Un programme de soirée, balancé à la volée vingt-quatre heures plus tôt par Didier Deschamps dans une salle du coin : pas de choses « nouvelles » , mais des choses « différentes » . L’objectif de ce France-Islande, coincé entre deux joutes de Ligue des nations, était multiple : c’était le jour d’après les festivités, celui de la retour à un quotidien qui ne peut être tout à fait normal, l’occasion d’un détour en province, une nuit pour tester de nouveaux cocktails et voir ce que ça donne... En 2018, un match amical est rare, presque un luxe, alors tout le monde a foncé tête baissée, sans prudence, même si Deschamps avait prévenu que les Bleus s’apprêtaient à retrouver un adversaire « indestructible » .
Si indestructible que l’Islande restait, avant de poser ses valises à Guingamp, sur une série de quatre défaites consécutives, une élimination dès le premier tour au Mondial et cavalait après un succès depuis le mois de janvier dernier et une victoire face à l’Indonésie... Effrayant, donc. Puis, on a compris l’avertissement : peut-être que le sélectionneur tricolore avait senti le coup venir. À la demi-heure de jeu, jeudi soir, Raphaël Varane et Hugo Lloris se sont brouillés sur une intervention dans la surface. Un signe : trois minutes plus tard, le capitaine français a été retrouvé au sol, sur sa ligne, seul. Un coup d’œil sur la droite, Birkir Bjarnasson vient de prendre les clés de la soirée (0-1, 30e). Que se passe-t-il ?
La tournée du père Noël
La question aura plané au-dessus du Roudourou tout au long d’une première période sans saveur, où l’équipe de France, finalement privée au coup d’envoi de Kylian Mbappé, légèrement touché à la cuisse, a livré une réponse : lorsqu'on retire quelques boulons, la voiture commence à dérailler sévèrement. Sur les ailes, notamment, où Deschamps avait décidé de titulariser Ousmane Dembélé et Florian Thauvin, deux types qui ont longtemps cherché à enclencher le rythme qui est le leur en club, laissant Antoine Griezmann prendre le contrôle d’une platine offensive rouillée et qui n’aura fait jaillir que deux frappes cadrées lors des quarante-cinq premières minutes. Une misère, malgré une paire Nzonzi-Pogba au rendez-vous. Derrière ? D’autres galères : Benjamin Pavard qui coince toujours défensivement, Lucas Digne qui aura erré la majorité du temps sur son côté gauche en vain à l’exception d’un centre parfait sur une tête décroisée de Griezmann (18e), et Presnel Kimpembe, lâché aux côtés de Varane à la suite de la blessure d’Umtiti et avalé sur l’ouverture du score islandaise... Cette virée à Guingamp, terre du président de la FFF, Noël Le Graët, devait être une tournée générale : on a vu une distribution de cadeaux hallucinante.
Les acrobates au sol, Mbappé s'envole
De quoi fermer le visage de Deschamps, mais pour quelles conséquences ? Devant au score, l’Islande aurait pu plier l’affaire avant les citrons sans notamment une quadruple parade de Lloris avant la pause (37e), entre autres secousses. Aux points, on a malgré tout vu un micro réveil : une frappe flottante de Thauvin dès le retour des vestiaires (52e) et une tête de Griezmann magnifiquement éteinte par Halldórsson derrière (53e). Au contenu, le script nous a d'abord servi une douce continuité, les Bleus se montrant facilement pliable défensivement et encaissant avant l’heure de jeu un deuxième but logique sur une tête délicieuse de Kári Árnasson (0-2, 58e), laissé libre par Kimpembe.
Moment choisi par Didier Deschamps pour sortir de la boîte Mbappé et Lemar, quinze minutes après avoir rangé Varane pour dégaîner la carte Zouma : la première relance du milieu madrilène aura découlé sur une balle de 3-0 offerte à Sigurdsson (63e). La chance des Bleus, jeudi soir, aura été que le public guingampais n'était pas venu voir un match de foot, mais un spectacle de cirque : peu importe le contenu, le Roudourou voulait voir des champions du monde, quitte à se qu'ils se cassent un peu la gueule. Ce qu'on a pensé voir, pour la première fois depuis la défaite subie face à la Colombie (2-3) en mars dernier : c'était avant l'entrée musclée de Ndombele et le show Mbappé, qui aura livré une dernière demi-heure à sa mesure, tranchante dans les appels, brillante dans le toucher et décisive. D'abord décisif sur la réduction du score contre son camp de Eyjólfsson (1-2, 86e), le Parisien aura ensuite égalisé sur penalty (2-2, 90e). Histoire de sauver la face d'une drôle de fête.
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commentaires (23)
Un match pauvre dans l'ensemble (pas surpris cela dit, vu le calendrier).
Mbappe = héros
Sans rigoler, on voit la différence quand Kanté Et Matuidi ne sont pas là au milieu
Hélas pour l'OL, il sera certainement vendu aux Anglais l'été prochain.
Oui, c'est bien dommage, je préfère perdre avec des mouvements fun et du panache, que gagné avec un jeu classique et plein d'ennuis. J'irais pas dire jusqu'a dégueulasse (si ce n'est leur salaire, je ne serais jamais d'accord), je dirais plus qu'ils jouent sur leurs individualités fortes de l'équipes qui les sauvent. Ils n'ont plus besoin de sous maintenant qu'ils sont millionnaires, ils ont besoins maintenant de jouer pour leurs plaisirs et ceux qui les regardent, car le sport c'est avant toute chose, un jeu.
Même M bappé était pas dans son assiette (beaucoup de mauvais choix et de perte de balle mais comme c'était moins pire que d'autres on retiendra les plus mauvais), bien sur on retiendra ses 2 buts mais c'était un CSC et un peno.
Les Islandais ont été généreux et combattifs et solidaires...ce minimum pour le haut niveau qui a manqué à la France.
l'EDF ne perds pas mais c'est surtotu du fait des mauvais choix d el'entraineur Islandais:
3 changements de la 71 à 81 ème le tout avant le but pleind e réussite d'M bappé.
Sans ces changements qui ont déstabilisés le jeu Islandais pas sur que la France revienne au score.
Enlève juste N Golo et tout s'effondre. Il est le vrai pilier de l'équipe.
Pas un cadeau pour les nouveaux joueurs incorporé dans une équipe sans envie très loin d'être type. Je dirai qu'en fait c'est Digne le plus grand perdant car c'est justement quand même au niveau défensif que tu es testé en tant que défenseur.
Kimpembé est resté dans le vestiaire du parc des princes, c'était son frère c'est pas possible.
Dernière chose: la mafia Legraet et son match pourri dans un bled paumé...bravo cela aide d'être le patron de la FFF.
Non mais c'est un constat générale. A quand remonte notre dernière défaite ? Même contre l'Allemagne soit on fait match nul soit on gagne. Donc oui je maintiens on est très dure à battre.
l'EDF ne perds pas mais c'est surtotu du fait des mauvais choix d el'entraineur Islandais:
Ça ça veut rien dire. Une équipe c'est quoi ? C'est les joueurs et l'entraineur. Un entraineur, nottament ses mauvaises décisions rend généralement l'équipe mauvaise.
Le match nul est logique. Surtout quand on pense à leur premier but assez discutable (faute sur Kipembe non sifflé qui sème la confusion).
En réalité, si ils ont perdu c'est parce que quand on passe à la vitesse supérieur (entrée de mbappé, ndombele, lemar etc) ils tiennent pas deux secondes face à nous.
Ensuite : Enlève juste N Golo et tout s'effondre. Il est le vrai pilier de l'équipe.
Ngolo n'était pas le seul absent de l'équipe. L'absence d'Hernandez et Umtiti et la présence de thauvin (phase de test) + l'entrée tardive de mbappé fait que c'était une équipe de France assez remanié donc diminué. Donc non l'absence de Ngolo Kanté n'est pas la seule explication ici.
Ce n'est pas les entrées qui ont fait la différence, on a seulement été moins mauvais.
Malgré les entrées l'équipe n'a pas été transcendante non plus.
M bappé marque sur un csc et un peno c'est pourtant simple à comprendre.
L'entraineur Islandais a déséquilibré son équipe...apparement il faut rappeler que l'Islande c'est à peine 350 000 habitants...si on enlève les femmes (vu qu'on parle d'une équipe masculine) c'est 175 000...et si on enlève les trop jeune et les trop vieux....
C'est un pays avec un vivier absolument quasi faible. Donc pour avoir une équipe compétitive cela relève quasiment du miracle.
Alors trouver 11 gars qui tiennent tête à la France! Chapeau...si en plus faut croire 2 secondes que changer 3 gars de l'équipe en moins de 10 minutes n'aura aucun impact c'est amusant! Et que Deschamps avait lui commencé à changer beaucoup de joueur depuis presque le début de la seconde période.
En réalité, si ils ont perdu c'est parce que quand on passe à la vitesse supérieur (entrée de mbappé, ndombele, lemar etc) ils tiennent pas deux secondes face à nous.
Et on parle de qui? Griezmann, Varane, deux postulants au ballon d'or...genre donc ils tenaient pas contre eux... faut plutôt être sérieux deux secondes. Même M bappé n'avait pas été bon plus avant le coup du sort du CSC. Si ces mecs ne pouvaient pas tenir 2 secondes avec les cadors qui sont rentrées pourquoi le premier but est venu si tardivement?
Si l'entraineur Islandais gardait son équipe du 2-0 sans apporter les changements à partir de la 61ème...71ème...il restait environ 20 petites minutes à tenir pour ces derniers.
On dira simplement que c'est un match amical et qu'il a fait tourner mais sans cela l'EDF perdait cela me semble simple à comprendre, pas de motivations pas de résultats, c'est ce qui s'est passé avec la France qui n'a pas pris au sérieux son adversaire et a du pousser pour revenir au score, un match clairement à oublier mais qui aura pour mérite de tirer la sonnette d'alarme pour certains.
la faute sur Kimpembé?...j'aurais plutôt honte de réclamer quoi que ce soit, il s'est fait surprendre comme un débutant et pour un gars qui joue au psg et qui veut avoir une place de titulaire, la copie est totalement à revoir tellement il a pas été bon.
Et pour 40 millions, alors qu'il en vaut 65 si on négocie comme il faut. Mais bon, Aulas aime bien brader nos pépites à des clubs qui vont leur faire cirer leur banc, lâcher nos meilleurs joueurs au bout d'un an (Mariano) et promettre l'arrivé de grands noms en dénichant un attaquant qui a 20 matchs par saison dans les pattes en provenance d'une D2 néerlandaise. x)