Alors que l'année 2012 aurait dû être celle des gros jeux Kinect, on a malheureusement dû constater un enchaînement de déceptions, particulièrement du coté de Steel Battalion. Pourtant, à chaque noël, une licence se charge d'assurer le show et de prouver que Kinect peut offrir du bon si bien utilisé : Dance Central. A voir maintenant si ce troisième épisode (en trois ans) ne sera pas celui de trop.
Dans sa formule de base, Dance Central 3 n'apporte évidemment aucune révolution par rapport à ses prédécesseurs. Il suffira toujours de reproduire les mouvements demandés à l'écran, sans oublier de passer au préalable par la case répétition pour éviter de s'emmêler les pinceaux à la première chanson. Et comme les années précédentes, le gameplay s'avère efficace et le principe évite les habituels problèmes de latence. Certes, le tout se montre plus carré et moins libre qu'un Just Dance mais le plaisir est toujours là, prétexte à quelques bonnes soirées seul ou à deux, le multi à quatre n'étant toujours pas implémenté contrairement à la saga phare d'Ubisoft. Coté bande-son, on joue toujours la carte de l'éclectisme en allant dans toutes les époques avec du Samba de Janeiro, I Will Survive, YMCA... jusqu'à des artistes plus récents comme Marron 5, LMFAO, Flo Rida, Nicki Minaj, Jennifer Lopez ou encore Pitbull.
Ce melting-pot plutôt efficace mais tournant toujours en partie sous une branche US servira à implémenter un mode histoire, l'une des principales nouveautés de ce troisième épisode. Sous un scénario clairement bidon (une industrie semblant être issue de Saint's Row vous demandera de voyager dans le temps pour contrer les plans d'un savant fou), vous bougerez votre corps à chacune des époques en tentant d'assurer sur une poignée de morceaux pour débloquer les suivants. La forme n'est pas parfaite mais les cinématiques et le « léger » humour permettent d'apporter un peu de renouveau plutôt qu'un enchaînement classique de musiques. Qui plus est, il est tout à fait possible de faire toutes l'histoire à deux histoire de ne pas délaisser madame ou autre pendant que vous débloquez personnages et tenues.
Bien entendu, le multijoueurs n'a pas été délaissé, avec deux modes nous laissant un peu plus libre dans nos mouvements, même si on déplorer toujours l'absence d'une option qui poserait un gros changement dans la série : la construction de nos propres chorégraphies. En revanche, on appréciera l'arrivée d'un mode Battle par Équipes où huit joueurs enchaîneront tour à tour des mouvements en étant appelé par la machine. Soirées endiablées à prévoir, avec son lot de fous-rires. On terminera sur le contenu musical. Si le nombre de musiques se suffit à lui-même (45 en tout), signalons que, Harmonix oblige, l'ensemble du catalogue gonflé depuis trois ans est entièrement compatible, avec toujours la possibilité de transférer les morceaux des deux premiers épisodes, si vous les possédez. Seul problème, pour effectuer cette action, il faudra s'acquitter de 400 MS Points. Toujours un peu aberrant.
Conclusion : La série Dance Central continue de s'imposer comme une référence de qualité sur Kinect. L'arrivée d'un mode histoire et de nouvelles fonctions multijoueurs permettent de relancer l'intérêt mais il serait peut-être temps que le studio évite de se reposer sur ses lauriers pour éviter la crise qu'a subi il y a quelques années le secteur des jeux à instruments.
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