Pour toute plainte sur cette blague de merde veuillez adressez vos doléances @Milk
(Re)découvrir des titres sortis il y a quelques années est l'occasion de parfaire sa culture vidéoludique mais aussi de se remémorer certains contemporains des jeux en question. En jouant à Split/Second Velocity, il m'est paru évident que les développeurs étaient très au fait de ce qui se faisait dans l'industrie à l'époque. J'ai été agréablement surpris de voir que Split/Second Velocity est loin d'être le jeu de Série B auquel je pensais avoir affaire.
Black Rock fait partie de cette catégorie si spéciale des développeurs de perles vidéoludiques britanniques qui ont fourni les meilleurs jeux de courses de l'ère PS360, et qui ont été victime de l'imbécilité/cupidité (sadisme ?) de leurs éditeurs.
Damnés ou pas, que ce soit Studio Liverpool (WipEout, Formula 1), Evolution (Motorstorm, DriveClub), Slightly Mad Studios (Project CARS) ou encore Codemasters (Colin McRae, Dirt), les British ont prouvé qu'il étaient les maîtres du racing, arcade comme simu, mais toujours accessibles et surtout FUN. Et que souvent, le talent a tendance a être récompensé par des licenciements massifs suivis de dépôts de bilans pures et simples. C'est ce qui est arrivé à Black Rock en 2011, peut après la sortie de Split/Second Velocity. Ca ne nous rajeunit pas !
Ce jeu est disponible sur PS3, XBOX 360, PC et... PSP !!! La suite initialement prévue ne verra jamais le jour...
Pour ceux qui en réclament encore, par contre, Pure est un jeu de quad off-road et une perle absolue sur PS360 et PC également, toujours développé par Black Rock, sorti en 2008.
Split/Second est un racer arcade pure basé sur un concept simple : au lieu de ramasser des items à la Mario Kart pour les envoyer sur ses adversaires, un peu à la Blur, on fait exploser le décor (!) à des endroits précis en se servant d'une jauge de pouvoir à trois paliers. Utiliser un palier permet d'actionner des grues, de faire reculer des bennes à ordure en plein dans le passage, de déchaîner des scuds tirés depuis des hélicoptères, sur les adversaires qui auraient la mauvaise idée de se placer dans votre collimateur. Utiliser les 3 paliers, par contre, permet de provoquer un cataclysme, comme le crash d'un avion de ligne, l'échouage d'un paquebot ou l'effondrement d'une tour-château-d'eau en plein sur la piste. Ceci ayant pour conséquence de modifier drastiquement le tracé du circuit. Evidemment, la surenchère pyrotechnique est de rigueur.
Vous trouverez également des raccourcis à débloquer, comme le nom du jeu l'indique, en une fraction de seconde, en activant un QTE (pression du bouton X sur PS3) et en négociant le passage avec doigté. Il sera également possible d'effectuer un replay des plus belles action en appuyant sur L1 une demi seconde après les faits.
Bien sûr, faire exploser une station service sur la route qu'on s'apprête à emprunter est à double tranchant, et il n'est pas rare de se ramasser sur les obstacles qu'on a soi-même dressés.
Il faudra aussi être fair-play et accepter d'être parfois le dindon de la farce, l'ordinateur pouvant vous faire subir les mêmes méchancetés que vous infligez aux autres.
C'est là où le concept enthousiasmant sur le papier montre ses limites. En effet, le spectacle nécessite un certain recul, tout comme l'activation des explosions d'ailleurs. Quand on est touché, on sait qu'on subit une attaque, c'est le foutoir, mais on ne profite pas vraiment du spectacle visuellement.
Les crashs sont ainsi peu intéressants, loin derrière ce que Criterion avait réussi des années auparavant avec sa série Burnout (à laquelle le genre racing arcade de l'ère PS360 doit beaucoup).
On ne croirait pas comme ça, mais il s'agit bien d'un jeu britannique et non d'un show à l'américaine. Ca pète dans tous les sens, le prétexte pour ces excès étant une "série" télévisée. Le présentateur sert de tutoriel au joueur tout au long du mode campagne (Burnout, je vous dis...). La présentation est halletante et on ne peut s'empêcher de penser "FUCK YEAH, 'MURCA" à mesure que l'on débloque des voitures plus vroum-vroum-tuning les unes que les autres. Dans l'esprit BulletStorm, c'est du grand n'importe quoi et c'est gratuit.
Côté gameplay, c'est propre, accessible, très arcade. Les véhicules sont faits pour déraper comme un savon sur une peau de banane.
Toutes les données sont présentes à même le chassis, comme le nombre de tour et la position par rapport aux concurrents, ce qui n'est pas sans rappeler l'interface graphique géniale d'un certain Dead Space sorti à la même époque.
Le jeu vous encourage à avancer en vous informant texto sur le temps qui vous sépare du prochain concurrent à doubler/éliminer. Des messages vous gratifient suite à l'exécution d'un saut ou d'un dérapage impressionnant. Là encore, on est dans du Burnout tout craché.
Techniquement, sur PS3, c'est impressionnant. Ce n'est pas Project CARS ni Gran Turismo 6, mais il faut aussi prendre en compte la pléthore d'éléments destructibles qui volent dans tous les sens. Ainsi, le motion blur fonctionne à plein régime, les ralentissements sont assez fréquents et le v-synch est assez gênant lors des cutscenes. L'aliasing est omniprésent.
Split/Second est clairement trop ambitieux pour la PS3, et pourtant il réussit son pari. D'autant qu'il se paye le luxe d'offrir un mode deux joueurs local en écran splitté !! Sur PC, il offre même une compatibilité 3D, ce qui doit être du meilleur effet quand un Boeing 747 vous fonce dessus de pleine face...
Les situations de jeu offertes par ce concept sont nombreuses. On retrouve donc le mode Elimination ou le dernier de la course explose toutes les 30 secondes jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un (et qui renverra à un certain Motorstorm...), le mode attaque aérienne qui est un parcours d'obstacles durant lequel un hélicoptère vous balance des scuds (en fait des mines rougeoyantes au sol mais mobiles) et qui vous forcera à anticiper un slalom serré, un mode explosion-nawaq où tout ce qui peut péter pète et où il faut faire le meilleur temps, un autre mode où on remonte un canal bétonné façon Los Angeles River et où il faut dépasser des camions... bref les situations sont déjantées, variées, et prétextes à cascades, explosions et échappées belles à un poil de cul près.
Peut-être pourra-ton reprocher à Split/Second quelques petites pertes de fluidités non pas dues au brave moteur du jeu mais tout simplement à la structure même du jeu, jamais vraiment jeu de course et jamais vraiment jeu de stratégie. Mais les critiques s'arrêtent là en ce qui me concerne.
C'est un défouloir jouissif et une super surprise dans un backlog encore trop conséquent. Hélas, trop de jeu tue le jeu et force est de constater qu'on n'a plus le temps de nos jours, quand on est gamer, de tout connaître et d'avoir tout fait. C'est dommage, quand on voit des titres comme Split/Second.
FUCK YEAH !!
[Petite aparté localisation]
La traduction est délicieusement débile et clairement le défaut majeur du titre. Je vous laisse apprécier cet échantillon représentatif qualitativement mais pas quantitativement, car il y en a plein d'autres.
Took first place ! [Sous entendu YOU ~~]
--> "A pris la première place"
(Online non testé, je ne sais pas s'il est disponible)
Salut, je me demandais si quelqu'un d'autre avait déjà eu ce problème sur sa PS3...
Je faisais la récolte de jeux PS+ mensuels, quand j'ai remarqué une lourdeur dans l'interface PS Store.
En revenant sur le XMB, c'était carrément lent. Puis, le menu s'est mis à défiler tout seul. En fait, il y a un lag des commandes de la manette vers la PS3. Ce n'est pas la première manette qui fait ça, alors je me demandais si c'était ma PS3 qui étaient foutue comme un vieux PC Windows ? :'(
Ma PS3 est une FAT 40 GB non-rétrocompatible PS2 de 2008, le pack Gran Turismo 5 Prologue.
Je m'inquiète de voir que personne ne parle de cette perle sur le Net. Les sites n'ont pas testé le jeu, les forums sont vides, pas de soluce qui pointe le bout de son nez, et youtube est vide...
Faudrait que les joueurs soient sacrément cons pour laisser passer un tel bijou. Pas d'excuse, il est sur 3 console différentes !
Quand je vois la folie qu'il y a eu autour d'un titre comme Journey et que celui-là ne fait réagir personne... Comme quoi, seul le hype peut faire bouger les moutons. Bêêêê.
C'est sans doute le titre le plus frais et le plus intéressant qui soit sorti ces 3 derniers mois. Il y a de tout, même des thèmes à la mode dans les jeux vidéo comme le mariage pour tous... Si.
Il y a des puzzle, des énigmes, de la progression, des truc à dénicher à la Uncharted, un easter egg de... Journey, justement.
Bref, ce n'est pas "un screensaver" comme j'ai pu lire un abruti le dire quelque part. C'est un vrai jeu avec des mondes créatifs et différents.
Quand je vois qu'on enscence un jeu comme Mario 3D land pour ses 4-5 pauvres idées noyées dans un gameplay éculé alors que celui-là on le boude...
C'est bien comme dans un mario galaxy, pourtant. On glisse de monde en monde et chaque univers est un nouveau terrain de jeu avec des découvertes. Ca reste un jeu PSN indépendant, la comparaison ne tient que pour l'émerveillement que le jeu procure, évidemment, je n'ai pas la prétention de dire que les jeux sont similaires.
Est-ce que quelqu'un a réussi à atteindre le niveau aquatique, et si oui, comment vous y êtes arrivé ?
Je viens de passer 3 heures dans NFS Most Wanted, le soi-disant Burnout Paraside 2 à la sauce Need For Speed.
D'abord, je n'ai jamais été fan de NFS, quelque soit la forme qu'il a pu prendre. Cette licence est pour moi synonyme de "mouais, peut mieux faire".
Même la démo de Hot Pursuit, pourtant développé par Criterion, m'avait laissé de marbre.
Que trouve-t-on dans ce Most Wanted ?
C'est un peu comme le passage du Burnout classique (si on peut dire qu'il y en a de classiques) à Paradise.
On est passé d'un Hot Pursuit avec des spéciales plus ou moins linéaires , des poursuites de flics avec des barrages, des voitures de licences, etc. à un monde bac à sable.
On a à faire à un Hot Pursuit en monde "ouvert" avec des panneaux à défoncer, des barrières, la nitro, etc. Tout pour nous faire croire qu'on est bien dans un Burnout.
Mais le coeur du jeu reste vide, ce creux désespérant qui se faisait ressentir déjà dans Hot Pursuit.
Que manque-t-il à ce jeu pour être Burnout Paradise 2 ?
La vitesse. C'est lent. Les voitures sont lourdes. C'est plus "réaliste" (ça reste une simulation de savonnettes - arcade pure, donc) mais moins fun.
La nitro est une "amélioration". Alors que la nitro est la base de Burnout. On doit donc en baver pour gagner les améliorations lors des courses et ansi disposer d'un arsenal complet et revenir défier ses amis à armes égales. Pourquoi pas Un petit côté free-to-play/facebook dans les leaderboards qui n'est pas mauvais.
Les stations essence qui remplissent la jauge de nitro. C'est où ? A la trappe. Fini les trajectoires calculées.
D'ailleurs, les courses deviennent... DES CIRCUITS. Facepalm, quoi. Avec des points de contrôle. Fini les raccourcis, fini de prendre l'avantage sur les autres en passant par un chemin de terre... Les zones sont restreintes aussi.
Il manque du kilométrage au tracé de la ville, et ça se voit sur la carte, ça se ressent au bout d'une heure. On est à l'étroit, la ville est trop petite.
Le level design est inspiré mais n'arrive pas à la cheville de Burnout Paradise. Pas de rampes pour des tonneaux accrobatiques, pas de trous sur les voies rapides pour sauter d'une autoroute à l'autre, très peu de panneaux, peu de garages, une architecture générale qui reste clouée au sol avec une pauvreté en reliefs.
La lisibilité est mauvaise elle aussi.
Les crashs sont ennuyeux. La preuve : jamais je n'étais gonflé par ces moments sur Burnout Paradise. Un bon ralenti, de la tôle froissée, des tonneaux exagérés mais crédibles (donc jouissifs). Là, licences oblige, qu'on nous dit, les voitures sont à peine froissées. Bon, le pare-choc peut traîner un peu. On sent que les mecs ont bataillé pour avoir droit à ça.. Mais sérieux ?
Heu, quand je fais un takedown, j'aimerais bien qu'on me le montre. Pas 3 seconde de latence après on m'informe qu'une pichenette s'est soldée par un takedown quelque part dans le rétroviseur. Burnout ralentissait le jeu, et faisait regarder sur le côté, reprenait la course, et c'était jouable et ça n’entachait en rien le cours des choses ! Encore une technique que Criterion n'a pas jugé bon de partager avec EA.
Je suis assez scandalisé quand je vois les créateurs de Burnout dire aux joueurs de se faire une raison, que Burnout ne reviendra pas, et de voir ensuite une pâle copie de Paradise sortir en grande pompe, mais bon... Ces mecs ne veulent tout simplement plus se casser le cul.
Les radars... Dans paradise, on courrait sur des sections de route chronométrés. Là, ce sont des radars... pas pareil.
Le mode showtime / crash... à la trappe.
Le passage mode multi/solo sans transition... à la trappe. Les deux modes sont complètement séparé.
Les intros WTF pour toutes les courses... Saoulantes. Pas fun pour un sou, complètement hors sujet, inintéressantes, pas drôles...
Les commentaires radio de la police... Je fais le jeu en français, ça explique peut-être le carnage. Mais les 3 phrases se répêtent en boucle et sont complètement tartes et niaiseuses.
DJ Diabolika n'a pas d'équivalent. Certains apprécieront. Ils sont cons. La narratrice via autoradio était une révolution de game design parmi tant d'autres dans Burnout Paradise. Elle donnait un sentiment de cohérence au monde dans lequel on était, tout en donnant des indications subtiles, sans "abattre le 4e mur", comme disent les anglophones. Bref, on n'avait pas trop l'impression d'un bot qui vous débitait du tutorial encore et encore. Un peu comme la fée dans Zelda. Certains n'aiment pas, ça peut même gêner à force, mais il faut dire que c'est une idée de game design admirable. A la trappe, tout ça, dans Most Wanted.
Les défis cascade, courses en marche arrière ont disparu... Peut être faudra-t-il creuser.
Ce jeu reprend en partie la nomenclature et les codes de Paradise sans jamais offrir sa richesse ni son plaisir de jeu....
Mon expérience de ce soir : PSstore mis à jour avec 1h30 de retard.
Téléchargement de NFS Most Wanted, 4Go, 3h30 !!!!!! Ma connexion n'est PAS le problème.
Installation... 10 minutes ou un quart d'heure.
Mise à jour obligatoire. 2 putains de gigas !! 2060 MB!!
Le téléchargement de cette màj a déjà échoué 5 fois.
Je ne veux pas jouer à un jeu qui n'est pas à jour, je veux pouvoir jouer en ligne avec toutes les options mises à jour, dès le début.
Mais heureusement que la connexion n'est pas obligatoire sur la console... Encore un cas qui prouve que le disque a de beaux jours devant lui.
Je pense aussi à la lenteur du PSN, et à la contradiction du téléchargement plus mise à jour derrière. Au fait, aussi, que l'un des arguments de vente du PS+ est de supprimer les mises à jour manuelles. Alors pourquoi forcer le joueur à se retaper la màj après le téléchargement d'un nouveau jeu ?
Attention hit en puissance qui passe inaperçu. Voici un nouveau Metroïdvania 2D, comprenez un jeu d'action/plateforme dans lequel vous incarnez un luchador mexicain.
L'univers reprend les clichés mexicains en les tournant en dérision (pensez Rrréniffer LopéS dans South Park).
Taco Taco Tequila, si. El pollo bonito ! Et les luchadores débiles du style "Bano" (Chiotte) qui a un masque en forme de chasse d'eau...
Les rires sont au rendez vous si vous aimez l'humour débile.
Inutile de vous spoiler, le jeu regorge de références assumées aux deux séries phares que sont Metroïd et Casltevania.
Guacamelee ajoute une pincée de beat'em all (mais juste une pincée), ainsi que de la plateforme hardcore digne de Megaman ou Supermeatboy, parfois.
Ce jeu est dispo pour 12 euros sur le PSN, 10 avec le PS+, et il est CROSSBUY, sur PSVita et PS3. Achetez l'un, obtenez l'autre. Les deux versions sont au même prix et il n'y en a pas une qui prime sur l'autre comme avec d'autres jeux du genre.
Vous pourrez même jouer en coop sur PS3 à 2, et utiliser la PSVita comme un contrôleur via le remote play, sur votre écran télé. La Vita affichera alors la map. La sauvegarde dans le cloud vous permettra d'interrompre le jeu et de le reprendre sur l'une ou l'autre des machines.
Ces fonctions ne sont pas franchement utiles vu la durée de vie du jeu, qui s'annonce d'une dixaine d'heure en y allant mollo.
Mais les idées sont fraîches, le gameplay hardcore, les graphismes attachants et chiadés...
C'est une bombe. C'est dommage que le jeu n'ait pas sa fiche sur le site, il est excellentissime. Achetez-le!
La PSVita est une console qui s'annonce formidable.
D'abord, parce qu'elle semble promouvoir des titres frais et accrocheurs tels que Escape Plan et Soundshapes, ou encore Little Deviants - dans une moindre mesure.
Ensuite, son Rear Panel est une trouvaille ingénieuse et un ajout audacieux qui promet un renouveau dans les façons de jouer, un rapport au ludisme propre à la machine, bref tout ce qu'on attend aujourd'hui d'une console (oserai-je dire d'un téléphone?) moderne. Il faut admettre que la DS de Nintendo a changé la donne pour toujours, avec des jeux qui VOUS font agir au lieu de simples images qui réagissent à des pressions de touches. On aime ou on aime pas, mais le "casual", un mélange d’interaction inversée et de simplicité condescendante a fait ses preuves.
Toutes les voix de la raison réclamaient un écran tactile et un deuxième stick analogique sur la PSPgo, une addition nécessaire qui crevait tellement les yeux, qu'il a fallu que SONY se prenne une gifle monumentale pour enfin accepter l'évidence : prenez le joueur pour un con, ils vous le fera payer, amèrement.
Histoire de se rassurer, la PSVita arrive avec une fournée de licences traditionnelles solides, avec en pôle position WipEout 2048 et Uncharted Golden Abyss.
Mais alors pourquoi n'ai-je pas du tout l'intention ni même l'envie de l'acheter en 2012?
Cela tient à une chose : les cartes mémoires.
Les cartes mémoires externes ne sont pas un mal en soi. C'est même une addition bienvenue, tant que le format n'est pas propriétaire. Non seulement SONY utilise un format propriétaire, mais en plus ils créent une carte mémoire uniquement compatible avec la Vita.
Pourquoi est-ce rédhibitoire pour le consommateur?
1) Le prix
La concurrence est nulle, le marché de ces cartes est chasse gardée de SONY et le restera longtemps. De plus, il n'y a pas de risque que les cartes partent chez la concurrence pour stocker du contenu distribué ailleurs. Vous avez acheté du stockage SONY, vous achèterez le contenu que SONY vous dit d'acheter.
Du coup, le constructeur japonais se lâche sur les prix. Allez-y, comparez! Comparez avec les prix des MMS sur les sites de vente en ligne, et dites-moi que ce n'est pas par avarice qu'ils ont imposé ce format.
2) La fragmentation de l'offre
Inutile de dire que tout le monde ne se paiera pas la même carte mémoire. D'un côté, les consommateurs sont libres d'investir le prix qu'ils veulent, de l'autre, cela aura surtout permis d'aligner le prix de la console nue à la hausse (oui, j'ai bien dit à la HAUSSE), en comptant sur le souci d'économie du consommateur qui achètera un format vite insuffisant. Ce genre d'offre est très bien réglé et calculé pour faire dépenser un maximum d'argent aux pigeons. Ça n'est pas un mal en soi, sauf quand on vous fait entrer dans un système fermé et anticoncurrentiel. On pourra, pour contrer cette dernière affirmation, rappeler que les jeux sont toujours présents en boutique, en boîte. Quelle est alors l'excuse de SONY? D'avoir le cul entre deux chaises mais aucun appui solide ni d'un côté ni de l'autre n'est nullement une qualité pour cette console. COMPRENDRE : on ne peut pas faire mine de donner le choix au client entre le dématérialisé et la boîte, et le forcer à prendre les deux, sans être taxé de fourberie à juste titre.
Mais le meilleur argument pour prouver la fragmentation de cette offre, c'est le fait que SONY s'étale à présent sur 4 types de stockage physiques différents (hors disques laser), chacun compatibles uniquement avec la machine à laquelle ils sont rattachés. Une aberration voulue par SONY.
3) L'excuse de l'investissement graduel brouillée par la qualité des titres.
Cette pénurie programmée de stockage ne fait pas seulement augmenter les prix, et ne crée pas seulement une situation ou aucun choix n'est idéal, elle rend votre carte obsolète d'emblée [pardon, si vous prenez une 16 ou 32 GB, le problème ne se pose pas], et paradoxalement, c'est à la qualité des titres qu'on le doit. Les titres sont aujourd'hui trop nombreux pour justifier d'une console à faible capacité de stockage. Il faut prévoir le DLC. Ensuite, qui veut investir à l'achat d'une console dans un accessoire plutôt que dans un jeu? Cela peut aller quand il n'y a qu'un bon jeu. Mais avec la Vita, on arrive à une situation où la ludothèque est bien fournie dès la sortie de la console, ce qui correspond à une console ayant déjà un an de présence sur le marché.
On peut se demander comment réagira le consommateur face à ces conditions inhabituelles. Je pense qu'à cause des cartes mémoire, la richesse de la ludothèque PSVita jouera contre elle à court terme, parce que, ne sachant plus où donner de la tête avec la multitude de titres prometteurs, on réalise que le mieux est d'acheter un stockage digne d'une console bien installée, c'est à dire un stockage à forte capacité.
La PS3 augmente la taille de son disque dur à mesure que sa ludothèque s'étoffe, je doute que la PSVita suive une logique similaire. Trop de bon jeux nuit à la stratégie des cartes mémoire, et celle-ci empêche d'investir dans des jeux.
Certains joueurs risquent de se crisper face à ce positionnement étrange, et reporter leur achat le temps d'y voir plus clair (et de voir les prix baisser)
4) La console en kit
J'aurais peut être dû commencer par ça, c'est le plus évident. Les cartes mémoires sont anachroniques. Un produit n'est ni complet ni fonctionnel s'il ne se donne pas les moyens de ses ambitions. En tant que console offrant des titres dématérialisés et liée à un compte utilisateur sur une boutique en ligne accessible via la console, la PSVita se DEVAIT d'intégrer le minimum syndical de 16Go!!
Encore plus scandaleux, la console ne prend même pas la relève de sa grande sœur la PSPGo. Le prix de positionnement de la PSVita est le même que celui de l'iPod Touch, seulement, elle n'offre pas le stockage nécessaire à ses jeux.
5) Le mensonge et le chantage
Sony a fait comprendre que les cartes des jeux seraient suffisantes pour stocker DLC, sauvegardes et mises à jour. Que nenni, cette option est biffée PRECISEMENT sur les titres les plus vendeurs, prenant en otage les joueurs et les forçant à investir dans une carte mémoire, ne serait-ce que pour pouvoir jouer au jeu version boîte.
6) Et la PSP, dans tout ça?
La PSP est la grande oubliée de ce nouveau lancement, pour le plus grand plaisir de SONY. Personne ne tarit d'éloges sur la double offre de distribution, boîte et PSN, offerte sur PSVita. Mais les consommateurs semblent oublier qu'il va quand même falloir repasser à la caisse pour migrer sur PSVita.
Tout le monde s'est plaint quand la PSPgo a laissé de côté l'UMD, et donc la totalité des anciens possesseurs de PSP, clients potentiels trahis par SONY. Mais c'est EXACTEMENT ce qui est en train de se passer avec la PSVita!!! Au lieu de demander "Où est mon lecteur UMD?", le joueur PSP/PSPgo pourra se demander "Où est le support de stockage pour mes jeux dématérialisés?".
L'abandon du support de stockage a deux avantages pour SONY : vendre des accessoires très cher et surtout se couper de la concurrence qu'ils se font à eux mêmes avec des titres PSN/PSP de légende entre 2 et 10€. Sans compter que leur fameux programme de transfert UMD demandera d'investir dans une carte mémoire ET de payer un droit de copie. Comme c'est intéressant. Autant garder votre PSP à votre portée, hein?
Conclusion
Les joueurs n'apprécient pas d'être pris pour des vaches à lait, et il y a un concurrent en face dont les déboires attirent autant de sympathie qu'elles suscitent l'exaspération. Sony, au contraire de Nintendo, est une entreprise qui a les moyens et le savoir-faire pour offrir une console moderne répondant aux mêmes attentes que celles des joueurs PS360 et personne à mon avis ne sera prêt à pardonner un ratage comme on a pardonné à Nintendo son départ en demi-teinte sur 3DS. Je ne sais pas vers qui votre cœur balance, mais moi, les deux grands du jeu portable m'ont profondément dégoûté.
MAJ : ah oui et grâce à Kwak, je rajoute à la liste des grief le fait qu'il faille réactiver sa console à chaque fois pour passer d'un compte à l'autre, comme sur PSP (chiant), ou alors avoir plusieurs cartes (une amélioration si on veut par rapport à la PSP, mais chiant, et encore une preuve que SONY cherche à faire son porc sur les cartes mémoires.).
Il a été dit sur ce site que le multijoueur en ligne n'avait pas grande importance dans un jeu comme Uncharted, que ce n'était pas ce qui faisait l'intérêt du jeu, que c'était accessoire, qu'on en avait rien à faire finalement.
Voici mon id PSN, je ne sais pas si vous jouez à LBP1 en ce moment, mais j'essaie d'attraper toutes les récompenses. L'ID c'est tileon
En vain.
En effet, l'imbécilité profonde des joueurs que je rencontre en ligne me sidère.
Pas foutu de se tenir en place sur un bouton pendant que vous traversez un pont.
Il y en a aussi qui le font exprès, sinon c'est pas possible d'être aussi con.
Comme les mecs qui font des niveaux histoire à plusieurs mais qui ignorent les X2 X3 et X4 ou alors qui s'y croient et partent hors écran alors que c'est leur perso qui va crever... ou alors tout le monde est à droite mais ils emmènent la caméra à gauche et tout le monde crève.
Ou alors, ils font exprès de réactiver un checkpoint ou alors ils s'explosent sans raison et gâchent tout en respawnant du mauvais côté de la barrière.
Bref, j'ai vu passer une belle collection de blaireaux, au moins ici, j'espère trouver des gens qui savent tenir une manette et qui ont au moins deux fils qui se touchent...
Je suis sur d'autres jeux aussi, y'a qu'à demander
Juste pour vous prévenir que le plus grand jeu de cette génération de consoles va bientôt vous être offert.... pour 8$....
Moins de 6 euros. Ca se passe sur le Playstation Store étatsunien,
On parle bien du jeu complet, et de la totalité des extensions payantes : Cops and Robbers, Big Surf Island, Burnout Party, Toy Cars, Legendary cars, Booster Specials...
C'est complètement OUF!!
Burnout est une série adulée à l'ère des 128 bits qui s'est complètement transformée sur consoles HD. De jeu de course sur route, on passe à un Sandbox game ou l'exploration a la part belle.
Burnout Paradise est orienté online et multijoueur, et on passe du mode local au mode en ligne sans transition, les concurrents apparaissant tout simplement sur la map gigantesque du jeu... une révolution.
En plus de ses graphismes, de ses crashs, des voitures très, très, très nombreuses et de la sensation de vitesse Burnout, le jeu inclue un didacticiel sous forme de présentatrice radio qui commente en live vos actions, passe des annonces pour vous prévenir ce qui qui bouge en ville.
Un peu chargé dans toutes les information qu'il soumet au joueur, en nappé d'un jargon américanisant difficilement abordable en premier lieu, une fois qu'on a compris le principe tout se met en place : cascades, sauts de folie, vitesse, course, crissements de pneux, défis improbables et gros délires en ligne jusqu'à 8 joueurs.
Une pure bombe, d'autant que jamais un jeu console n'aura été aussi bien supporté par ses développeurs, avec un blog dédié, des DLC gratuits à la pelle (cycle jour/nuit, motos, nouveaux défis, nouvelles musiques, améliorations graphiques...)
Comme quoi, à l'ère HD, on a pas besoin de vulgarité ni de gros guns pour faire un jeu sympathique à jouer. Du safe fun comme diraient les américains. Enfin, c'est quand même un jeu qui vous récompense pour votre conduite dangereuse. Des heures, des mois de fun en perspective.
Une vraie saga qu'il faut avoir vécue. Mais on se contentera d'arriver 3-4 ans en retard à la fête et de décrocher le jeu pour 5 ou 6 balles.
Je suis assez surpris de retrouver le mode en ligne d'Uncharted complètement chamboulé, à savoir la caméra qui n'obéit plus du tout!! C'est assez incroyable d'ailleurs, c'est devenu ingérable alors que je me souviens de maîtriser à mort sur un système aux petits oignons et précis à souhait.
Il y a par exemple du "bruit" entre la vue d'épaule et la vue à la troisième personne. J'inverse les caméras pour l'un et l'autre, comme je l'ai toujours fait pour le 1.
Ne me dites pas que je n'ai qu'à changer les caméras, ou que je suis bizarre à vouloir mettre cette config là, c'est une option offerte pas le jeu, un point c'est tout. Le premier se jouait comme ça et je veux garder la même expérience.
Mon problème : la caméra qui par tne live total dès que j'approche d'un adversaire, qui se trompe de direction quand je switche épaule/troisième personner... Bref, après 80 euros en day 1 et 15 euros de DLC plus tard, je suis en droit d'attendre que mon jeu ne soit pas MASSACRE par des mises à jour DEBILES!!
Le pire, c'est que le mode solo est affecté également par ce bousillage en règle de la jouabilité!
Témoignages et avis, sans mettre ma parole en doute si vous n'avez pas d'argument ou d'expérience en la matière, please!
J'ai testé la 3D avec "shutter glasses", des lunettes qui obscurcissent la vue alternativement à droite et à gauche. Sur un Bravia SONY.
DE LA MERDE!!! On voyait les volets des lunettes clignoter, l'effet 3D était on ne peut plus... inexistant (des fois oui, ok, vaguement)
Vous savez que je suis POUR la 3D depuis Avatar. Ben là, ça n'avait rien à voir. C'était un trailer de Toy Story 3, puis un match de foot américain....
Complètement à chier. Je crois que les lunettes étaient mal calibrées. Mais si c'est ça... Je n'en veux pas, JAMAIS.