux qui en mettent plein les mirettes. La modélisation des personnages et des décors n’est pas en reste, à un tel point que rarement un jeu de guerre n’aura paru aussi réaliste. En ce qui concerne le
frame-rate, tout dépend de votre configuration. Mais sur le PC surboosté de la rédaction, aucun ralentissement n’est venu gêner nos parties effrénées.