Avec son statut de jeu gratuit pour le mois de février, #IDARB crée en quelque sorte la surprise, même si bien des joueurs n'adhéreront pas à un concept très simple à la limite du mini-jeu.
Vous vous souvenez de l'espèce de mode football dans Rayman Legends ? Hé bien, #IDARB, c'est un peu la même chose, mais en tout de même plus travaillé. Le principe est ultra simple : vous prenez une arène 2D, quelques joueurs répartis en deux équipes, une balle au centre, et deux cages de chaque coté symbolisant les buts. Vous avez compris le concept. La différence ici avec le délire de Michel Ancel, c'est que le feeling demande beaucoup plus précision car l'arène est beaucoup plus large en hauteur comme en largeur, et qu'il y a de nombreuses plates-formes pour faire évoluer nos avatars, qui sont autant d'obstacles pour que la balle atteigne le goal. Le gameplay, très rapide, est tout aussi simple puisque l'on a un bouton pour se déplacer, et un autre pour lancer la balle après avoir visé, sachant que ce bouton servira également à « attaquer » pour que l'adversaire se délaisse de son précieux. Quelques bonus/malus viennent parfois s'immiscer, comme une inversion des commandes pendant quelques secondes, en plus de la prise en compte du fait que l'on peut marquer davantage en tirant de loin et que le score est multiplié si la balle fait quelques rebonds avant d'atteindre les cages.
Jouable jusqu'à huit (posant un véritable foutoir à l'écran au point d'avoir envie de privilégier le 3VS3), #IDARB tient surtout son originalité par son aspect très connecté et personnalisable. Ainsi, chaque partie crée un code qui, associer au hashtag du jeu, permet aux utilisateurs de Twitter & Twitch de modifier la partie en temps réel, par exemple pour faire tomber la neige ou assombrir le terrain de jeu (chose que l'on pourra évidemment désactiver pour la compétition pure). Dans le même ordre d'idée, si le jeu propose déjà de nombreuses équipes, il est tout à fait possible de créer son propre avatar pixel par pixel pour autoriser tous les délires possibles, à s'échanger ensuite via QR Codes (Kinect obligatoire pour le coup). Même chose concernant les musiques d'ailleurs, pour pouvoir ainsi varier l'ambiance de chaque partie.
Et ce ne sera clairement pas du luxe vu que outre ces quelques aspects de customisation, #IDARB ne propose tout simplement aucun contenu digne de ce nom. En fait, si l'on met de coté le mode solo (totalement inutile) et le mode pari (idem) où l'on mise sur une équipe lors d'un match entre IA, on se rend compte que le produit se résume ainsi : un mode de jeu, une carte. Voilà. Alors oui, c'est indéniablement fun et il y a de quoi se taper quelques belles tranches de fous-rires en soirées (quand ce n'est pas des crises de nerfs) mais difficile de voir si l'intérêt sera maintenu sur le long terme hormis si un réel hype se crée en compétition.
Les plus
Les moins
+ Indéniablement fun
+ Assez profond au final
+ L'aspect connecté et la possibilité de personnaliser à loisir
+ 1000G ultra facile
- Le bordel à 4VS4
- Un seul mode
- Une seule carte
Conclusion : Les fans de parties multis tiennent un bon produit avec #IDARB, accessible mais profond en plus de proposer une certaine courbe de progression. Le titre pêche en revanche sur son contenu des plus limités et à moins de vouloir sérieusement envisager la compétition officielle, probable qu'on ne le ressortira qu'une fois tous les x mois lorsque l'occasion se présentera en soirées, tel un appareil à raclettes.
7/10
add a review
We allow you to add your own review of a game you have played. Moderators are allowed to delete your review if you do not respect the following rules :
- Your review don't have to be too short or too long (around 4 to 20 sentences).
- Your review need to be understandable. Avoid text errors.
- Like for the boards, flooding, racist content, pornographic links or image links, or warez content is forbidden.