Tests : Ni no Kuni : La Vengeance de la Sorcière Céleste
Fruit d'une étroite collaboration entre le Level-5 et le studio Ghibli, Ni No Kuni peut-il réellement sauver le J-RPG ?
En berne depuis déjà de nombreuses années, le genre J-RPG n'est plus trop à la fête. Entre désillusions (Final FantasyXIII), manque d'ambition (Blue Dragon) et mauvaise blague (The Last Remnant), les traditionnels jeux de rôle japonais n'avaient finalement plus réussi à émouvoir les foules. Qu'à cela ne tienne, et c'est après un essai sur DS, un flop d'ailleurs que la marque Ni No Kuni s'est appropriée la PlayStation 3 pour tenter d'offrir aux joueurs une production d'envergure qui a réussi à dépasser les frontières de l'archipel pour venir tâter nos bourses occidentales. Et le titre a dans ses bagages quelques qualités, à commencer par ses développeurs, Level-5, à qui l'on doit quelques uns des plus gros succès de la DS et de la 3DS comme Professeur Layton, mais aussi Inazuma Eleven. Pour combler les fans d'animation japonaise, le studio s'est appuyé sur le savoir-faire de Ghibli, créateur de Mon Voisin Totoro, Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro… autant de productions cinématographiques qui ont marqué le monde occidental par leurs qualités.
Cette production part de ce constat et nous entraîne aux côtés d'un jeune garçon appelé Oliver. Alors qu'il habite une petite ville tranquille, sa vie va basculer un soir d'été lorsqu'il va manquer de se noyer. Témoin de la scène, sa mère va alors se porter à son secours, mais fragile du cœur, la pauvre femme succombera devant des habitants incrédules face à cet événement tragique. Mais alors qu'il pleure la perte de sa mère, le jeune Oliver va réveiller grâce à ses larmes sa peluche qui se dit être l'un des ambassadeurs d'un monde magique qui a besoin de l'aide du garçon. Il pourrait en effet être l'Élu et sauver des millions de vies grâce à ces agissements. Mais ce n'est pas tout, il apprend également que sa mère dispose d'un « double » dans ce monde parallèle qui pourrait bien l'aider à la retrouver. Après une introduction comme celle-ci, il faut avouer que l'on n'a pas envie de mettre la main à la manette. Le début servant de tutoriel, il dure environ 30 minutes et vous permet de découvrir quelques bases du gameplay.
Une fois le passage vers l'autre dimension ouvert, vous êtes invité à enfin commencer les choses sérieuses. On touche en fait ici le fond du problème de Ni No Kuni : le manque de rythme. Ce qui frappe après plusieurs heures d'aventure, c'est sans aucun doute le manque d'envergure des événements qui vont se dérouler devant nous. Certes, on est acteur d'une prophétie, on rencontre des hauts dignitaires de ce royaume, il y a même des combats de boss, mais reste que malgré tout, le scénario semble ne pas avoir d'énormes ambitions. C'est une balade tranquille, sans grandes surprises. On n'est évidemment pas au niveau d'un Final FantasyXIII linéaire, mais néanmoins, vos actions secondaires n'auront clairement aucune répercussion. Le J-RPG, symbolisé ici par Ni No Kuni, faute de concurrence, n'évolue que très légèrement (on verra pourquoi plus bas), mais garde les vieilles recettes avec des dialogues sans aucun choix, et des faits et gestes qui ne bouge aucune ligne d'une histoire dont on aperçoit la fin un peu trop tôt pour rester en mémoire.
Level-5 ne s'est donc autorisé aucune prise de risque, et n'a donc pas pioché sur ce qui fonctionne très bien à l'heure actuelle : les choix. Que ce soit dans The Witcher ou dans Dragon Age, il faut avouer que le fait d'être le héros de son aventure, que l'on peut tout changer avec une réplique un peu trop insultante, est quelque chose de vraiment jouissif. Ni No Kuni ne tente jamais cette approche, on est prisonnier d'un monde sans rebondissements, même si vous avez préféré prendre à gauche plutôt qu'à droite sur la carte. La faute sans doute à un univers comme Level-5 est spécialiste : mignon tout plein. Olivier, aussi agaçant soit-il en milieu d'aventure, a le mérite d'être touchant dès qu'il commence à comprendre l'ampleur de sa tâche. Le fait de redonner du bonheur aux gens, la patte graphique, sont autant d'arguments en faveur des choix du studio, mais aussi en sa défaveur. Un constat à double tranchant en somme qui pourra très vite lasser. Surtout que le problème de rythme est évident, et ce, dès les premières heures. On en vient clairement à continuer l'aventure pour découvrir l'intégralité des cinématiques créées par Ghibli.
L'univers, c'est ce qu'il y a de plus motivant dans Ni No Kuni. Le jeu est sans aucun doute l'un des plus beaux de la génération PlayStation 3. Mais comme les films de Ghibli, il faut bien sur apprécier les choix artistiques. Si vous êtes plutôt du genre Appleseed, n'espérez même pas vous engager dans cette aventure, vous risqueriez de dépenser de l'argent pour rien. Mais on ne boude pas le plaisir de s'engouffrer dans les nombreux décors du jeu, de profiter des transitions quasiment imperceptibles entre cinématique et phases ingame. En passant sur PlayStation 3, Level-5 délaisse enfin les limitations des portables de Nintendo pour sublimer son talent, il était temps. Une ambiance visuelle extrêmement poussée qui se cumule non sans plaisir avec la bande originale du jeu signée Joe Hisaishi. Le compositeur star de Ghibli signe ici une musique à la hauteur des espérances même si l'on regrette certains choix avec un thème principal qui a tendance à revenir beaucoup sur le tapis.
Au-delà de l'aspect artistique et donc de son scénario sans surprise, Ni No Kuni repose sur un gameplay classique, on l'a dit, mais se révélant toutefois efficace et proposant quelque subterfuges bienvenus. Le système de combat déjà, dont son principal intérêt repose quasiment intégralement sur un système de familier. Ces derniers ont en effet le pouvoir de se battre à vos côtés lors des combats en semi-temps réel. Comprenez par là que lors d'un combat, vous avez le choix entre prendre Olivier, ou utiliser l'un de vos acolytes afin d'en terminer avec votre ennemi. Vous pouvez en transporter jusqu'à trois, mais ils ont comme point commun avec vous leur barre de vie. Il n'y en a qu'une seule, et vos choix en termes de partenaires auront une incidence directe sur votre survie. Il est également possible de leur lancer des instructions pour qu'ils puissent évoluer seul, ce qui rend les combats plus dynamiques, mais qui a toutefois aussi ses limites. Certains affrontements peuvent ainsi se révéler très difficiles même en début d'aventure. Si encore ils étaient clairement indiqués, mais malgré la possibilité d'éviter les monstres sur la carte, il est parfois nécessaire d'y passer, et donc d'éventuellement se retrouver face à un monstre récalcitrant.
Conclusion : Ni No Kuni n'est pas parfait, mais il se révèle toutefois être un jeu de rôle de qualité, avec plusieurs bonnes idées et une ambiance visuelle comme sonore sans commune mesure. Level-5 propose une production soignée, mais qui subit toutefois de pleins fouets les idéologies des RPG occidentaux. Trop linéaire, pas assez intéressant, sans surprise, problèmes d'I.A., on pourrait dire que Ni No Kuni cumule les défauts, mais lorsque l'on tire un bilan de tout ça, et faute de mieux du côté des productions japonaises qui arrivent en Europe, on s'en contentera sans vraiment trop de difficulté.
Allons tout de suite a l'essentielle ,ni no kuni n est pas le meilleurs jrpg qui existe ni même le meilleur de cette gen mais il n'en reste pas moins tres bon
Ils possèdent beaucoup de qualités,une ost tres bonne ,un univers magnifique et enchanteurs et une histoire qui certes n est pas révolutionnaire mais qui se laisse suivre malgre quelques passages un peu raté
et non Il n est pas énormément linaire( tout façon dire qu un j rpg est linaire...... non mais facepalm quoi ,soit le testeur n as jamais fait de jrpg soit il faut qu il arrête de comparer a skyrim (qui est excellent au passage),un jrpg sa a toujours eté plus au moins LINAIRE ,c est normal ce sont des rpg qui se focalisent sur l histoire principalement )
Un super RPG à l'ambiance magique (Ghibli) et au système de jeu complet.
Un plus pour ceux aimant l'aspect capture, élevage et collections de familiers.
Histoire intéressante, personnages attachants je le conseille vraiment, au moins d'occasion ;)
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