Après une très brève partie de Kaiho Shojo dès la réception du jeu, j’ai enfin testé un peu plus en profondeur Guild01.
Pour ce qui est de Kaiho Shojo donc – le jeu de Suda – c’est plutôt très sympa ! Le gameplay est accessible : on utilise le stick pour se déplacer, L avec le stick pour les déplacements de côté ou cibler les ennemis. Et pour viser, c’est au stylet : maintenir le stylet sur l’écran pour sélectionner les ennemis sur lesquels tirer, et relâcher pour balancer la sauce. En plus de ça y’a quelques actions « QTE » à réaliser au stylet notamment pour les finish contre les bosses. Ça se joue sans problème, même sans connaître un mot de japonais. Après évidemment on perd tout le contexte et le scénario du jeu, ce qui est quand même bien dommage pour un jeu Suda. Mais le jeu reste fun !
Passons maintenant à Crimson Shroud, par Matsuno… ou alors en fait non, parce que là c’est un RPG-plateau quasi-uniquement textuel et donc totalement injouable pour un non-jap. Je pourrai donc rien dire sur ce jeu, si ce n’est que les musiques sont vraiment classes.
Vient maintenant la simulation de bagagiste, Aero Porter, par Yoot Saito (aka monsieur Seaman et Odama). Un jeu de puzzle qui se résume à faire entrer les bagages dans les bons avions grâce aux tapis roulants… et autant dire que c’est vraiment excellent ! Moyennant peut être les quelques subtilités que je n’ai pas encore assimilé, le gameplay est assez simple : vous avez une série de n plateau roulants de couleurs différentes, les uns au dessus des autres, chacun étant associé à un avions donné. Les bagages (de même couleur que les plateaux) arrivent alors sur le plateau du haut et le but est donc de les faire descendre sur le plateau de la bonne couleur : il faudra appuyer sur R au bon moment pour faire descendre une rampe pour que le bagage passe au plateau inférieur, sachant également que cela fera descendre la rampe de TOUS les plateaux. Si un bagage est descendu trop bas, pas de soucis : le bouton L permettra d’ouvrir une rampe (sur tous les plateaux aussi cette fois) qui permettra de faire passer les bagages au plateau supérieur. En avançant dans le jeu, les couleurs comme les plateaux se multiplient et le travail se corsera donc. Un jeu super prenant, certainement mon coup de coeur parmi les 4 !
Et enfin, la déception, Rental Bukiya de Omasse, par Yoshiyuki Hirai… déception parce que le jeu est tellement énorme que ça me dégoûte qu’il soit dispo qu’en japonais pour le moment ! Après une intro des plus sexy, le jeu vous met dans la peau d’un marchand d’arme et de son forgeron qui devront donc créer des armes pour les aventuriers de passage. Le jeu se découpera alors en plusieurs phases : la création de l’arme correspondant à la demande du héros (c’est la partie jeu musical ; il faudra forger en rythme pour obtenir de bonnes stats pour l’arme), s’en suivra une partie entièrement textuelle où le marchand suivra la progression du héros via une sorte de twitter, et sera informé dès le moment où le bosse sera vaincu. Après ça, il y a un peu de gestion (améliorer les armes, récupérer de nouveaux matériaux pour forger de nouvelles armes, choper de nouveaux contrats, etc.). Le gameplay a l’air plutôt riche, et l’univers parodique assez sympa, mais on ne pourrait profiter pleinement du jeu qu’en ayant une assez bonne connaissance du japonais…
En sachant tout ça, on ne peut espérer qu’une sortie en Europe même si, sans parler jap, le jeu est déjà très bon !
Oui : y'a un shoot'em up, un puzzle-game, donc la moitié des jeux est appréciable sans connaître le jap. Pour Rental Bukiya de Omasse c'est jouable, éventuellement avec un guide à l'appui (s'il en existe ?) mais même sans c'est faisable et on peut l'apprécier (pas à 100% c'est sûr).
lou>>>je pense que c'est un ensemble de jeu qui fait qu'on aime ou on n'aime pas.
Apres l'avis est subjectif.
mais comme il décrit assez bien les parties qu'il a bien compris.
ça nous donne envie aussi.
Apres l'avis est subjectif.
mais comme il décrit assez bien les parties qu'il a bien compris.
ça nous donne envie aussi.