La rumeur de fin de semaine dernière est confirmée : plus personne au monde ne pourra racheter Electronic Arts même avec le plus gros chéquier du monde, l'entreprise venant de sortir du marché boursier contre 55 milliards de dollars à refiler aux désormais anciens actionnaires.

La liberté, mais relative puisque pour réunir cette somme, Electronic Arts a dû quémander l'argent de trois société d'investissement, à savoir Silver Lake, Affinity Partners (toutes deux US) et enfin le fonds public d'investissement d'Arabie Saoudite. Il faut savoir également que sur les 55 milliards en question, environ 20 ont été obtenu dans le cadre d'un « financement par dette » auprès de la banque JPMorgan Chase, à rembourser au plus vite, ce qui on s'en doute peut rapidement avoir une répercussion sur le maintien par toujours très glorieux en dehors du sport (doit-on reparler de Bioware ?).

Dernier détail et non des moindres : comme toute société non cotée en bourse (Valve en simple exemple), EA ne sera donc plus dans l'obligation de publier le moindre résultat, et ne dressera qu'un simple rapport dans un mois, sans conférence envers des actionnaires qui n'existent plus.