Reviews : The Witch and the Hundred Knight Revival
Déjà disponible sur PlayStation 3 depuis un bon moment, l'A-RPG The Witch and the Hundred Knight s'offre un retour sur PlayStation 4 en attendant sa suite.
Note :
Ce test est une mise à jour de celui paru pour la version PS3.
The Witch and the Hundred Knight est un jeu dans la lignée des autres productions de Nippon Ichi Software : rien ne se prend au sérieux, pas même le scénario. On incarne donc le Hundred Knight, un guerrier ancestral récupéré par la sorcière du marais qui souhaite vous utiliser afin d'étendre son pouvoir. Vous l'aurez compris : pas question de faire dans la dentelle, on incarne les méchants, et c'est tellement jouissif que cela incarne sans aucun doute l'un des points forts du jeu. Ce dernier s'avère d'ailleurs radicalement différent avec ce que l'on a l'habitude d'avoir du côté de NIS. Un action-RPG, avec même des combats proches du hack'n slash, notamment car les ennemis que vous allez devoir combattre, qu'ils soient des boss ou non, disposent tous d'un point faible qu'il va falloir viser grâce à l'aide d'un réticule qui apparaîtra lorsque vous appuyez sur le bouton R1.
Le scénario est certes un peu loufoque, mais s'avère cependant lourd de conséquences au fur et à mesure de notre avancée. Mécontente de n'avoir qu'un petit bout de démon qui communique par des cris d'enfants, la sorcière Metallia va très vite prendre un profil très sombre. L'objectif principal est bien d'asseoir sa volonté sur le monde, mais vous pouvez parfois remettre en question ses choix en dialoguant avec elle (ou en tout cas en essayant) et en choisissant des choix qui bousculeront certaines situations. Il est d'ailleurs nécessaire d'essayer d'en savoir le plus possible sur elle et les autres personnages que vous allez rencontrer, ne serait-ce que pour éviter de mal répondre à un moment crucial. Néanmoins, il faut avancer malgré tout, et pour assouvir les besoins de votre maîtresse, vous devez libérer des piliers, mais avant cela, il faut également soumettre la population aux alentours. Pour ce faire, il va falloir entrer dans les maisons. Deux choix possibles s'offrent à vous : y aller cordialement, en tentant de les convaincre, ou faire fi du blabla et tout dévaster. Si vous avez le niveau requis, la première solution s'impose, en tout cas la plupart du temps.
D'une manière générale, The Witch and the Hundred Knight est un jeu plutôt agréable, et les quelques originalités dans son gameplay apportent un vrai plus. L'un des points à retenir, c'est qu'il est impossible de rester très longtemps dans une zone. Vous possédez en effet un compteur qui descend inlassablement. S'il tombe à zéro, vous mourez et vous perdez vos acquisitions. Pour tenter de finir le jeu à 100%, il vous faut donc prendre cela en compte, mais aussi libérer les piliers à tout prix. Le plus difficile, c'est de choisir entre continuer à améliorer son personnage, et aller sauvegarder afin de voir tous ses efforts récompensés avec une jauge de bonus reprise des derniers Disgaea. Si vous ne quittez pas la zone, vous ne pouvez pas mettre à jour vos stats. Pour rester plus longtemps, ce temps limite qui prend la forme d'une jauge d'énergie visible en haut à gauche de l'écran peut être rechargé en mangeant vos adversaires une fois que vous les aurez affaiblis. Mais cette solution n'est viable que durant un certain temps, et si vous remplissez votre estomac, vous n'avez pas d'autres solutions que de retourner à la base avant la fin du temps imparti via l'un des piliers. Une contrainte qui ne plaira pas forcément à tous.
L'autre bonne idée dans le gameplay du jeu se situe au niveau de son équipement. Il est bien évidemment constitué d'items classiques comme des épées et des masses, mais le but est de les placer dans cinq emplacements différents au sein de la fiche de personnage, et si vous les mettez dans le bon ordre en fonction de leurs valeurs, vous disposerez d'un bonus qui vous permettra d'optimiser vos coups et les combos qui en découleront. Ça a l'air simple dit comme ça, mais ça peut très vite tourner au casse-tête, l'idée est donc de bien lire les informations de chacune de vos armes. Surtout qu'elles sont au cœur du système de jauge d'énergie décrit plus haut. Si vous faites plus de dégâts grâce aux correspondances ainsi créées, vous pourrez aller plus vite et récolter davantage d'items incroyables. Quant aux boss, ils fonctionnent de leur côté avec une jauge de défense : tapez-les au bon moment pour faire un maximum de dégâts. Notez enfin que s'il vous prenait l'envie d'utiliser une de vos puissantes attaques, vous perdriez au passage une grosse partie de votre jauge.
Le titre baigne dans un fun et une folie vraiment étranges, et qui plus est aidés par une bande-son de grande qualité. On note également la présence des voix japonaises tout simplement excellentes. Mais cette nouvelle production n'est cependant pas exempt de défauts. S'ils n'entament pas foncièrement votre expérience de jeu, ils peuvent parfois être frustrants. Le jeu n'est ainsi pas traduit en français, ce qui se révèle problématique si l'on n'a pas un bon niveau, surtout quand on veut suivre les longs (très longs) dialogues entre différents personnages. On le disait, les séquences de dialogues sont parfois bien trop longues, ce qui a tendance à nous faire décrocher, même si les choix sont heureusement là pour nous tenir en haleine. La durée de vie est toutefois au rendez-vous et s'il est difficile de chiffrer véritablement une aventure composée de 13 chapitres, on peut dire facilement que si vous voulez tout débloquer, il vous faudra plus d'une quarantaine d'heures, et encore, en se dépêchant par moment.
Et la version PlayStation 4 ?
Pas de grande révolution au départ pour cette édition Remaster (ou Revival), particulièrement dans la technique avec une finesse accrue, un frame-rate sans la moindre chute et des couleurs un poil plus chatoyantes. On reste à mille lieux des capacités d'une PS4 et on continue de se demander vu le genre pourquoi NIS n'a pas plutôt opté pour une version Vita.
Hormis cela, il existe un ajout avec la Tour de l'Illusion. Mine de rien, ce bonus vaut le détour vu qu'il concentre le meilleur du jeu (le gameplay et la montée en puissance) en faisant fi de tout le reste, laissant le joueur enchaîner les étages en broyant tout sur son chemin pour récolter de l'équipement rare à réutiliser dans l'aventure principale, l'occasion de mettre d'autant plus en avant Metallia (jouable), tout en offrant un nouveau système d'alchimie pour booster vos armes.
Les plus
Les moins
+ L'humour typiquement NIS
+ Système de jeu plutôt complet
+ Bonne durée de vie
+ La Tour de l'Illusion en bonus
+ Les voix japonaises
- Rehausse technique vite-fait
- La caméra pas toujours évidente
- Très bavard
- Le timer ne fera pas l'unanimité
- En anglais
Conclusion : Pour les retardataires, cette version Revival de The Witch and the Hundred Knight assure le taf avec même un bonus très intéressant. Un petit titre très chronophage en somme, quand il nous laisse le temps de jouer, mais qu'on aurait préféré retrouver sur PS Vita vu le genre.
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