Chris Susen en personne, chef de projet chez LucasArts Entertainment, s’était déplacé au Laser Quest dans le 15ème arrondissement de Paris pour présenter à la presse vidéoludique son nouveau bébé : Mercenaries, un titre très prometteur.
Mélange de
Metal Gear Solid pour le côté infiltration (possible mais pas obligatoire), d’une pointe de
GTA pour la structure des missions et la liberté d’action, ajoutez à cela un soupçon de shoot, voilà en gros le concept de
Mercenaries, développé par
Pandemic Studios. Le soft propose au joueur d’incarner l’un des trois mercenaires disponibles à travers un contexte historique bien particulier : le traité de réunification de la Corée du Nord et du Sud est en passe d’être signé. Mais c’était sans compter sur l’avidité du Général Song qui, grâce à un coup d’Etat, prit le contrôle de la Corée du Nord et menace à présent le monde. En clair, il s’agit ni plus ni moins de la peur omniprésente au 21ème siècle : le chantage nucléaire. La diplomatie ayant échouée, une seule solution se présente aux défenseurs du monde libre : arrêter le général et ses lieutenants, et c’est précisément là que le joueur entre en jeu. Il incarne donc un mercenaire, un professionnel spécialisé dans toutes les techniques de combat et de maniement des armes et n’a qu’une seule mission : stopper le général et ses 52 associés, des fous dangereux qui n’ont que faire de la pitié et ne connaissent nullement l’existence de mot paix. Mais attention, notre mercenaire n’est pas seul sur le champ de bataille. L’armée chinoise, la force internationale, l’armée sud-coréenne mais aussi la mafia russe : le joueur devra composer avec ces alliés ou ennemis potentiels. Voilà en ce qui concerne la base historique du jeu, voyons à présent ce que cela donne en terme de visuel et de
gameplay.
Aucun journaliste n’a pu s’essayer à la version présentée, c’est Chris Susen qui s’est chargé de nous faire une petite démonstration du potentiel du jeu, et ce que l’on peut dire à coup sûr, c’est qu’il en a. Tout d’abord, graphiquement, on peut observer des environnements en 3D temps réel immenses et entièrement interactifs : tout ce que l’on voit peut être utilisé, volé ou détruit ; c’était un vrai bonheur de voir Chris détruire des bâtiments gigantesques ou se plonger dans la cabine du tireur d’un énorme tank. De plus, le moteur est un vrai petit bijou, le jeu est très beau et les effets météorologiques sont impressionnants : on a pu voir de légers flocons de neige tomber sur le mercenaire que contrôlait Chris et c’était très agréable à l’œil. Autre performance : les combats ; ce que l’on peut dire, c’est qu’ils sont explosifs, jamais un joueur n’aura eu recourt à une telle puissance de feu grâce à un arsenal extrêmement complet comprenant fusils, mitrailleuses lourdes, lance-roquettes et autre C4. Mais le point sans doute le plus attractif pour tout destructeur qui sommeille en nous est le soutien tactique que l’on possède : notre mercenaire balance un fumigène et un hélicoptère arrive illico en nous apportant ce qu’on lui a commandé, allant du tank au bombardement d’une zone précise ou encore un ciblage laser… Le
gameplay est relativement libre puisqu’on peut remplir ses objectifs de missions de deux manières différentes : en mode infiltration ou en mode destruction totale. Une grande majorité de joueurs devraient donc y trouver son compte.
Un autre point fort en terme de
gameplay : tous les véhicules rencontrés sont utilisables et ils seront présents par dizaines dans la version finale allant du char d’assaut à l’hélicoptère de combat, on a d’ailleurs pu voir Chris l’utiliser dans le niveau présenté et je peux vous dire que cela donnait envie ! Un autre point essentiel : nous ne sommes pas seuls. Le mercenaire peut accomplir des missions pour la mafia russe, aider l’armée chinoise, soutenir puis trahir les généraux sud-coréens. Le joueur est totalement libre de ses décisions et seule la réussite de l’objectif compte et pour cela, tous les moyens sont bons et permis. Cependant, certaines de nos actions pourront avoir des répercussions, notamment sur notre prime : si l’on tue des civils sur les champs de bataille, des journalistes parleront de nous, et pas en de bons termes, prudence donc. L’aspect monétaire est donc un point essentiel car après tout, la seule ambition d’un mercenaire est de se faire le plus d’argent possible. De nombreuses quêtes secondaires seront d’ailleurs là pour nous aider à gagner plus d’argent pour pouvoir s’offrir plus d’artillerie mais elles permettront également d’obtenir des armes encore plus dévastatrices. Enfin, en ce qui concerne la bande sonore du jeu, ce que l’on a pu entendre était très agréable, notamment les bruitages qui sont criants de réalisme ; les musiques d’ambiance ne sont pas non plus des plus banales puisque c’est monsieur Michael Giacchino, qui rappelons le a travaillé sur les
Medal of Honor et
Call Of Duty mais aussi sur la série télé
Alias et le film d’animation
Les Indestructibles, qui les a orchestrées.
Mercenaries est donc sans aucun doute un titre à attendre de pied ferme pour les possesseurs de PS2 et de Xbox. Le soft s’annonce comme des plus prometteurs grâce à des graphismes superbes, un gameplay qui semble à toute épreuve et une bonne durée de vie. Mercenaries débarquera le 18 février 2005. On espère que la version finale sera à la hauteur de nos espérances mais avec ce que l’on a pu voir, il y a de fortes chances.
publié le 07/11/2004 à 18:09 par
Gamekyo