Ces jeux qui mériteraient une suite

Kameo: Elements of Power fait partie de ces jeux qui ont connu un développement compliqué, on ne prononcera jamais le terme chaotique récurent à ces jeux qui changent de plateforme pendant leur développement parce que le résultat final s’avérera pour une fois très bon. En effet ce jeu a subit de plein fouet les conséquences du rachat du studio Rare par Microsoft en 2002. Kameo: Elements of Power devait à l'origine sortir en exclusivité sur Nintendo Gamecube, cette sortie à été annulée pour porter le jeu sur Xbox chose qui finalement ne s'est jamais faite puisque le jeu a finalement vu le jour sur Xbox 360 le 2 décembre 2005 en Europe. Il a fait partie du line up de lancement de la Xbox 360 et a permis de faire apparaître les capacités des consoles Next Gen de l'époque.
Le synopsis de Kameo: Elements of Power.
Kaméo, l’héroïne du jeu va hériter de sa vraie mère d'un pouvoir très particulier, elle sera capable de se transformer en différentes créatures chacune possédant des capacités propres. Kalus, la sœur adoptive de Kameo affiche une jalousie maladive envers cette dernière, surtout depuis que sa mère a préféré mettre sur le trône sa fille adoptive Kaméo plutôt que sa vraie fille, et cette jalousie va atteindre des sommets lorsqu'elle apprendra la nature du don offert à Kaméo. Dans un excès de colère elle va libérer Thorn, le roi des trolls et relancer une guerre datant d'un autre age qui opposait les elfes et les trolls. C'est là que Kameo la petite elfe entrera en jeu, elle profitera de ses nouveaux pouvoirs pour mettre un terme à cette guerre, réparer la folie de sa sœur et surtout jouer son rôle dans la destinée de ce conflit, Kameo a été apportée à sa famille adoptive par des Lutins Élémentaires, les 10 guerriers qui lui prêtent leur corps alors qu'ils étaient enfants...

Le gameplay de Kameo: Elements of Power.
Le jeu proposera d'abord un gameplay dit central, on est dans un jeu de plateforme 3D on ne peut plus classique si ce n'est que le saut n'est pas primordial et Kaméo est capable de voler au dessus du sol, en soit la petite elfe ressemble assez à une fée. Mais comme dit plus haut Kameo va pouvoir se transformer en plusieurs créatures, 10 pour être exact et de ce fait le gameplay central sera entouré d''autant d'autres gameplays qu'il y a de transformations. Ces métamorphoses représenteront 10 guerriers des 5 éléments de puissance (le fameux "élément of power") Le feu avec Cendre et Thermite, l'eau incarnée par Grand Bleu et Flex la nature personnifiée grâce à Frappedur et Piège, la glace cristallisée par Chila et -40° et pour finir la terre tremblera avec Major Ruine et Gravas. Les aptitudes des créatures pourront être upgradées tout au long de l'aventure.

Dans Kameo: Elements of Power il y avait un petit coté Story of Thor, ce jeu épique des consoles SEGA dans le quel Ali pouvait invoquer des esprits semblables à des génies et profiter de leur pouvoirs pour vaincre des ennemis ou accéder à des zones inaccessibles autrement. Dans la production Rare le coté Beat'em All de Story of Thor qui permettait à Ali de se débrouiller parfois seul à été remplacé par un besoin archi présent d'être tout le temps transformé lorsqu'il y a de l'action et pour le coup basculer d'une créature à une autre se fait dans une fluidité très bien amenée si bien qu'on se retrouve à maîtriser de plus en plus le jeu et switcher d'une créature à une autre à la volée pour vaincre les adversaires, escalader un mur, passer une zone dangereuse etc

Les features de Kameo: Elements of Power.
Dés les premières scènes du jeu on pouvait déjà voir que la Xbox 360 et dans son sillage la génération entière allait proposer des graphismes nettement au dessus des 128 bits. la finesse des textures était nettement au dessus de ce qu'on avait l'habitude de voir et le style Rare, à qui on devait des jeux comme Starfox Adventures, Conker ou Donkey Kong Country, se voyait à des kilomètre et allait parfaitement avec la direction artistique choisie et l'animation du jeu. On était émerveillé de pouvoir contrôler cette petite elfe volante au milieu d'un champ de fleurs qui se courbaient sur son passage, des lucioles lumineuses qui s'animait dans l'air autour de Kameo, il y avait un petit coté féerique dans le style du village Kokiri d'Ocarina of Time , la présence d'un cheval ressemblant beaucoup à Epona jouait aussi assez sur cet idée . Quelques passages nous permettait de voir que la nouvelle génération pouvait afficher plusieurs personnages en simultanées à l'écran avec une armée de troll mais sans aller dans la folie des grandeurs d'un Dead Rising. L'IA faisant elle aussi partie des points remarquables, Kameo: Elements of Power est en soit une belle démonstration de l'alliance maîtrisée entre ambition technique et style artistique.
A noter que le jeu propose une bande son signée John Williams et Howard Shore tout bonnement magistrale, une puissance digne des productions issues du monde du cinéma et qui rendent le jeu par moment assez épique.

Ce qui a dérangé dans Kameo: Elements of Power.
Cette production Rare était vraiment une réussite, le genre de production qui permettait à Rare d'appuyer encore plus (si tant est qu'ils en avaient encore besoin) sur l'idée qu'il suffit de regarder un de leurs jeux pour deviner qu'il a été pondu chez Rare, si bien qu'avec Kameo parfois on avait l'impression de voir du Nintendo chez Microsoft, en fait on avait enfin un jeu Rare original pour le compte de Microsoft. Mais en ayant repoussé ce jeu jusqu'à la sortie de la 360 le jeu a parfois souffert des limites inhérentes aux "démos techniques" de line up. Qu'on se comprennes bien, ce n'est pas une démo technique le jeu va nettement plus loin mais on a souvent l'impression qu'il pouvait aller encore plus loin parce que la console avait ce qu'il faut pour proposer le jeu au 19/20 voir 20/20. On passera sur la durée de vie plutôt moyenne et on pointera du doigt le fait que le gameplay a beau être rafraîchissant il n'en demeure pas moins assez imprécis à la longue et souvent couplé à un affichage brouillon où on nous noie sous les effets techniques, certes superbes, mais qui rendent l'action confuse. A noter quelques baisses de frame rate surtout lorsqu'on se retrouve face aux armées de trolls, on met ca sur le coup du jeu de line up et de la Next gen, ca allait encore ce n'était pas très gênant, mais on ne peut pas faire semblant de ne pas voir que lancement de Next Gen oblige, le gameplay a été un tout petit mis au second plan derrière la technique. De ce fait on est émerveillé devant Kameo: Elements of Power mais on ne peut s’empêcher de s'imaginer que ce jeu se devait et se doit d'avoir une suite encore mieux maîtrisée, ce jeu donnait le ton pour les jeux à venir du coté de Rare ! Oui on est exigeant... et alors !


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publié le 02/02/2016 à 16:21 par
iiii
oui
Maintenant visiblement Microsoft revient à sa politique pré Kinect