Steel Horizon, nouveau titre de
Konami débarquant d'un peu nulle part, est sorti quasi simultanément sur DS et PSP avec une petite avance de deux jours pour la portable de
Nintendo. Évidemment, grand fou celui qui pensera un seul instant que ce retard, même minime il est vrai, laisse penser une once de travail supplémentaire de la part des développeurs pour offrir quelque chose de potable face à la version DS dont la qualité se situait aisément dans le fond des abysses vidéoludiques. Oui, Steel Horizon est mauvais, quelle que soit la console. La cinématique de départ en images de synthèse nous mettait pourtant bien dans le bain avec un background ‘guerre navale' réaliste, mais les premiers dialogues avec les différentes hautes sphères de la marine se révèlent lourds et sans véritable profondeur. Il faudra pourtant bien faire avec, puisque le long tutorial, facultatif dans les faits mais obligatoire pour arriver à quelque chose, en est blindé. Après avoir sué d'ennui face aux longues minutes de notre vie perdues dans ce mode, les temps de chargement renforçant de plus cette torture, on attaque enfin le mode principal. Si vous avez eu la patience de regarder les différentes vidéos traînant sur le net, vous aurez remarqué que nous sommes dans un Tactical-RPG auquel on rajoutera une pincée de STR et une noix de jeu d'action. Le but est simple : vous devez vaincre l'ensemble des unités ennemies grâce à votre flotte qui pourra se faire grandissante avec un maximum de huit unités, à condition de prendre d'assaut certains ports placés à différents endroits de la carte. On se déplace en sélectionnant un groupe d'unités vers l'endroit indiqué, puis vers un autre, et ainsi de suite jusqu'à ce que notre tour soit terminé. Lorsque la bataille éclate enfin, vous devrez marteler le bouton d'action (ou celui du super tir dès que possible) pour éliminer les adversaires en vue, chose s'avérant rapidement monotone. Si vous êtes suffisamment bon, vous gagnerez quelques points pour améliorer vos statistiques, mais face à une facilité déconcertante pour le genre et un aspect répétitif, on a vite fait de remballer le soft qui n'a décidément pas grand-chose pour lui.