Après coup, Lord Lanning semble regretter le coup de Oddworld Soulstorm dans le PS Plus
Nombreux sont ceux qui vantent les mérites des services à abonnement, capable de faire décoller un projet multi (on en parle de Rocket League ?) ou de sauver l'audience d'un titre qui n'a pas suffisamment percé, comme récemment avec Marvel's Guardians of the Galaxy sur le Game Pass, dont Eidos Montréal accueille à bras ouverts le nouveau public (qui sait, en cas de deuxième épisode…).
Et il y a d'autres cas de figure, rares il est vrai, mais notable, avec aujourd'hui Lorne Lanning, créateur de la franchise Oddworld qui lors du dernier podcast « Xbox Expansion Pass » avoue après coup que le fait de placer Oddworld Soulstorm Day One dans le PS Plus n'était peut-être pas une si bonne idée, et même quelque chose de « dévastateur » en terme de revenus selon ses termes.
Dans le détail, l'homme déclare avoir signé le deal avec Sony lorsque la PlayStation 5 rencontrait des problèmes de stock (c'est toujours le cas en passant) et qu'en début de carrière, placer Oddworld Soulstorm sur ce type de service n'aiderait qu'à faire gagner la licence en popularité avec une estimation de 50.000 à 100.000 unités téléchargés « gratuitement ».
Mais avec un report de dernière minute (donc un parc de PS5 finalement plus important) et visiblement l'incapacité à analyser le poids des services de jeux à la demande, le studio s'est retrouvé dépité en constatant que le titre avait été téléchargés via le PS Plus « plus de 4 millions de fois ». Certes, les ventes n'auraient pas été aussi énormes, mais Lanning se rend compte qu'un nombre trop important de fans se sont retrouvés dans l'offre là où ils auraient acheté le jeu directement s'il n'avait pas été placé dans le service, ou du moins pas à sa sortie.
Nous sommes ici dans un podcast Xbox donc il est évident que l'homme vise également le principe du Game Pass (et plus accessoirement le Games With Gold), prouvant que ce système ne fait pas de miracle auprès de tous.
Selon VGC, il faut également noter que PlayStation propose dans la quasi-intégralité des cas des frais uniques pour placer un jeu dans ses services, là où Microsoft peut se montrer plus souple selon les négociations. Certains arrivent notamment à se faire payer en nombre de téléchargement ou du nombre d'heures jouées via le service.