Alors que le quatrième épisode est disponible en Europe depuis quelques mois, on accueille aujourd'hui le fameux remake du tout premier, sorti à l'époque sur DS.
Une toute petite poignée d'européens gardent peut-être un bon souvenir d'
Etrian Odyssey et pour cause : non seulement il s'agissait du seul épisode de la trilogie à sortir chez nous, mais il avait l'honneur d'être totalement traduit en français. Le bonheur, qu'on ne retrouve plus aujourd'hui, Nintendo (éditeur à l'époque) ayant laissé sa place à NIS America qui évidemment n'avait pas les droits pour reprendre le boulot effectué et n'avait comme d'habitude aucune intention de s'y atteler soi-même, offrant du coup un jeu en anglais, jusque dans les doublages d'ailleurs assez dégueulasses. Car oui, il y a des doublages contrairement à l'original, et d'une certaine utilité puisque toute la justification du terme « remake » vient tout simplement du fait d'avoir repris toute la base initiale en l'englobant cette fois d'un vrai background avec donc un petit scénario très classique, une foule de dialogues et des personnages qu'on ne sélectionne plus dans un listing, intégrant directement l'histoire avec pour chacun sa personnalité et sa propre classe attitrée. Plutôt sympa pour offrir une seconde jeunesse à un titre qui ne manquait déjà pas de qualités à l'époque.
Mais pour le reste, c'est exactement la même chose qu'avant à quelques broutilles près avec toujours des donjons bien longs à traverser, les combats aléatoires hormis les FOE qui peuvent vous poursuivre, l'expérience, le loot, les compétences, la carte à dessiner soi-même... Bref, du
Etrian Odyssey brut. Notons d'ailleurs que ceux qui ne veulent pas être embêté par un pseudo scénario, et qui n'ont pas touché à l'original, peuvent justement sélectionner le mode classique dans le menu, offrant exactement la même expérience que sur DS, la 3D relief en plus. Prenez tout de même garde en essayant de passer d'un mode à l'autre : il n'existe qu'un seul slot de sauvegarde dans la cartouche. Enfin, on signalera rapidement la présence d'un mode facile pour les moins courageux, voir inversement d'un mode difficile pour les plus fous qui n'ont pas peur d'enchaîner les allers-retours pour dormir à l'auberge vu le challenge.
Les plus | Les moins |
+ La formule Etrian
+ Le choix dans la difficulté
+ La durée de vie
+ Un épisode scénarisé
+ Toujours aussi sympa de dessiner soi-même la carte | - En anglais
- Rien de neuf dans le fond
- Une seule sauvegarde |
Conclusion : Aussi excellent soit-il, Etrian Odyssey Untold s'adresse uniquement à ceux n'ayant pas touché à l'original sur DS. Si l'apport d'un background change évidemment quelques points, dont principalement l'obligation d'avoir des coéquipiers pré-sélectionnés, le cœur du jeu reste lui le même qu'à l'époque. Dommage, une fois de plus, pour l'absence de traduction.