Apparu dans les bacs de vos crémeries les mieux achalandées il y a quelques jours de ça, Halo 2 a élu domicile dans les Xbox de toute la rédaction. Ayant eu la chance, après une lutte acharnée dans un match de catch en cage de remporter une victoire complètement déméritée car acquise grâce à des années de tricherie éhontée, je me permets donc – de mon unique et dernier doigt – de vous présenter les impressions made in JeuxFrance sur LE gros titre Xbox de la semaine…
Présenté lors du dernier E3 sur les terres de l’oncle Sam,
Halo 2 avait de quoi nous mettre l’eau à la bouche. Connaissant le succès du premier opus et me rappelant des quelques dizaines d’heures de jeu ultra-immersives que ce dernier m’avait apportées, la fébrilité était de mise lorsque j’ai enfin eu le privilège de pouvoir insérer la précieuse galette dans le sombre orifice de la console de
Microsoft. Après une cinématique d’intro dont nous ne vous révéleront absolument rien et quelques éléments essentiels à la trame narrative, le jeu se lance enfin. Après quelques années d’attente et des dizaines de soit-disant scoops concernant le scénario de ce second opus empreint de mystère, nous pouvons donc enfin réincarner le Master Chief dans l’une des missions qu’il affectionne le plus, à savoir buter du Covenant.
Co-voiturage
Autant le dire tout de suite,
Halo 2 n’est pas vraiment la mine d’innovations que l’on était en droit d’attendre vu les qualités indéniables du premier volet. Seuls quelques éléments feront vraiment la différence avec la version 2002 du titre de
Bungie. Au programme, vous trouverez principalement le fait de pouvoir utiliser deux armes de poing de manière simultanée. On peut ainsi porter dans la main droite un classique SMG des familles et dans la main gauche un non moins classique Needler, toujours aussi efficace de par son effet dévastateur pour les organes internes des personnes visées. Pour vous servir de ces deux armes, vous n’aurez qu’à presser la gâchette correspondante et jouir de leur effet sur ces pauvres bestioles à long cou que sont les Covenants. Autre point important, – et nous essaierons sur ce point de rester le plus vague possible – il vous sera désormais possible d’incarner l’une de ces vilaines bestioles dans sa mission purificatrice aux confins de la galaxie.
Côté véhicules,
Halo 2 nous propose quelques nouveautés non négligeables. S’il est toujours possible de prendre les commandes d’une jeep ou d’un char d’assaut terrien, vous pourrez désormais mettre au sol les pilotes de Ghost du revers de la main comme le ferait ce cher CJ dans la belle San Andreas. Ensuite, libre à vous de vous lancer,
blaster à foison, sur les légions Covenant histoire de creuser une allée pour vos troupes dans les lignes extraterrestres. Petit détail tout de même, si vous voulez entrer en possession d’un engin ennemi, vous n’aurez que très peu de solutions. Soit vous le canardez pour faire descendre son bouclier à zéro et le délogez d’une jolie patate dans ses extrémités mandibulaires, soit vous essayez de trouver un Ghost délaissé sur votre chemin. Car il ne sera pas possible d’éliminer le pilote d’un de ces véhicules pour espérer en prendre simplement les commandes dès le décès prématuré de son occupant. Malheureusement, une fois ce dernier occis, l’engin tant convoité partira en fumée dans un dernier soubresaut complètement incontrôlable qui aura le plus souvent pour conséquence de vous retirer quelques points de vie. De toute manière pas assez pour entamer suffisamment votre bouclier protecteur.
Halo…….. A l’huile
Le bouclier, puisqu’on en parle, a complètement changé depuis la version précédente. Plus de points de vie à économiser, vous devrez à présent doser la charge énergétique de ce dernier rempart entre votre peau et les
blaster ennemis. Une fois la jauge de protection épuisée, il ne vous reste donc plus qu’à trouver une sympathique petite cachette pour laisser à ce pauvre bouclier le temps de se recharger. Si vous décidez de faire fi de cette option pourtant inévitable, il n’y aura plus qu’à espérer ne pas être touché par un
blaster ou une grenade au plasma. Point important, sachez tout de même que certaines armes dans les niveaux de difficulté les plus élevés videront quasi totalement votre jauge de bouclier, et ceci en un seul et unique coup bien placé. Dans cette catégorie, nous pouvons citer entre autres l’épée
blaster des Brutes qui est aussi efficace que classe ou encore les grenades, qui sont toujours aussi destructrices et pratiques puisqu’elles se collent tout bonnement sur la créature visée pour lui péter à la tronche dans un éclair bleu proche de la poésie.
Coté graphique,
Halo 2 est bien le digne successeur de son illustre aîné. Même s’il reste encore un cran en dessous par rapport à des titres comme Chronicles of Riddick, il n’en demeure pas moins que
Bungie nous offre dans cette suite très réussie un
frame-rate quasi-constant. Certes, il n’est pas réellement élevé mais un jeu aujourd’hui qui réussit le pari de n’afficher quasiment aucun ralentissement n’est pas vraiment ordinaire. Pour le reste, les décors sont variés et les phases de jeu assez originales pour relancer en permanence notre sentiment d’immersion dans ce monde impitoyable qu’est Halo 2.
Seul point négatif du jeu, et il est légèrement conséquent, le mode online. Si l’on était en droit d’attendre de manière complètement légitime un mode Xbox Live de qualité dans ce deuxième opus, il n’en demeure pas moins que le mode réseau proposé par Bungie est littéralement ridicule. L’optimatch réduit à néants toutes vos velléités d’optimisations personnelle des parties hébergées et ne parlons même pas de cet ignoble écran splitté qui rebutera les plus grands Halo-maniaques. Vous pouvez toujours profiter de l’offre d’essai gratuite offerte avec le jeu pour vous faire une idée par vous même, vous m’en direz des nouvelles.
9/10