Cela fait maintenant presque deux ans qu’est sorti sur Xbox un titre plus qu’étrange en provenance des studios de Tecmo. Rappelez-vous, il s’agissait de Dead Or Alive : Xtreme Beach Volleyball, un jeu de volley particulier mettant en scène les personnages féminins de la série Dead Or Alive. Aujourd’hui, Konami nous propose avec Rumble Roses sur Playstation 2 un jeu de catch où les jolies formes des femmes ne sont mises, là aussi, qu’en évidence. Si le style de jeu s’avère différent, l’aspect global reste bel et bien identique.
Que s’est-il passé dans la tête des développeurs de chez
Yuke’s Co ? Que voulaient-ils nous montrer avec ce
Rumble Roses ? Des questions qui ne connaîtront pas de réponse, et d’ailleurs, on se demande pourquoi
Konami a décidé d’en être l’éditeur. Quoi qu’il en soit,
Rumble Roses ne restera pas dans les annales du jeu vidéo. Les amateurs de catch l’oublieront vite mis à part peut-être les plus pervers (ou romantiques, c’est selon) ou sado-masos d’entre vous.
Let’s get ready to Rumble Roses
Commençons tout d’abord par signaler le nombre incroyable de modes qu’offre
Rumble Roses. Ils sont au nombre de deux : Exhibition et Story Mode. Le premier mode propose trois styles de matchs. Le Normal Match qui oppose deux adversaires sur un ring, le Mad Mud Match qui met face à face deux combattantes dans la boue, et enfin, le Title Match qui, comme son nom l’indique, permet de se battre pour remporter le titre. Ce dernier type de match permettra par la suite de débloquer dans la galerie un personnage en train de s’exhiber devant vos yeux avec la possibilité de tourner la caméra à 360 degrés et même de faire des zooms.
Quant au Story Mode, vous aurez le choix entre une dizaine de catcheuses pour en comptabiliser à la fin, une bonne vingtaine. En fait, pour être plus précis, les dix autres jeunes filles sont les mêmes personnes, mais à la tenue vestimentaire ou à l’apparence physique légèrement différente. Qui dit Story Mode dit logiquement scénario. Chaque personnage a donc sa propre histoire, mais celle-ci se rapporte souvent à la même conclusion. Anesthesia, que vous rencontrerez régulièrement, sera la méchante de service. Elle ne pensera qu’à pousser les autres de son côté. Si elles refusent, elle enverra un robot du nom de Lady X (le boss de fin) créé par le Docteur Cutter (le double d’Anesthesia) pour les tuer. Pas de quoi sauter au plafond, certaines histoires sont complètement ridicules. Par exemple, Makoto Airaha s’inscrira au tournoi
Rumble Roses parce que la fille contre laquelle elle a perdu son titre de judo durant son enfance s’est inscrite. Miss Spencer, une professeur, viendra chercher ses élèves inscrites au tournoi pour les ramener en cours. Tandis que d’autres iront comparer leur tour de poitrine et la taille de leur postérieur. Tout un programme…
Des combats où beautiful buttocks et booble se mettent en valeur
Si le jeu ne propose que peu de modes, qu’en est-il du
gameplay ? Laissez-moi rire un peu avant de vous annoncer que la plupart des persos ont quasiment les mêmes coups. Et lorsque je parle de coups, c’est bien évidemment des projections. Le plus souvent c’est triangle qui est utilisé, accompagné d’une direction avec le stick analogique pour projeter ou soumettre son adversaire. Certaines prises font remplir un petit cœur qui, une fois plein, permettra d’humilier par une terrible soumission (briser un membre du corps) et dans une position hardcore votre opposant. Les voyeurs seront aux anges lorsqu’ils verront les caméras se positionner au bon endroit. Au-dessus des seins, derrière les fesses, les développeurs y sont allés de bon cœur. Et ce n’est pas tout, puisque les mouvements, positions et gestes sont, eux aussi, poussés à l’extrême. Il ne sera pas rare de voir les catcheuses écarter les jambes avec une caméra fixée en plein milieu. Bref, vous l’aurez compris, la « sensualité » atteint ici son paroxysme. Dorénavant, vous n’aurez nul besoin de vous cacher pour regarder des films érotiques.
Sur le plan graphique,
Rumble Roses est de toute beauté. Les nénettes sont joliment modélisées. Malheureusement, si l’ensemble graphique est très agréable, on ne pourra pas en dire de même pour la bande-son qui s’avère très moyenne. Mis à part le thème musical d’entrée sur le ring de Reiko Hinomoto tiré de
Dance Dance Revolution, le reste est peu convaincant.