Trois jours après avoir récupéré sa place de leader en championnat à Marseille, le PSG retrouvait ce mercredi soir sa pelouse du Princes pour la deuxième demi-finale de la Coupe de France face à St Étienne. Pour cette rencontre, Laurent Blanc a réalisé plusieurs changements avec Douchez dans les buts, Adrien Rabiot et Cabaye au milieu de terrain et Lucas Digne au poste de latéral gauche.


Montrant beaucoup d'envie dès le coup de sifflet donné le PSG prend à la gorge d'entrée de jeu les Stéphanois et s'offre une première occasion avec Lavezzi (4e) suite à une bonne combinaison avec Zlatan Ibrahimovic. Pastore tente ensuite sa chance sans grande réussite. Une domination assez nette qui va provoquer un penalty sur une faute de Clerc sur Lavezzi dans la surface. Le géant suédois prend le ballon et trompe Ruffier à contre Pied (21e, 1-0). L'attaquant du PSG marque ainsi son 100e but avec Paris en trois saisons. La réaction de St Étienne est immédiate avec Hamouma qui catapulte un ballon sous la transversale de Douchez suite à une erreur de marquage sur coup franc (25e, 1-1). Quelques minutes plus tard, le Parc des Princes va se faire une grosse frayeur avec un passe en retrait de Van der Wiel qui se transforme en passe décisive pour Erding qui voit son tir passé à côté (32e). Dans la foulée, Douchez va réaliser une superbe parade sur une tête puissante de Perrin sur corner. Marquinhos s'offre une occasion pour redonner l'avantage à son équipe avec une reprise de la tête sur un coup franc excentré, mais le cuir n'est finalement pas cadré (41e). Les deux équipes se séparent ainsi à la mi-temps sur ce score de parité.





La seconde période démarre comme avait débuté la première. Le PSG contrôle le ballon et joue avec intensité. Les Stéphanois, de leur côté, sont brouillons et peinent à relancer proprement. Alors que l'on approche l'heure de jeu, Lavezzi redonne l'avantage au PSG (60e, 2-1) d'un but de la tête suite à un caviar de Pastore qui a régalé une nouvelle fois dans cette rencontre. Paris pousse ensuite pour mettre rapidement le but du KO avec notamment un contre rudement mené par Adrien Rabiot passant le ballon à Zlatan Ibrahimovic, le suédois déclenche une frappe du gauche, mais le cuir va heurter le poteau gauche de Ruffier (70e). El Pocho passe ensuite tout près du doublé sur une nouvelle offrande de Pastore, mais l'Argentin pêche dans la finition. C'est ensuite Zlatan Ibrahimovic qui a fait le show en humiliant une première fois Ruffier avec un petit pont pour mettre le troisième but parisien (81e, 3-1) et envoie un tir puissant ras de terre pour un nouveau triplé (90e+2). Le PSG s'offre ainsi St Étienne pour la quatrième fois de la saison avec la manière et rejoint Auxerre en finale de la Coupe de France le samedi 30 mai au Stade de France.

C'est en qualité de deuxième de Ligue 1, après le succès de Lyon face à Guingamp 24h plutôt, que les Parisiens de Laurent Blanc se déplacaient sur la pelouse du Stade Vélodrome. Pour ce choc, Laurent Blanc alignait un onze de départ plutôt séduisant avec un trio d'attaquant Cavani, Ibrahimovic et Pastore.

Dès les premières minutes, le PSG se montrait dangereux avec une frappe de Pastore, sur un bon service de Verratti, qui frole le poteau droit de Mandanda. Paris prend ensuite le contrôle du jeu mais ne se montre pas décisif dans les derniers instants. Contre le court du jeu, c'est les Marseillais qui ouvrent le score avec André-Pierre Gignac qui crucifie Sirigu de la tête sur un centre de Payet (1-0, 20e). Paris subit ensuite un gros coup dur avec la sortie sur blessure de David Luiz suite un claquage à la cuisse suite à un duel avec Gignac. Van der Wiel remplace ainsi le brésilien et Marquinhos prend l'acte. Alors que l'on pensait que le PSG avait pris un coup derrière la tête, Blaise Matuidi égalise d'un missile du pied droit (1-1, 35e). Revenu dans la partie, le PSG prend un nouveau coup sur un ballon perdu par Pastore qui envoie Gignac en direction du but, l'attaquant fonce vers le but parisien et trompe à nouveau Sirigu pour signé un doublé (35e, 2-1). Le portier parisien signe ensuite une claquette décisive sur une frappe de Gignac évitant le naufrage de son équipe (45e). Le PSG rentre ainsi aux vestiaires avec ce but de retard.





De retour sur la pelouse, le PSG n'a pas tardé à réagir avec Marquinhos qui égalise sur un coup franc (49e, 2-2). Dans la foulée, Paris inverse le score en profitant d'une erreur de Morel qui marque contre son camp suite à un duel avec Zlatan Ibrahimovic (51e, 2-3). Un retournement de situation incroyable. Toujours à l'attaque, les hommes de Laurent Blanc vont tenter de marquer le but du ko avec Matuidi (61e) énorme dans cette rencontre, Lavezzi (71e) ou encore Zlatan Ibrahimovic (84e), mais Mandanda permet aux Phocéens de rester dans la partie. Paris va ensuite trembler dans les derniers instants en jouant à 10 contre 11 suite à une blessure de Thiago Motta (90e) alors que Laurent Blanc avait réalisé ses trois changements. Solide, le PSG s'impose 2-3 en guerrier sur la pelouse du Stade Vélodrome et reprend ainsi la première place du classement et creuse l'écart avec l'OM dorénavant à 5 points.


Désolé les marseillais mais avec tous ce que j'ai lu et entendu avant ce match jsuis obligé de faire ce petit troll de gamin gratuit.

L'actualité du jour, c'était évidemment le tirage au sort de la Ligue des champions, avec le Barça comme futur adversaire. Mais pour le PSG, il fallait se replonger dans le quotidien du championnat, afin de s'emparer (enfin) du fauteuil de leader, avant le match de Lyon face à Nice samedi.

Dès les premières minutes, Cavani se met en action, mais sa frappe est stoppée par Lecomte. Bien décidé à faire la différence rapidement, le PSG insiste, et Zlatan obtient un pénalty plus que logique, qu'il se charge de transformer lui-même (5e). Paris mène déjà au tableau d'affichage, et c'est Lavezzi qui quelques minutes plus tard est tout près de doubler la mise, mais l'Argentin perd son face à face avec le portier breton (11e). Face à des Lorientais peu inspirés, Paris tente d'enfoncer le clou par Zlatan, mais Lecompte est encore sur la trajectoire (23e). Lavezzi, encore lui, échoue une nouvelle fois devant Lecomte, alors que Zlatan l'avait idéalement mis sur orbite d'une géniale talonnade. Le PSG rejoint donc les vestiaires avec seulement un but d'avance, et n'est pas à l'abri, alors que le score aurait pu être bien plus lourd si les attaquants parisiens s'étaient montrés plus réalistes.





Au retour des vestiaires, si les hommes de Laurent Blanc ne lâchent pas leur emprise sur le jeu, cette domination s'avère toujours aussi stérile. Cavani sur coup franc est tout près de faire le break, mais son ballon fuit le cadre (63e). Et comme cela a été trop souvent le cas cette saison, le PSG se fait rejoindre. Sur une action collective bien menée, Jordan Ayew place une frappe sèche à l'entrée de la surface sur laquelle Sirigu ne peut rien (67e). Derrière, le match s'anime, et c'est Jordan Ayew qui est tout près de doubler la mise, mais Verratti sauve sur sa ligne. Sur le contre, c'est Pastore qui contraint Lecomte à une énorme parade. Ça sent le KO. Ibra met le feu dans la défense lorientaise, mais ne parvient pas à finaliser son action (79e). Mais c'est de nouveau Ibra, et de nouveau sur pénalty que le PSG refait surface (82e). Suite à une faute sur Pastore, le Suédois transforme la sentence et permet aux Parisiens d'obtenir de virer en tête. L'attaquant parisien y va même de son triplé dans les arrêts de jeu, permettant au PSG d'obtenir un succès précieux.

Paris était attendu ce dimanche à Bordeaux après la qualification à Chelsea en milieu de semaine. Les Parisiens, sans doute émoussés physiquement, ont déçu.

La première occasion est à mettre à l'actif des Bordelais, une frappe de Contento, seul dans la surface, que détourne Sirigu, tout comme celle de la 14e par Thelin. La troisième sera la bonne pour les Girondins, une tête de Sané qui prend le dessus sur Silva et qui trompe Sirigu (1-0, 18e). La réponse parisienne est tardive, à la 35e, une frappe d'Ibrahimovic, bien servi par Motta, repoussée par Carrasso. À la 38e, Camara remplace Luiz, blessé à la cuisse. Bordeaux mène logiquement 1-0 à la mi-temps.





Dès la reprise, Paris joue plus haut et ça paie, avec une tête de Pastore sur un mauvais renvoi bordelais, qui lance Ibra, le Suédois trompe Carrasso du bout du pied (1-1, 50e). Le match sombre ensuite dans un faux rythme. Il faut attendre une frappe de Chantôme (68e) détournée, avec un peu de réussite par Sirigu, pour retrouver un intérêt certain à cette rencontre. Dans la foulée, Khazri marque le second but bordelais, de près, de la tête. Paris est de nouveau mené... Sur un cafouillage dans la surface des locaux, Paris passe tout près de l'égalisation par Lavezzi, par deux fois, mais la réussite fuit les Parisiens. Bordeaux pousse pour faire la différence, mais sans éclat. À la 83e, Lavezzi obtient un penalty, qu'Ibrahimovic transforme (84e, 2-2). Malheureusement, Bordeaux marque le troisième but à la 89e, sur une erreur de relance... 3-2. Score final.

Marquer au moins une fois à Stamford Bridge, sans encaisser de buts, voila l'équation qui attendait les Parisiens pour ce huitième de finale retour de Ligue des Champions face à Chelsea.


C'est à une première période très engagée à laquelle on a assisté du côté de Stamford Bridge. Dès l'entame de match, les hommes de Laurent Blanc montrent beaucoup de nervosité, à l'image de David Luiz face à Diego Costa, et les fautes ainsi que les petits accrochages s'accumulent. Et à la demi-heure de jeu, c'est assez injustement que l'arbitre de la rencontre expulse Zlatan Ibrahimovic pour un tacle à retardement sur Oscar. Si la faute est bien réelle, un carton jaune aurait suffi. Le PSG est donc condamné à l'exploit, à onze contre dix. Et le jeu dans tout ça ? Durant quarante-cinq minutes, les débats sont équilibrés, même si c'est Chelsea qui se montre le plus entreprenant, avec un Eden Hazard très remuant. Les hommes de Blanc de leur côté ne parviennent pas à inquiéter Courtois. Il va donc falloir se sortir les tripes durant la seconde période pour arracher un quart de finale.

Au retour des vestiaires, Sirigu est vigilant sur un coup franc vicieux de Willian. Le PSG n'abdique pas, et Cavani, bien lancé par Pastore, évite la sortie de Courtois, mais sa frappe en angle fermé, heurte le poteau des Blues (59e). Paris a fait trembler les Anglais et se donne un peu plus les moyens d'y croire. En face, Chelsea, bien qu'en supériorité numérique, ne montre pas grand-chose, et c'est bien le PSG par l'intermédiaire de Pastore ou encore de Matiudi qui mériterait de mener au score. Les esprits s'échauffent à nouveau lorsque Diego Costa, auteur d'un vilain tacle par derrière sur Thiago Silva, n'écope que d'un carton jaune (73e). Et c'est au coeur de la domination parisienne que Chelsea ouvre le score sur corner (81e), et assomme la formation parisienne. Mais c'est sans compter sur l'esprit guerrier de David Luiz qui s'en va égaliser cinq minutes plus tard, en propulsant de la tête au fond des filets un corner de Lavezzi (86e). Il faudra donc passer par les prolongations.





Et dans cette épreuve, le PSG craque le premier. Thiago Silva est sanctionné d'une main dans la surface, ce qui offre un pénalty que ne manque pas de transformer Eden Hazard (96e). Le Brésilien, désireux de se racheter, tombe d'abord sur un très grand Courtois, avant de finalement offrir le but de la qualification au PSG, à cinq minutes du terme de la seconde prolongation. Les Parisiens réalisent un réel exploit en se qualifiant aux dépens de Chelsea, après avoir évolué en infériorité numérique durant quatre-vingt-dix minutes. Chapeau!!!!!!!

Si le match de mercredi prochain face à Chelsea est déjà dans toutes les têtes, il faut d'abord se consacrer à l'obstacle lensois avant d'ouvrir la parenthèse Ligue des Champions. Avec la victoire de Marseille qui revient sur les talons du PSG, un succès face aux Sang et Or devient primordial.

Comme on pouvait s'y attendre, le duel face au dix-neuvième de Ligue 1 est plus que déséquilibré. Le PSG prend les choses en main d'entrée de jeu et se procure plusieurs occasions franches par l'intermédiaire de Zlatan Ibrahimovic (14e, 18e), ou encore par David Luiz de la tête, qui trouve Riou sur la trajectoire (16e). On atteint la demi-heure de jeu sur un score nul et vierge qui met en lumière le manque d'efficacité que l'on a déjà entrevu à plusieurs reprises du côté du PSG. En face, les Lensois ne montrent pas grand-chose, et tentent de jouer les contres à fond. Chavarria prend bien sa chance à l'entrée de la surface, mais ça passe assez largement à côté. Et comme c'est bien souvent le cas, c'est sur coup de pied arrêté que les choses se décantent. Sur un coup franc à vingt-cinq mètres, David Luiz se charge de la frappe et trompe Riou masqué par son mur. Le PSG a fait le plus dur, et marque juste avant la pause, au meilleur des moments.





Au retour des vestiaires, les hommes de Blanc continuent leur domination, et Lavezzi, après avoir crocheté Riou, est tout près de marquer le but du break, mais il est rattrapé par la défense nordiste (53e). Qu'à cela ne tienne, à l'heure de jeu, c'est finalement Zlatan Ibrahimovic qui offre le deuxième but à ses partenaires en transformant un pénalty obtenu par Van der Wiel (60e). Avec deux buts d'avance, Blanc se permet de faire tourner, et lance dans le bain Pastore et Cavani. Mais les hommes de Kombouaré n'ont pas dit leur dernier mot, et sur un manque d'attention de David Luiz, Touzghar réduit la marque pour les Sang et Or (69e). Cavani, tout fraîchement entré, est tout près de mettre ses coéquipiers à l'abri, mais il manque de nouveau de réalisme (75e). Finalement, ce sont les remplaçants qui font la différence. Pastore sert idéalement Matuidi au deuxième poteau, pour le but du KO (80e). Puis c'est Pastore lui-même qui clôt la marque avec une quatrième réalisation. Paris a fait le travail, et peut désormais se tourner vers Stamford Bridge.

Trois jours après le match nul en championnat, le PSG et Monaco se retrouvaient ce mercredi soir sur la pelouse du Princes pour un quart de finale de la Coupe de France. Une rencontre très attendue puisque les deux équipes ne se sont jamais départagées sous l'ère QSI. Pour cette rencontre, Laurent Blanc a réalisé trois changements avec Douchez dans les buts, Adrien Rabiot au milieu de terrain et Lucas Digne au poste de latéral gauche. On note aussi le replacement de David Luiz en défense centrale afin que Marquinhos prenne la place Van der Wiel décevant sur les derniers matchs.


Inefficace malgré de nombreuse occasion en championnat, le PSG prend à la gorge d'entrée de jeu les Monégasques et ouvre le score grâce à une tête de David Luiz rageuse sur le premier corner tiré par Lavezzi (3e, 1-0). Paris a ensuite l'occasion de faire le break sur un beau mouvement Pastore, Matuidi, Digne, mais la défense de Monaco évite le pire (8e). Dominé, le club du rocher réagit au quart de jeu sur un coup franc d'Alain Traoré qui heurte la transversale de Douchez (15e). Après cette petite frayeur, Pastore est tout proche de doubler le score avec une tête plongeante sur un coup franc de Lavezzi côté gauche, mais le cuir flirte avec la lucarne gauche de Stekelenburg (25e). Monaco se montre ensuite une nouvelle fois dangereux avec Alain Traoré qui tente un centre tir obligeant Douchez à une parade au sol devant Berbatov qui restait en embuscade dans la surface (36e). Les deux équipes se séparent ainsi à la mi-temps avec ce léger avantage pour Paris.





En début de seconde période, c'est une nouvelle fois Pastore qui s'illustre avec une frappe de 20 mètres qui aurait pu prendre à contre-pied le portier monégasque (48e). Dans la foulée sur un caviar de Marco Verratti, Edinson Cavani contrôle le cuir et ajuste Stekelenburg d'un tir du droit à ras de terre qui rentre avec l'aide du poteau gauche (51e, 2-0). Au bord du KO, la défense monégasque prend l'eau et Pastore, bien servi par Cavani, s'offre une belle occasion, mais heurte le poteau d'une belle frappe puissante (61e). Coup sur coup, c'est El Matador qui trouve à son tour le montant dans la minute qui suit. Des actions qui mettent un coup de massue aux Monégasques complètement transparents dans cette seconde période. C'est donc sur un rythme de sénateur que le PSG s'e dirige tout droit vers sa qualification en demi-finale de la Coupe de France et fait ainsi le plein de confiance à une semaine de Chelsea-PSG avec un Javier Pastore exceptionnel sur cette rencontre. C'est aussi la première victoire du PSG face à Monaco sous l'ère QSI.

Suite au match nul contre Chelsea en milieu de semaine, Paris devait retrouver au plus vite le chemin de la victoire en championnat ce samedi contre Toulouse.



La petite chambrée du Parc a eu droit à un début de première mi-temps bien terne, avec aucune occasion à se mettre sous la dent pour les deux équipes. Mais tout vient à point à qui sait attendre, et à la 27e, sur une remise d'Ibrahimovic, Rabiot trompe le portier adverse d'une frappe du gauche qui vient se loger dans le petit filet opposé. Sur un corner de Lavezzi, Silva est tout proche de doubler la mise, mais le ballon passe à côté (31e). Toulouse réagit enfin à la 41e, sur une tête décroisée d'Aguilar claquée en corner par Sirigu. Mi-temps : 1-0.





À la 48e, Rabiot double la mise sur un centre de Pastore, un but de renard des surfaces. Mais la joie est de courte durée, à la 51e, Ben Yedder seul au second poteau, réduit le score de la tête (2-1, 51e). Ibra tente une frappe du gauche à la 55e, c'est enroulé juste à côté et la tête de Cavani (57e) passe également à gauche du but d'Ahamada. Ce n'est que partie remise, à la 75e, Silva place sa tête sur un coup franc de Bahebeck (3-1). Dans la foulée, Digne place une tête sur la barre sur un centre de Matuidi (76e). Le match est plié et Paris gère presque tranquillement.

Pour atteindre l'objectif de faire mieux que l'an passé en Ligue des Champions, le PSG devait passer l'obstacle Chelsea qui avait anéanti les espoirs parisiens il y a un an. Malgré une formation privée de plusieurs cadres, c'est un PSG ambitieux qui se présentait pour ce match aller des huitièmes de finale de la Ligue des Champions.


Pour ce match au sommet, Laurent Blanc décide de tenter un coup en replaçant Luiz devant la défense, poste qu'il a occupé avec succès à... Chelsea. Les choses commencent bien pour les Parisiens, et ironie du sort, c'est de la tête, le point fort supposé des Anglais, que les joueurs du PSG inquiètent les premiers les Blues. Courtois doit en effet s'employer sur une première tête de Matuidi, avant de remettre ça devant Ibra (10e). Dans le jeu, les coéquipiers de Thiago Silva mènent la danse, en se procurant quelques situations intéressantes, mais surtout résistent bien au pressing des Blues. À la demi-heure de jeu, Chelsea se montre plus entreprenant, mais Sirigu est là pour rassurer son monde. Cavani répond du tac au tac et contraint Courtois à une jolie parade suite à une tête décroisée (33e). Et c'est la douche froide au Parc, lorsque Ivanovic ouvre la marque pour les Blues. Suite à un centre de Terry, dévié par Cahill, le latéral droit anglais trompe Sirigu (0-1, 36e). Le PSG est très mal payé de son entame de match, et rejoint les vestiaires mené injustement.





Après la pause, Chelsea semble bien décidé à attendre les hommes de Blanc, qui ne baissent pas les bras. Et c'est fort logiquement que Cavani remet les deux équipes à égalité. Après un bon travail de Maxwell et un centre de Matuidi, El Matador décroise sa tête pour tromper Courtois (1-1, 54e). Paris a refait son retard et insiste pour forcer la décision. Ibra, puis Lavezzi, sur une double occasion, sont tout près de donner l'avantage au PSG, mais la défense anglaise tient le coup (58e). Les débats s'équilibrent par la suite, mais l'agressivité monte d'un cran sur le terrain, contraignant l'arbitre à sortir quelques cartons pour calmer tout son monde. Cavani est tout de même là pour faire apprécier sa technique, et suite à un double contact, il s'ouvre le chemin du but, mais sa frappe frôle le montant des buts de Chelsea (79e). Paris pousse en cette fin de match où Blanc choisit de faire entrer Pastore pour tenter de prendre l'avantage. Dans les arrêts de jeu, Ibra est tout près de trouver la faille, mais Courtois est de nouveau sur la route du Suédois. Les deux équipes se séparent sur un score de parité. Tout se jouera au match retour à Stamford Bridge.