Depuis des années, Metacritic est utilisé comme référence par beaucoup de joueurs (et même par les éditeurs).
Mais à force, le système ne semble plus aussi fiable :
- critiques pros parfois accusées d’être trop indulgentes (ou au contraire trop sévères),
- joueurs qui “review-bombent” pour faire passer un message,
- différences énormes selon les versions (PC vs consoles),
- et une moyenne qui ne reflète pas toujours la qualité réelle d’un jeu.
Alors, peut-on encore se fier au fameux “score Metacritic” pour juger un jeu ?
Ou est-ce devenu un indicateur parmi d’autres, qu’il vaut mieux relativiser ?

- La plupart des jeux ne sortent pas finis, ont des notes qui les impactent, et ne font que s'améliorer avec le temps (sans que la moyenne Meta ne soit modifiée, car personne n'a le temps de refaire un test).
Y a des exceptions évidemment, mais même des candidats au GOTY sont meilleurs qu'ils ne l'étaient au lancement, comme Clair Obscur qui a nerf ses compétences abusées qui pouvaient niquer la difficulté à un certain stade, ou inversement Hollow Knight Silksong qui commence à avoir du rééquilibrage.
A moins que la moyenne soit vraiment, vraiment tres basse sur un jeu que tu attend vraiment, la par contre ca peut jeter un froid.
ensuite le système de notation est devenu totalement inutile depuis qu'on ne note plus les point globaux du jv mais qu'on note le ressentit...
les notes métacritique ca donne juste une valeur de hype et plus une valeur de qualité de jeu, les journalistes jv ayant disparu depuis 20 ans, au profit de streamer et d'influenceur
je vais dire elle sont valable pour tous ce qui n'est pas AAA voir niche car du coup seul les vrai journaliste vont faire l'effort de tester les jeux, mais pour tous ce qui est grand publique, ca vaut 0
Ce qui donne notamment ces reviews bombing totalement inutile
Le concept de rassembler les notes de rédactions agréées n'est pas mauvais et est en soit très utile pour voir les qualités d'un jeu, ce sont les dérives cherchant notamment à gagner de l'influence sur ce système qui posent problèmes derrière.
Cependant, le système est actuellement imparfait et rend les notes pas totalement fiable. La faute ? Il sert les éditeurs, pas les joueurs.
Pour que les scores deviennent plus juste, il faut une charte éthique et des règles strictes. J'ai quatre propositions :
-C'est la base de l'indépendance. Recevoir un code gratuit crée un conflit d'intérêts et une dépendance. Les médias doivent financer leurs tests par leurs lecteurs pour garantir une critique honnête et éliminer la pression des éditeurs
-Un jeu qui sort avec des bugs majeurs ou qui dépend d'un patch Day One pour être jouable n'est pas un produit fini. Ces jeux doivent être sévèrement pénalisés dans la note. Il faut juger le produit tel qu'il est vendu, pas tel qu'il pourrait être dans six mois.
-Pour mettre fin à l'arbitraire et à la subjectivité extrême, tous les critiques doivent utiliser une grille d'évaluation commune. Cette grille doit allouer un poids clair à chaque aspect (ex. : 20% pour la technique, 30% pour le gameplay). On saurait ainsi pourquoi un jeu a eu telle note.
-Il faut distinguer :
La Note par Plateforme : pour évaluer la réalité technique (est-ce que la version de tel machine est un désastre ?).
La Note Globale : pour juger la qualité intrinsèque du gameplay et du contenu (comme "opencritic" qui mélange toutes les plateformes).
Metacritic ne doit plus être une moyenne d'opinions polluées par les relations publiques, mais une synthèse structurée et indépendante au service du consommateur.
Tu as tout à fait raison. La dépendance financière aux constructeurs est un poison. Ce biais n'est pas spécifique à Nintendo, il touche tout site dépendant d'un seul annonceur (Xbox, PS, PC, etc.).
Ton inquiétude sur l'indulgence des sites spécialisés est légitime, mais elle est déjà gérée par mes propositions de méthode :
Je propose de distinguer la Note Globale (le fond du jeu) de la Note par Plateforme (la performance technique). Le consommateur est ainsi averti du désastre technique, même si la critique aime le jeu.
Mon système obligerait le critique à suivre une grille où la "Performance Technique" a un poids précis (par exemple, 20 %). Si tu es obligé d'allouer 20 % de ta note à ce critère, un jeu buggé ou lent fera mécaniquement chuter la note globale, même si l'éditeur te finance. Le critique ne peut plus excuser ou masquer la mauvaise technique.
Mon objectif est clair : forcer le critique à l'honnêteté technique de la version qu'il teste, même si son média est financièrement dépendant.
Le problème, comme tu le dis, c'est l'argent. C'est pour ça que la presse doit payer ses jeux et être financée par les abonnés : pour être libre d'appliquer cette rigueur sans craindre de perdre son accès ou sa publicité.
Après depuis qu'il est possible de patcher les jeux, les jeux sont pas finis, mal calibré.
Un test n'a pas d'incidence sur mon envie. Si je veux le jeux, car la présentation etc m'ont convaincu, je le prendrai.
Peut-être pour quelque rare cas, j'attends des test ou le retour des joueurs.
Clair obscure a etais très bien noter, même mon frère me l'a conseiller alors qu'il me conseille rien
Je l'ai téléchargé et j'ai toujours pas commencer....
Parce que j'en ai pas envie maintenant. Un peu comme quand on te fait un cadeau de Noël....sa fini a la cave . Parce que j'en ai pas envie.
nicolasgourry les test de jeux, et les studio , font partie du même milieu. Bien entendu les testeurs doivent pas etre trop assassin, sous peine de ne plus recevoir de version a tester (en général envoyer gratuitement).
Après quand tu regarde hier et aujourd'hui, on a des jeux qui sont rarement a la moyenne, souvent compris entre 15 et 20 sur 20.
On se moque de Famitsu, mais on n'est guère mieux en Europe ou aux US. Soit c'est 9 ou 10 (surtout quand ce sont des exclues
Un jeu qui à 70 de moyenne devrait être un bon jeu, maintenant on voit ça comme une bouse. Meta jaune pisse hihilol.
Ma réponse, c'est bien la mienne. J'ai utilisé un outil pour la structurer et la clarifier (c'est l'un des meilleurs usages de l'IA, d'ailleurs), mais elle ne contient que mes arguments. J'aurais dû être plus explicite :
Le testeur doit payer son jeu (comme ça il a aussi une notion du prix et son jugement n'est pas biaisé par la gratuité).
La grille de lecture est obligatoire (Pour ça que j'ai fait ce questionnaire : https://www.gamekyo.com/group2067.html).
Le jeu non fini doit être pénalisé (sinon tu évalues un jeu non fini, à moins que ce soit bien spécifié comme un jeu en "accès anticipé").
La double notation technique/globale (justement pour bien distinguer la qualité du jeu en général de la performance sur une plateforme précise).
Maintenant sur le fond, tu as soulevé un point crucial (la dépendance financière des sites). Dis-moi, fondamentalement, ce que tu as à redire à ce système de notation. Pourquoi penses-tu que cette charte éthique et cette rigueur méthodologique ne fonctionneraient pas mieux que le système actuel ?
Sincerement ça fait bien longtemps que les notes ne veulent rien dire.
J'ai + confiance aux notes de Gamekyo où je sais que le testeur fait vraiment via son ame et conscience, sans aucune pression que sur les notes des autres sites et influenceurs.
Si le jeu m'intéresse je lis le test pour voir si les points faibles du jeu sont rédhibitoires ou non pour moi.
Par exemple un AAA grand spectacle type Spiderman ou Gears of War si les ponts faibles sont la narration je me dis que c'est pas trop grave car c'est un jeu pop corn je sais dans quoi je m'engage par contre si on met le gameplay mal équilibré ou ennuyeux bah je me dis que j'attendrai peut être un peu avant de mettre un billet dessus.
c'est d'ailleurs pour ca que les éditeurs ne passe plus par des journalistes, mais par des influenceurs, la promotion d'un jeu ne se fait plus par l'information mais par la corruption, ce qu'il faut faire pour que le jeu video redeviennent saint c'est inverser le rapport de force, c'est l'acheteur qui doit dicter les règles et non les éditeurs et les constructeurs... sans ca rien ne pourra jamais aboutir
et le seul moyen d'arriver a ca c'est de dégager le grand publique du jv, mais bon comme je le répète, pour ca rien besoin de faire de spécial a par attendre, le publique est en train de partir de lui même, on le voit avec les plus gros editeurs qui sont en train de se faire racheter un peu partout...
pour revenir a un jeu video sain, il faut dégager ce qui le tue a savoir le grand publique et ceux qui le cible...tous le reste se résoudra tous seul a partir de la, les journalistes redeviendrons des passionnés et plus des salarié, les couts (et donc les temps) de production diminueront, les studio feront des jeu avec des budget réduit et pour sortir du lot devront faire preuve de créativité, et le secteur redeviendra un enfer de crunch mais qui sera accetper par les travailleurs qui feront du jv par passion et pas pour l'argent (vu que il n'y a que les jeux ou les conditions de travail sont infernale qui produise des bonnes choses)
bref le soucis des notes ce n'est pas les notes mais toute l'industrie comme elle est actuellement, une industrie de comptable et pas de passioné
Parce que Gamekyo est old-school ça fait juste partie du charme du site.
Mais le plus important reste le teste en lui même ainsi que la conclusion.
Les avis user score j’ai l’impression que c’est écrit par des enfants qui protègent leurs jeux ou leurs constructeurs préférés (c'est 1000 fois mieux sur Steam). Et la presse comme d’habitude rien ne va, on caresse dans le sens du poil les gros éditeurs ou ceux qui ont une très bonne réputation malgré des défauts énormes, tandis que ceux avec moins de prestige ou de renommée prennent un malus dans la notation.
On sent quand même qu’il y a de l’argent en coulisse. Pas fan du tout.
Je peut être d'accord avec ton constat : l'essence du problème est bien l'inversion du rapport de force. Le journaliste sert l'éditeur au lieu de servir l'acheteur.
Mais je crois que tu confonds la solution systémique avec le chaos. Il n'y a pas besoin d'attendre l'effondrement total de l'industrie pour agir. L'acheteur peut dicter les règles maintenant.
Mes propositions sont les règles concrètes pour rendre la critique indépendante :
Le testeur doit payer le jeu. Point.
C'est la base de l'indépendance. Si le média achète le produit (financé par ses abonnés, avec des modèles flexibles d'abonnement selon la taille de la structure), l'éditeur perd tout pouvoir de chantage sur l'accès aux codes. Le testeur redevient libre. Ce seul acte inverse le rapport de force.
La rigueur de notation est obligatoire.
La grille de lecture stricte (par exemple, 50% sur le Gameplay, car le jeu vidéo est avant tout une idée d'interactivité pour moi) et la double notation (technique/globale) forcent l'honnêteté. Tu dis que c'est une industrie de comptables, mais cette grille oblige ce "comptable" à valoriser le fond et à pénaliser les jeux non terminés.
Tu mélanges également les métiers : peu importe la passion dans les studios, le journaliste est là pour protéger l'acheteur. Et pour ça, seule l'indépendance compte.
Maintenant, j'aimerais connaître tes solutions : En dehors d'attendre un cataclysme dans l'industrie, quelles sont tes propositions concrètes pour réformer la critique aujourd'hui ?
Des gens qui vont déglinguer un jeu car il est woke ou pas woke par exemple. A aucun moment ça ne donne d'idée sur la qualité du jeu.
J'imagine qu'Howard legacy va se faire dégommer sans possibilité de vérifier si les gens ont vraiment joué au jeu, juste parce que c'est tiré d'une licence d'une autrice prétendument transphobe. Donc aucun intéret.
Pour moi la seule évaluation (hors testeur que l'on connait et dont on sait que nos gouts correspondent) c'est les évaluations sur steam.
Quand quelqu'un comme shanks fait un test, on voit un peu ce que lui aime ou pas à force donc on peut se positionner. Par contre un chiffre global regroupant des inconnus sans vérification de multi comptes, de réel achat etc... non ça n'a aucun sens.
Idem pour les notes regroupés de magazines/sites. Quels sont les sites crédibles, les blogs etc...
La note est devenu un tel argument marketing que ça n'a pas de sens de se baser trop dessus aveuglement
et n'oublie pas les journalistes comme ceux d'IGN france qui ne servent ni l'éditeur, ni l'acheteur mais leur idéologie !
Et ça aussi c'est un problème, car ce n'est pas clairement écrit sur le site qu'ils sont de tel ou tel bord.
Car à la base c'est une personne avec une carte de presse. Combien en ont sur les différents sites de jeux vidéos ?
Très certainement pas beaucoup