Sans faire de vague, NIS America a lâché en Europe la suite de Criminal Girls, donjon-RPG un poil coquin qui va garder toutes ses bases pour cette nouvelle aventure. Et vraiment TOUTES ses bases, avec pas grand-chose de plus.

On va le dire de suite : Criminal Girls 2 n'est rien d'autres qu'une version 1.2 du précédent. Le jeu est tellement proche que ceux qui ont retourné le premier auront l'intention de se manger une grosse extension avec exactement le même type de progression et exactement le même type de gameplay, sans que rien ne bouge ou presque. On doit toujours évoluer dans une poignée de donjons à plusieurs étages, avec son lot de pièges augmentant au fur et à mesure de l'avancée, avec des combats aléatoires et un système assez perturbant au départ puisque vous ne choisissez jamais le type d'attaque ou de compétences : chacune des quatre héroïnes en combat vous propose quelque chose à effectuer (frappe, magie, attaques spéciales, etc.), et ce en fonction de ce qu'elle a en stock. De manière générale, l'algorithme est suffisamment bien géré pour qu'il y ait toujours quelqu'un proposant un sort de soin au moment où il faut, ou une bonne attaque quand un gros ennemi débarque. Et comme avant, à chaque tour, vous pouvez switcher avec l'un des personnages en stock, et utiliser un unique objet.



Donc voilà, c'est pareil qu'avant, jusque dans les évolutions au bout de très longues heures, les fins à débloquer pour chacune des demoiselles et même le petit post-game pour la fin cachée. Tout y est, à l'identique. Parmi les rares changements, on signalera tout de même que le scénario est un peu plus mis en avant. Le contexte ne change pas (au lieu de criminelles qui doivent aller vers la repentance, c'est cette fois des ados qui sont mortes avant d'avoir pu commettre un méfait), mais le jeu introduit le classique coup du « traître » puisque six héroïnes devaient être au programme de la rédemption, et sept se présentent à vous. Qui est l'ennemie ? Là est tout le mystère. Un mot également sur le système de compétence qui demande toujours de pratiquer quelques délires SM sur les malheureuses.

NIS America a beau avoir modifié les artworks pour afficher moins d'éléments propres au bondage, on reste dans la position de l'homme qui fouette à coup de cravaches (ou autres trucs du genre) des demoiselles visuellement pas très majeures, à moitié à poil pour certaines et dans des positions toujours très bien étudiées. Pour revenir très vite au jeu, contrairement au premier, à chaque socle atteint après quelques séances, vous aurez le choix entre deux compétences au lieu d'une seule (modifiable à souhait), vous faisant pencher du coté S ou M (y'a un jeu de mot in-game avec cela). Cela à son importance puisqu'en combat, « l'instructeur », donc vous, peut lancer une phrase d'encouragement qui permettra de booster la puissance de celles qui penchent d'un coté de la barre, et inversement pour les autres. Impossible néanmoins de toutes les contenter à chaque fois.

Les plus	Les moins
+ Pareil que le 1 + Mais narration plus poussée	- Pareil que le 1 - Et toujours en anglais

Conclusion : Nippon Ichi Software ne s'est pas vraiment embêté avec Criminal Girls 2 qui offre tout simplement une formule copiée/collée jusqu'au bout des ongles, ne changeant que le casting, la narration (sur certains points) et diverses petites choses qui ne bougeront pas les acquis. Uniquement pour les fans en somme, en évitant donc de l'enchaîner trop rapidement après le premier.