Encore trop frais dans son développement pour avoir pu faire part de sa présence au TGS 2022, Armed Fantasia du créateur de Wild Arms refait rapidement parler de lui avec une interview de Akifumi Kaneko effectuée par Gematsu, où l'optimisme actuel autour du « Double Kickstarter » à succès cache un certain fatalisme de la réalité.

Selon Kaneko, le financement participatif permet d'entrer directement en contact avec les joueurs pour comprendre ce qu'ils veulent, là où avec un éditeur… c'est un peu l'éditeur qui décide ce qui est bon ou ne l'est pas. Néanmoins, il est tout à fait normal d'avoir un mécène constant mais Kaneko est conscient de la difficulté aujourd'hui de vendre avec efficacité un J-RPG et s'il reconnaît que des représentants de l'ancienne formule comme Persona 5 crée la surprise coté ventes, c'est aussi parce qu'il s'agit de franchise implémentée sur le marché, et que c'est beaucoup plus compliqué d'obtenir l'aval d'un éditeur pour une licence toute neuve.

C'est ainsi qu'il avoue vu le passif (Wild Arms) avoir approché Sony, plusieurs fois d'ailleurs, sans rien pouvoir obtenir : « Ce n'est pas tant que les J-RPG ne sont plus aussi populaires. C'est surtout que les éditeurs ne nous laissent plus en créer. »

Espérons donc que la team Armed Fantasia comme celle de Penny Blood parviendront chacune à donner autant de qualité que les joueurs de confiance envers ce Double Kickstarter : il reste 10 jours de financement et sur les 700.000$ souhaités, nous en sommes à 1,5 million, et il ne manque pas grand-chose pour assurer une traduction dans l'essentiel des langues.