Accroché à quatre reprises par les Verts depuis l'arrivée des Qataris, le PSG voulait inverser la tendance et sortir le tenant du titre. Pour cette rencontre, Laurent Blanc a réalisé un mini turnover en raison des nombreuses absences comme Zlatan Ibrahimovic, Maxwell ou encore Alex. Nicolas Douchez jouait son premier match officiel avec le PSG.


Edinson Cavani est le premier parisien à se mettre en lumière obligeant Stéphane Ruffier à un premier arrêt (8e). L'Uruguayen est ensuite tout près d'ouvrir le score, mais voit son ballon passé tout près du poteau gauche stéphanois. Thiago Silva se montre ensuite dangereux sur un coup franc de Thiago Motta sans réussite (15e). Après ce bon début de match, les verts tentent de réagir, mais ne se montrent pas efficaces. Paris va valider cette bonne entame avec une ouverture du score signée Cavani. Présent dans la surface, Marco Verratti dribble plusieurs Stéphanois avant de glisser un caviar à l'Uruguayen qui crochète Stéphane Ruffier et glisse le cuir dans le but vide (1-0, 25e). Lucas est ensuite tout près d'offrir le break à son équipe après une accélération sur la droite, mais le portier des verts est à la parade (30e). Après ce coup sur la tête, St Étienne tente une réaction avec une frappe de Franck Tabanou stoppé par Douchez. On approche alors la mi-temps et le PSG s'offre une nouvelle balle de break avec Lavezzi, sur un centre de Cavani, mais Ruffier est une nouvelle fois décisif. Paris rentre alors aux vestiaires avec cet avantage de 1-0.



À la reprise, c'est une nouvelle fois Lucas qui s'illustre avec un coup franc qui rase le montant droit stéphanois (46e) et une frappe côté droit déviée par Stéphane Ruffier (49e). Le Parc des Princes va ensuite trembler quelques minutes en voyant Edinson Cavani se plaignant du pied gauche (57e), suite à un mauvais appui. C'est une simple alerte pour l'avant centre du PSG. Laurent Blanc procède ensuite à des changements avec les entrées en jeu de Javier Pastore, Blaise Matuidi et Jérémy Ménez. Une entrée remarquée pour El Flaco qui glisse un ballon à Cavani qui voit sa frappe croisée raser le poteau gauche (74e). Encore une occasion manquée qui coûte cher au PSG puisque les Stéphanois réussissent à égaliser dans la foulée grâce à Mevlut Erding qui trompe Douchez d'un plat du pied droit (1-1, 78e). Un coup dur pour le PSG qui maitrisait jusqu'ici son sujet. Après avoir accusé le coup, Paris se procure une grosse occasion sur un centre de Van der Wiel pour Blaise Matuidi mais le milieu de terrain parisien voit son ballon retiré in extremis par Bayal (87e). Même occassion pour Jérémy Ménez tout près d'offrir la victoire à son équipe avant de voir le cuir repoussé sur le fil par François Clerc (90e+4). Les deux équipes vont jouer les prolongations.

Paris est tout proche de reprendre l'avantage avec une frappe de Javier Pastore, mais sa frappe n'est pas cadrée (92e). Les deux équipes peinent physiquement et Paris bute sur une défense stéphanoise conquérante. Les Parisiens y croient et multiplient les occasions face à des Stéphanois qui ne veulent pas prendre de but. On se dirige tout droit vers la séance des tirs au but quand Marco Verratti décale Jérémy Ménez dans la surface, ce dernier centre ras de terre et trouve Edinson Cavani qui tacle le ballon et qualifie le PSG (2-1) pour les quarts de finale. Le Parc des Princes peut exploser de joie. Ce PSG est vraiment très fort cette saison !

Le placement de Cavani hier sur le terrain.




ps : désolé de posté seulement le lendemain mais ayant vu le match au Parc hier je ne trouvais pas malin de posté l'article à mon retour vers 3h du matin.

Après la défaite à Benfica en milieu de semaine, les Parisiens avaient rendez-vous à Rennes ce samedi. Laurent Blanc avait décidé de mettre l'équipe type et cela a payé, avec un succès 1-3.

Ibrahimovic est le premier à se mettre en lumière, avec un coup franc à ras de terre (7e), mais non cadré. Puis, ce sera au tour de l'arbitre, qui oublie un penalty pour une faute sur Lavezzi (18e) dans la surface, mais sur le corner qui suit, Thiago Motta venge son coéquipier en inscrivant une frappe somptueuse du gauche dans le petit filet opposé ! Le match s'endort ensuite, alors que les deux équipes perdent beaucoup de ballons, même si c'est le PSG qui maitrise globalement. Avant la mi-temps, Kana-Biyik frappe sur un corner et il manque de peu le cadre. La mi-temps est sifflée sur cet avantage au score pour le PSG, 0-1.



Le match reprend sur une grosse occasion parisienne manquée par Lavezzi, ou plutôt arrêtée par Costil (50e), mais dans les secondes qui suivent, Matuidi subit une faute dans la surface, et cette fois, Monsieur Lannoy n'hésite pas et siffle. Ibrahimovic transforme. Paris mène 0-2 à la 51e. Pourtant, c'est Rennes qui relance le match, sur un coup franc d'Alessandrini presque anodin, mais qui passe sous les gants de Sirigu, pas irréprochable sur le coup, loin de là. 1-2 à la 67e minute. Puis Paris gérera son match avec brio, et Cavani clôturera le match avec un but à la 91e, deux crochets et une frappe pour tromper Costil. 1-3. Paris conforte ainsi sa place de leader.





Ps : n'ayant pas vu le match (car je suis devenu tonton pour la 8ème fois je ne pourrais pas trop parlé du match mais bon d'après le résumé le PSG maitrise toujours autant mais si il y a eu un peu de flottement avec le but d'Alessandrini. Sinon je souhaite bonne chance au Lyonnais pour battre les sardines.

Qualifié et premier de son groupe, le PSG jouait un match sans enjeux face à cette équipe de Benfica, dans l'obligation de s'imposer pour croire à ses chances de qualification. Pour cette rencontre, Laurent Blanc s'est privé de Zlatan Ibrahimivoc, Thiago Silva et Alex, en plus des suspensions de Marco Verratti et Grégory Van der Wiel. C'est donc une équipe bis qui était alignée avec notamment la grande première de Kalifa Traoré au poste de latéral droit.

Dès la 4e minute de jeu, la formation portugaise s'est montrée dangereuse avec une frappe de Pérez, obligeant Sirigu à la parade. C'est ensuite Silvio (6e) qui met en danger le portier parisien. La première occasion du PSG vient à la 7e minute avec une combinaison Lucas-Cavani-Ménez, mais ce dernier voit sa frappe stoppée par Arthur. Lucas Digne se créé ensuite une occasion (16e), mais sa frappe fuit le cadre. Avec une équipe remaniée, le PSG peine au milieu de terrain et trouve malgré tout l'ouverture à la 37e minute de jeu. Javier Pastore, dans la surface, tente de trouver Kalifa Traoré aux six mètres, mais le ballon arrive dans les pieds de Jérémy Ménez au second poteau, qui remet à Cavani. L'Uruguayen n'a plus qu'à pousser le ballon au fond des filets (0-1). Un avantage de courte durée pour le PSG, puisque Benfica obtient un penalty suite à un contact musclé de Kalifa sur Gaitan (45e) dans la surface. Lima transforme et permet à Benfica de rester dans la partie (1-1).



Dès la reprise, la formation portugaise élève son niveau de jeu et met en difficulté la défense parisienne avec Lima (52e), qui oblige Sirigu à la parade. Une tête de Luisao (55e) fuit le cadre. Le danger est présent et se concrétise sur une erreur défensive. Perez côté droit s'enfonce dans la surface parisienne et centre fort devant le but. Le cuir est stoppé par Zoumana Camara, mais Gaitan, présent dans la surface, reprend le ballon et l'envoi au fond des filets d'un petit piqué (59e, 2-1). Après ce but, Laurent Blanc fait deux changements avec les entrées en jeu de Matuidi et Lavezzi. El Pocho est tout près d'offrir la balle d'égalisation, mais son ballon frôle le poteau opposé (69e). Javier Pastore a également une balle de but, mais l'Argentin n'appuie pas assez sa tête, comme face à Evian (88e). Paris est passé à côté de sa deuxième période et met fin à une série de 13 matchs sans défaite en Ligue des Champions.

Après la défaite surprise contre Evian T.G. mercredi, le PSG était de retour au Parc des Princes ce samedi pour y affronter Sochaux, lanterne rouge du championnat. Les Parisiens se sont bien repris, en s'imposant 5-0.

Dès la 4e minute, Ibrahimovic lance Matuidi dans la surface, il faut un retour in extremis de Kanté pour l'empêcher de frapper, et quand le tir part, celui d'Ibra, le ballon flirte avec le poteau (7e), et quand il est cadré, comme Cavani à la 13e, c'est Cros qui fait la parade. La quatrième sera la bonne, celle de Thiago Silva, parfaitement servi par Ibra. Le PSG mène logiquement 1-0 au quart d'heure de jeu. Ibra bute ensuite sur Cros (26e) et Lavezzi n'obtient pas un penalty de la part de M. Ennjimi. Les Parisiens multiplient les opportunités, mais sans mettre en danger Cros, c'est même Corchia, juste avant la pause, qui inquiète Sirigu, un coup franc au ras du poteau.



Dès la reprise, Paris fait le break, sur un service de Motta pour Lavezzi, hors jeu. 2-0. Celui de Cavani à la 61e minute ne doit rien à personne, sur une louche parfaite d'Ibra, Cavani contrôle et frappe du droit pour tromper Cros. Un but superbe. 3-0. Le PSG gère tranquillement son match, et Laurent Blanc se permet de faire souffler Alex et Matuidi. Sirigu se chauffe les gants sur une frappe de Mayuka (69e), mais l'Italien était parfaitement placé. Le match se termine sur quelques ballons joués avec classe par Ibra et un coup franc magnifique du maestro (4-0, 85e). Le cinquième but, à la 92e, sur une passe de Cavani pour Ibra vient ponctuer une belle soirée. Paris s'impose facilement et reprend de l'avance au classement.

Trois jours après avoir écrasé Lyon au Parc des Princes, le Paris Saint-Germain se devait d’enchaîner avec une victoire à l’extérieur face à Evian Thonon-Gaillard, surtout après les victoires de Lille et Monaco. Privé d’Alex, Thiago Motta et Lavezzi, Laurent Blanc décidait de titulariser Marquinhos, Rabiot et Ménez en lieu et place de ces trois absents. Pour le reste, Digne était préféré à Maxwell et Jallet à Van der Wiel.

Les Parisiens débutaient bien la rencontre mais la première occasion était à mettre au crédit de Dja Djédjé, lancé sur le côté droit mais maladroit face au but (7e). Cinq minutes plus tard, c’était au tour de Lucas Digne de se mettre en évidence mais son tir croisé frôlait le poteau gauche de Hansen (12e). Il s’en suivait vingt minutes de jeu assez pauvre dans le froid et sur un terrain difficile mais la prochaine occasion allait être parisienne. Sur un centre d’Ibrahimovic, Ménez était parfaitement placé dans la surface mais était incapable de placer sa tête dans les buts évianais (34e). Le N°7 parisien s’offrait ensuite une nouvelle opportunité sur un centre de Cavani mais sa reprise de volée du plat du pied droit passait au-dessus des cages d’Hansen (39e). C’est donc sur un score nul et vierge que les deux équipes rejoignaient les vestiaires malgré une bonne fin de période francilienne.



Assez terne, la première période déteignait sur la seconde, très pauvre en occasions. Les deux équipes alternaient les phases de possession du ballon et ne parvenaient pas à inquiéter le gardien adverse. Laurent Blanc, un peu désabusé par l’impuissance de son équipe, décidait alors de remplacer Rabiot par Pastore et Ménez par Lucas (62e). Mais malgré un match équilibré, c’était les Haut-Savoyards qui allaient prendre le dessus. Sur un contre, Sougou se faisait reprendre par Marquinhos mais Nsikulu, en train de devancer Verratti, plaçait un plat du pied gauche hors de portée de Sirigu (1-0, 75e). Un but très inquiétant pour les Parisiens car il mettait en péril leur invincibilité en matchs officiels. Et malheureusement, contrairement à ces derniers mois, les joueurs de Laurent Blanc étaient incapables de réagir face à une équipe évianaise complètement survoltée. Sur un contre, Modou Sougou se défaisait de la défense parisienne et trompait Sirigu d’un plat du pied droit (2-0, 88e). Il était donc impossible pour les Parisiens de revenir au score et de poursuivre leur série d’invincibilité, débutée il y a 36 matches.

Même s’il était prévenu, le PSG a concédé sa première défaite depuis le mois de mars et a donc cédé des points en championnat, pour le plus grand bonheur de ses poursuivants lillois et monégasques. Il faudra vite réagir samedi face à Sochaux pour conserver le leadership et démarrer une nouvelle série de victoires.

Dimanche, le PSG s'est imposé 4-0 contre Lyon au Parc des Princes. Compte rendu de la rencontre.

Après les victoires de Monaco et Lille, le PSG était dans l'obligation de s'imposer face à Lyon au Parc des Princes pour le choc de la 15e journée de Ligue 1. C'est chose faite, 4-0 !!!!!

Le début de match est équilibré avec cette valeureuse équipe lyonnaise qui tente de confisquer le ballon. Le public du Parc se réveille à la 16e, sur une faute de Umtiti dans la surface sur Cavani, que Monsieur Gautier oublie de siffler. La rencontre ronronne, et c'est Lacazette, qui réveille les spectateurs en mettant dans le vent Silva et Van der Wiel, puis en frappant sur la barre d'un Sirigu battu (27e). Le PSG a eu chaud. Mais cette occasion lyonnaise réveille quelque peu le PSG, qui passe en 4-2-3-1, avec Pastore en meneur de jeu. Ibrahimovic manque tout juste le cadre à la 34e, sur une merveille de passe de Verratti, une de plus. Sur le corner, c'est Cavani qui ouvre le score, une tête au premier poteau sur un corner de Lucas, 1-0 (36e) ! Pastore se réveille et donne un super ballon en profondeur à Cavani, qui est fauché par Vercoutre (40e), Ibrahimovic transforme et le PSG mène 2-0 !



À la reprise, Matuidi remplace Motta, touché à la cuisse. Mais sur le terrain, rien ne change, le PSG domine sur son sujet, et logiquement, Thiago Silva aggrave le score en deux temps sur corner (60e). 3-0, le match est plié. Paris gère, fait circuler, montre toute sa maitrise. Le Parc chante. Bref, la soirée est belle. Ibrahimovic obtient un penalty à la 81e, une faute de Umtiti. Le Suédois transforme lui-même. 4-0. Ce PSG est décidément imbattable en L1 !!!!!!!

Le Paris Saint-Germain a officiellement validé son billet pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions en s’imposant au Parc des Princes face à l’Olympiakos (2-1), malgré l’expulsion de Verratti. Grâce à des buts d’Ibrahimovic et Cavani, les Parisiens sont également certains de terminer en tête de leur poule.

Après avoir concédé le match nul face à Anderlecht avant la trêve internationale, le PSG se devait de battre l’Olympiakos à domicile pour valider définitivement son billet pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Laurent Blanc décidait alors d’aligner une équipe classique et préférait titulariser Lavezzi plutôt que Lucas, pourtant très bon samedi face à Reims.

Et comme depuis le début de la saison, les Parisiens posaient d’entrée le pied sur le ballon. Même si la première tentative non cadrée était signée Mitroglou, ce sont les hommes de Laurent Blanc qui se montraient les plus incisifs. Et cette bonne entame de match allait être rapidement concrétisée. Sur un centre de Van der Wiel légèrement dévié par Bong, Ibrahimovic s’imposait dans la surface et ouvrait le score d’un plat du pied sous la barre de Roberto (1-0, 7e) ! Un nouveau but pour le géant suédois, qui profitait d’une grosse domination parisienne, notamment dans la possession du ballon (74% à la demi-heure de jeu !). Mitroglou, le meilleur joueur de la formation grecque, parvenait toutefois à inquiéter Sirigu à deux reprises (24e et 34e) mais le portier italien s’interposait parfaitement. Avant la pause, Cavani prenait à son tour sa chance mais son tir puissant croisé était repoussé par Roberto (40e).



En début de seconde période, les choses se compliquaient pour les Parisiens. Averti pour la deuxième fois d’un carton jaune, Verratti était expulsé et laissait donc ses coéquipiers à dix contre onze (46e). Laurent Blanc décidait alors de remplacer Lavezzi par Rabiot (50e) pour renforcer son milieu de terrain mais cela ne suffisait pas pour empêcher les Grecs de prendre le dessus. Désireux d’égaliser rapidement, l’Olympiakos pressait et se rapprochait de plus en plus des buts de Sirigu. Cavani et Ibrahimovic prenaient toutefois leur chance de loin mais ne parvenaient pas à cadrer. Après une petite échauffourée provoquée par un tacle dangereux de Van der Wiel, averti d’un carton jaune, les Grecs poussaient encore et allaient être récompensés de leurs efforts. Sur un corner, Sirigu dégageait mal le ballon et Manolas, pourtant en position de hors-jeu, égalisait pour l’Olympiakos (1-1, 80e). Mais encore une fois, les joueurs franciliens faisaient preuve d’une grosse capacité de réaction. Lancé dans la profondeur par Rabiot, Cavani offrait la victoire à son équipe en ajustant Roberto d’un tir puissant (2-1, 90e) !

Grâce à ce nouveau succès, le PSG est officiellement qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Les Parisiens possèdent six points d’avance sur l’Olympiakos et le Benfica Lisbonne et sont donc certains de terminer en tête de leur groupe. Une bonne nouvelle à quatre jours du choc de la 15ème journée de Ligue 1 face à l’Olympique Lyonnais.

Après une trêve internationale de deux semaines, le PSG avait rendez-vous à Reims pour son retour en Ligue 1. Paris a fait le boulot, proprement et sans forcer. Une victoire large qui permet à Paris de poursuivre sa marche en avant en L1.

C'est Reims qui se crée la première occasion, à la 7e minute, sur une tête de Mandi sur corner. Les Champenois entrent bien dans la partie et mettent le PSG sur le reculoir. Le match s'équilibre ensuite jusqu'à cette talonnade superbe d'Ibrahimovic qui lance Lucas en profondeur. Le Brésilien fait oublier son début de match poussif par une frappe du droit qui va se loger dans la lucarne opposée (0-1, 25e). Paris domine désormais la rencontre et joue à son rythme, sans jamais se mettre en danger. Il faut une frappe contrée de Tacalfred pour permettre à Sirigu de briller (42e). Le PSG mène logiquement 0-1 à la mi-temps.



Au retour des vestiaires, Ibrahimovic est poussé dans le dos par Fofana, mais l'arbitre ne bronche pas (48e). Ménez manque ensuite la balle de break, dans la surface, une frappe trop molle (50e), mais quelques minutes plus tard, à la 60e, Ménez fait parler la poudre, d'une frappe puissante sous la barre des six mètres (0-2, 60e). Sirigu continue de faire chauffer les gants, sur une frappe repoussée puis reprise de volée par Albaek (65e). Dans la foulée, c'est Verratti qui fait faute sur Ayité dans la surface, Krychowiak frappe au-dessus, sous les huées de la foule. Reims pousse par la suite, multipliant les frappes, mais sans jamais inquiéter Sirigu. Le PSG s'impose finalement 0-3, sans forcer, sur un but d'Ibrahimovic dans le but vide suite à une erreur du gardien adverse.

On l'avait quitté boudeur après le piètre nul concédé mardi face à Anderlecht (1-1) en Ligue des champions, malgré son but égalisateur. Samedi, on a retrouvé le vrai Zlatan Ibrahimovic, celui qui fait si souvent la différence pour le PSG, surtout depuis le début de l'automne. Le buteur suédois, auteur d'une brillante prestation, a signé les trois buts de la victoire parisienne face à Nice (3-1) au Parc des Princes, lors de la 13e journée de Ligue 1. Ibra a été le grand artisan d'un succès qui permet à l'équipe de Laurent Blanc de prendre provisoirement cinq points d'avance sur Lille, qui jouera ce soir à Guingamp (20h00), en tête du classement. Et de porter son avance sur Monaco, tenu en échec vendredi par Evian-Thonon-Gaillard (1-1), à cinq points également.



Luca Veronese, amené à compenser l'absence sur blessure de David Ospina, a pourtant tout fait pour contrarier Ibra avec notamment une double parade devant le buteur suédois (30e). Mais le portier niçois a eu un temps de retard fatal qui a permis à l'attaquant parisien de le devancer sur un centre de Grégory van der Wiel (1-0, 39e). Zlatan, dans tous les bons coups (45e, 54e, 67e), a doublé la mise en seconde période sur un penalty provoqué par Edinson Cavani (2-0, 57e s.p.) avant de s'offrir un triplé en marquant de la tête sur un centre de Lucas, à peine entré en jeu (3-1, 76e). Avec huit buts, il grimpe à la 3e place du classement des buteurs avec 8 réalisations, une de moins que Cavani et Falcao. Quelques minutes auparavant, Nemanja Pejcinovic avait réduit l'écart en reprenant au deuxième poteau un centre de Christian Brüls (2-1, 70e). Une maigre consolation pour des Aiglons impuissants face au phénomène Ibrahimovic