Si le match de mercredi prochain face à Chelsea est déjà dans toutes les têtes, il faut d'abord se consacrer à l'obstacle lensois avant d'ouvrir la parenthèse Ligue des Champions. Avec la victoire de Marseille qui revient sur les talons du PSG, un succès face aux Sang et Or devient primordial.

Comme on pouvait s'y attendre, le duel face au dix-neuvième de Ligue 1 est plus que déséquilibré. Le PSG prend les choses en main d'entrée de jeu et se procure plusieurs occasions franches par l'intermédiaire de Zlatan Ibrahimovic (14e, 18e), ou encore par David Luiz de la tête, qui trouve Riou sur la trajectoire (16e). On atteint la demi-heure de jeu sur un score nul et vierge qui met en lumière le manque d'efficacité que l'on a déjà entrevu à plusieurs reprises du côté du PSG. En face, les Lensois ne montrent pas grand-chose, et tentent de jouer les contres à fond. Chavarria prend bien sa chance à l'entrée de la surface, mais ça passe assez largement à côté. Et comme c'est bien souvent le cas, c'est sur coup de pied arrêté que les choses se décantent. Sur un coup franc à vingt-cinq mètres, David Luiz se charge de la frappe et trompe Riou masqué par son mur. Le PSG a fait le plus dur, et marque juste avant la pause, au meilleur des moments.





Au retour des vestiaires, les hommes de Blanc continuent leur domination, et Lavezzi, après avoir crocheté Riou, est tout près de marquer le but du break, mais il est rattrapé par la défense nordiste (53e). Qu'à cela ne tienne, à l'heure de jeu, c'est finalement Zlatan Ibrahimovic qui offre le deuxième but à ses partenaires en transformant un pénalty obtenu par Van der Wiel (60e). Avec deux buts d'avance, Blanc se permet de faire tourner, et lance dans le bain Pastore et Cavani. Mais les hommes de Kombouaré n'ont pas dit leur dernier mot, et sur un manque d'attention de David Luiz, Touzghar réduit la marque pour les Sang et Or (69e). Cavani, tout fraîchement entré, est tout près de mettre ses coéquipiers à l'abri, mais il manque de nouveau de réalisme (75e). Finalement, ce sont les remplaçants qui font la différence. Pastore sert idéalement Matuidi au deuxième poteau, pour le but du KO (80e). Puis c'est Pastore lui-même qui clôt la marque avec une quatrième réalisation. Paris a fait le travail, et peut désormais se tourner vers Stamford Bridge.