Le réalisateur de Vice Versa 2 Kelsey Mann ( Monster Academy, En Avant) en dit un peu plus sur le film. Les 150 animateurs qui travaille dessus ont aussi changé de format passant de 1.85 : 1 à un ratio plus large de 2.35: 1.
"On nous a dit que ça nous prendrait une année entière rien que pour faire revenir Joie !", s'exclame-t-il, épaulé par Nielsen qui précise : "Ils avaient utilisé une technologie aujourd'hui abandonnée pour le premier, cela signifie que tout le système pour créer les lumières, les ombres, avait changé par exemple. Et nous on devait faire en sorte que la suite ressemble au souvenir du premier."
Une autre émotions était prévu pour l'histoire de cette suite, Shame (la honte) imaginée par Jason Deamer le Designer de pas mal de personnages de Pixar explique que c'etais trop " lourd" et "pas fun pour le film"
"Vous voyez quand vous regardez un film et que vous vous dites :'Mec, c'est un super long métrage', mais qu'en même temps vous savez que vous n'aurez pas vraiment envie de le revoir ? Il existe des œuvres dans ce genre-là. Moi, je ne veux pas que mes films soient comme ça. Je veux en créer qui aient du sens, mais quand on se demande :'Est-ce que j'aurais envie de le remater ?', j'aimerais que la réponse soit :'Carrément !'Mes films préférés sont comme ça, donc logiquement, c'est ce que j'ai envie de faire. Avec ce personnage, je n'avais pas envie d'y revenir, ce n'était pas marrant à explorer."
Le Dr. Dacher Kelter qui a aidé pour concevoir les nouvelles émotions détaille un peu plus :
"La honte, ce n'est pas une vraie émotion. C'est quelque chose qui peut nous arriver dans la vie, mais pas pour tout le monde. Alors qu'on ressent tous de l'anxiété, c'était mieux d'eplorer ça. Il me semblait plus important de parler d'elle que de délivrer un message du style :'Ne vous faites pas honte.'C'était un peu moralisateur. Alors que de l'anxiété, on en a besoin d'une certaine manière, ce n'est pas une émotion 100% négative."
"Je me souviens m'être dit :'A cette âge, vous avez une sorte de bataille interne en vous', se souvient Mann.Cette idée me parlait beaucoup. Je me souviens avoir écrit'Bataille interne'avant de l'entourer. J'observais ce cercle et je me disais :'C'est cool, c'est différent... Et si on faisait carrément s'affronter ces deux groupe ?'Cela nous semblait réaliste, car à l'adolescence, on ressent véritablement ce combat dans notre tête, et on en parle à personne. On se dit :'Je suis le ou la seul(e) à ressentir ça.'Quel meilleur moyen de traiter ce sujet que de les montrer en pleine bataille sur grand écran, pour que les gens ne se sentent plus seuls ? C'est là qu'ils ont eu envie de faire un film à ce sujet."
Deamer poursuit que si ils avaient gardé l' idée d'incorporer Shame (la honte) ou Guilt (la Culpabilité) alors :" il aurait fallu lui créer une histoire de méchant",
Mais finalement ils ont préféré explorer l'idée de groupe.
shambala93 Ca fait un moment que Pixar ne fait plus exploser les box offices.... c'est pareil chez Dreamworks qui est obligé de capitaliser sur d'anciennes franchises pour tenter de survivre, car qui se souvient de leur dernier film là, Ruby l'ado kraken ? les productions originales floppent et j'ai l'impression que c'est pareil pour Pixar.
kadaj68800shambala93 vous pouvez dire ce que vous voulez Bing Bong et LE moment du premier film est tellement et probablement le plus émotionnel et marquant
Comparons ce qui est comparable.
Roby, c'est un flop avec 45 millions de $ au box-office.
Elementaire, le dernier Pixar, c'est quasiment 500 millions.
Alors on n'est pas au niveau des plus grands cartons dépassant le milliard, mais 500 millions, c'est pas rien quand même
C'est marrant, c'est exactement ce que je pense de tous les films Pixar! à part Soul peut-être...
Ce n’est pas le sujet de mon propos.