Eh oui, même en vacances je ne peux m’empêcher de parler de RPG. Pas de repos pour les passionnés
Bon, le terme « rétrospective » est peut-être un peu fort cette fois-ci, puisque je ne me suis pas investi autant en recherches pour le sujet de cet article que les autres fois, vacances oblige (bah oui, il faut bien que je profite un peu !).
Mais j’essaie tout de même de proposer une analyse un peu plus poussée qu’un simple test, avec peut-être quelques pistes de réflexions à la clé, et toujours bien entendu pour objectif premier de parler et de se remémorer les bons vieux RPG
Bonne lecture !
Ys V: Kefin, The Lost City of Sand Titre original : Ys V Ushinawareta Suna no Miyako Kefin
Consoles : Super Famicom
Développé par : Nihon Falcom
Edité par : Nihon Falcom
Sortie : 29 décembre 1995, 22 mars 1996 (version Expert), 30 mars 2006 (remake PS2)
L’intro suivie de la cinématique d’ouverture.
Ys est une série que comme beaucoup j’adore (mais à l’inverse de beaucoup, je n’adhère pas aux derniers épisodes), et j’espère bien avoir l’occasion de vous en parler plus en détails un jour. Mais je vais m’attarder aujourd’hui sur un épisode particulier, le cinquième, qui est le dernier épisode en date auquel j’ai joué il y a maintenant 4 ans (j’ai commencé par le III sur SNES il y a plus d’une quinzaine d’années maintenant). C’est à la fois un jeu du cœur pour moi et un RPG mal aimé pour beaucoup d’autres (oui, comme pour Alundra 2, il faut croire que j’ai un faible pour les RPG mal aimés ), je me devais donc de faire un article pour lui rendre justice à ma modeste mesure.
Car Ys V a autant marqué une scission dans la série (il faudra attendre 8 ans pour voir arriver un nouvel épisode, et non un remake, avec Ys VI !) en se démarquant de ses prédécesseurs, qu’il aura divisé les fans à l’époque et même aujourd’hui encore. Ce n’est pourtant pas la première fois que Falcom tente de faire évoluer sa série fétiche, Ys III ayant subi lui aussi les foudres des fans à l’époque à l’instar de Zelda 2, les deux jeux ayant tenté la même transformation fantaisiste en adoptant un gameplay en scrolling horizontal… un choix pas si fantaisiste en réalité quand on regarde l’historique des jeux Falcom avant Ys.
Mais Ys V, après un double épisode IV qui revenait aux sources aussi bien en terme de gameplay que de scénario, va tenter de renouveler sa formule d’une autre façon, en se rapprochant peut-être trop du ARPG « traditionnel » de l’époque.
La série Ys avait en effet bâti sa réputation sur quatre choses :
- un gameplay nerveux et dynamique basé sur le « bump system », une mécanique de gameplay aussi amusante que vieillotte où le joueur doit foncer sur les monstres pour les attaquer, au lieu d’appuyer sur un bouton qui déclencherait un coup d’épée. Avant Ys V, seul Ys III déroge à cette règle.
- comme beaucoup de jeux de l’époque, les jeux étaient difficiles, et Falcom a capitalisé sur cet aspect avec une courbe de progression et une montée en puissance du héros proprement jouissive, où chaque montée en niveau ou nouvel équipement était significatif et marquait la différence avec notre état précédent (on peut prendre cher face aux monstres du coin, gagner quelques niveaux et rouler soudainement sur tout le monde). Une difficulté qui s’est instaurée en marque de fabrique de la série. Idem pour les boss, réputés être des enfers sans noms, entre leurs mouvements rapides et imprévisibles et les tonnes de boulettes qu’ils nous balancent façon danmaku.
- des musiques endiablées, d’abord composées par Yuzo Koshiro, Mieko Ishikawa et d’autres, jusqu’à la formation d’un groupe de prog rock directement lié à Falcom et ses productions : la Falcom Sound Team jdk. Une première dans le milieu, tout comme pour la publication de CD d’OST et d’arrangements des musiques des jeux, Falcom faisant alors office de précurseur.
- des cinématiques au style « anime » remarquable, et quand le support le permettait (le CD via la PC-Engine en l’occurrence), des doublages, là encore assez rares dans le milieu du RPG à l’époque.
À cela s’ajoute bien sûr l’univers de la série à base de légendes, prophéties et continents perdus ainsi que son emblématique héros aux cheveux rouges, Adol Christin, archétype du jeune épéiste loyal et intègre ayant soif d’aventures et de mystères à élucider. Deux aspects qui ont forgé l’identité de la série quitte à jouer parfois sur la caricature de la fantasy classique (l’envie d’aventure d’Adol poussée à l’extrême comme trait de personnalité, ses aventures qui commencent toutes à bord d’un navire ou échoué sur une plage la tête dans le sable quand ce n’est pas les deux à la fois, le fait qu’il sauve une fille - voire deux - qui tombe amoureuse de lui dans chaque jeu...) faisant ainsi sortir la série du lot à une époque où les univers de fantasy nippone se basaient tous plus ou moins sur ceux de la fantasy occidentale/tolkienesque et où tout restait à inventer.
Ce dernier point est largement conservé dans Ys V Ushinawareta Suna no Miyako Kefin (à mes souhaits), ce qui fait que dans l’ensemble le jeu conserve l’esprit global de la série. Mais c’est sur les quatre points précédents que le jeu se démarque et, selon la plupart des fans, perd son identité.
Et autant je peux concevoir que la quasi-disparition des cinématiques et portraits style « anime » (qu’on ne verra du coup que lors de la sublime mais très statique intro du jeu) ainsi que des doublages soient une perte, imputable au choix du support, autant je serais plus enthousiaste que la plupart des gens sur les autres points.
Ys est devenu un A-RPG générique fade et sans originalité. Ou pas !
Alors c’est vrai, Ys V surprend au départ par le changement de ton très marqué dans son ambiance visuelle et sa direction artistique par rapport aux épisodes précédents. On passe des teintes colorées typiques du style « anime » a des tons et couleurs sombres, presque ternes, qui rappellent plutôt les multiples RPG sur console 16-bits de l’époque (on peut penser à FF6 voire Chrono Trigger, Shining Force chez Sega, ou des jeux plus obscurs comme 7th Saga ou Energy Breaker) et donnent finalement un ton très mature au jeu qui n’était pas vraiment nécessaire, puisque dans le fond le scénario ne change pas trop de ce à quoi la série nous a habitué jusqu’alors.
Le jeu utilise pourtant une palette de couleur plus large que les jeux précédents, peut-être encore limités par le support de plusieurs machines notamment la PC-Engine qui commençait à se faire vieille, et constitue une vraie évolution sur le plan visuel. Il en va de même pour les décors et les sprites des personnages, plus gros et détaillés, aux proportions plus réalistes et donc très éloignés des petits sprites mignonnets ou des environnements parfois sommaires des jeux précédents. Il est bien sûr encore loin d’atteindre l’excellence graphique des titres de Squaresoft ou de certaines claques de l’époque comme Tales of Phantasia, et certains décors comme la plaine de départ auraient sans doute mérités d’être un peu plus fournis en détails. Mais on reste, de mon point de vue, dans le haut du panier de la console, et cela constitue quoiqu’il en soit un véritable bon en avant technologique.
Il en va de même pour les musiques qui changent radicalement de ton : adieu le son synth rock caractéristique des productions Falcom, ici les musiques se rapprochent plus d’un style orchestral épique jamais entendu dans la série. Sacrilège !
Cela n’empêche pourtant pas les musiques d’être d’excellente facture et tirant pour le coup pleinement parti des capacités sonores de la console, là où les itérations de Ys III et IV sur SNES pêchaient pas mal à ce niveau (ce qui n’empêchait les compositions elle-mêmes d’être géniales, bien sûr). Évidemment toutes les musiques ne sont pas extraordinaires, et on est encore loin de la qualité audio des musiques sur CD de la PC-Engine, mais bon nombre d’entre-elles valent certainement le détour. En laissant de côté le style habituel de la série, l’OST propose une toute nouvelle palette d’émotions et de motifs musicaux intéressants et inhabituels chez Falcom, même encore aujourd’hui. Le changement est si flagrant qu’on pourrait croire que Falcom a recruté des compositeurs inconnus, que nenni, il s’agit bien de la Sound Team jdk de l’époque en bonne et due forme.
Difficile de ne pas sentir son cœur se serrer d’émotion en écoutant le Niena’s Theme, le Theme of Lovers ou l’éthéré thème de l’Oasis, dont les premières notes perlées rappellent indéniablement celles de l’intro de Zelda 3. Sans oublier le sublime et mélancolique Forgotten City.
De même, s’ils sont moins funky que dans les précédents jeux, on ressent parfaitement l’urgence à travers les différents thèmes de boss, les plus réussis étant sans doute Turning Death Spiral et Wicked Pleasure.
Et comment ne pas ressentir cet appel vers l’aventure propre à la série et à son héros avec les épiques thèmes d’exploration, dont les meilleurs resteront pour moi Field of Gale (le premier thème qu’on entend en sortant de la ville), Crimson Ruins, Desert Clime, Break into Territory… Ils sont tous excellents ou presque, et mon préféré a longtemps été Wilderness malgré sa relative répétitivité.
Dans le fond, les seuls bémols sont peut-être les thèmes de ville, d’intérieur et quelques autres, qui restent sympathiques et agréables sans être spécialement marquants. D’autant plus que la plupart se jouent en début jeu ou durant des événements très ponctuels, pouvant ainsi laisser au joueur une mauvaise impression sur le reste de l’OST. Je la trouve pour ma part remarquable, pas aussi magistrale que celle d’un FF6 ou Chrono Trigger certes, mais au moins au niveau de très bonnes OST d’autres RPG de la console comme Tales of Phantasia ou Lufia 2. (Rappel : tous les noms soulignés sont des liens vers les musiques citées ! A vous d'être curieux et d'aller les écouter !)
Si les pistes originales ne suffisent pas pour vous convaincre, jetez donc un œil (ou plutôt une oreille) à leurs versions arrangées orchestrales sur l’un des trop rares albums arrangés du jeu :
En vérité, je dois bien être l’un des rares à apprécier cette OST. La plupart des retours que j’ai lu du jeu (sur des sites occidentaux du moins) la considéraient comme au mieux sympathique, au pire fade et sans originalité. Je pense surtout que son vrai tort est d’avoir voulu s’éloigner du style qu’avait jusque-là forgé Falcom sur ses jeux pour proposer quelque chose d’à la fois nouveau et moderne sur sa série phare, en essayant de lui donner la même prestance et aura que les grands RPG de l’époque, comme le prouvent les autres changements effectués pour moderniser le jeu. Comme bien souvent, ce genre de changement brutal est bien mal accueilli par les fans, au détriment de toute forme de recul. Et concernant Ys V, c’est loin d’être le seul aspect à avoir subi les foudres des fans.
Certains décors sont magnifiques, tout comme les musiques, mais ce n’est pas ce que les joueurs en ont retenu.
Un autre point qui a en effet fait rager la communauté concerne la difficulté du titre. C’est connu, Ys est une série réputée difficile au même titre qu’un Megaman ou un Castlevania à l’ancienne. Une difficulté qui reposait bien sûr beaucoup sur des mécaniques vieillies, mais restait suffisamment bien gérée pour être corsée sans être insurmontable. Tout se jouait sur la réactivité du joueur (autrement dit, le skill) et éventuellement le farm.
Malheureusement, c’est un constat : Ys V est très facile. En tout cas comparé aux épisodes précédents, car dans le fond il n’est pas plus facile qu’un Secret of Mana ou un Zelda 3 de la même époque (jeux pas spécialement difficiles non plus, j’en conviens). Les ennemis peuvent toujours faire assez mal, mais en gérant bien son placement, le joueur peut les bourrer de coups sans se faire toucher. La courbe de progression des niveaux a été adoucie, et il est même possible d’avancer dans le jeu quasiment sans farmer, là où c’était une obligation dans les jeux précédents. L’inventaire du jeu s’est élargi et propose de transporter 10 potions de chaque type, contre une seule auparavant. Il est toujours possible de régénérer progressivement de la vie en extérieur, et les auberges et lieux de repos sont plus nombreux et disséminés à travers tout le jeu. Les donjons ne sont d’ailleurs pas bien longs, à l’exception du tout dernier. Les boss, toujours menaçants, sont tout de même bien moins stressants que ceux des précédents opus (et même les suivants), puisque n’ayant plus mille boulettes et autres coups pendables à nous balancer à la tronche.
Il n’est en revanche plus possible de sauvegarder n’importe quand, ou presque : les développeurs ont implémenté à la place une option « Quick Save », qui permet de sauvegarder sa partie à tout moment pour éviter un game over trop punitif, la sauvegarde restant présente tant qu’on n’éteint pas la console. La vraie sauvegarde s’effectue dorénavant à l’auberge. Ça ne change donc finalement pas trop d’avant.
Cette perte de difficulté est finalement beaucoup due à des améliorations de confort de jeu (aujourd’hui on parle de « casualisation » ), mais elle a été vécue par les joueurs comme une véritable hérésie et dénaturation de l’âme de la série.
Devant la grogne des joueurs, Falcom se précipite alors pour sortir une nouvelle version du jeu trois mois plus tard, sous-titrée « Expert », avec difficulté rehaussée et quelques maigres bonus pour faire passer la pilule, comme un mode time attack ou un donjon caché supplémentaire. Une tentative de redorer le blason du titre vouée à l’échec, mais j’y reviendrais plus tard.
Les boss sont toujours impressionnants, mais leurs attaques sont moins stressantes.
Et ça ne s’arrête pas là. Car bien sûr Ys V ne se contente pas de changer son habillage visuel et sonore ou de saboter sa difficulté, il transforme aussi son gameplay. Le gros des bases est conservé : c’est toujours un action-rpg en vue de dessus, avec progression segmentée où il faut parler aux habitants pour comprendre la marche à suivre, parcourir des donjons et récupérer des précieux coffres, réunir des reliques pour atteindre le véritable objectif (autrefois des livres ou des statuettes, ici des cristaux qui permettent l’accès à la cité oubliée de Kefin), et bien entendu latter les monstres à coup d’épée pour engranger l’xp salvateur.
Mais le système lui-même prend un coup de neuf et s’aligne sur les standards du genre : plus question de foncer dans les ennemis pour infliger des dégâts, on retrouve cette fois l’attribution d’un bouton dédié pour attaquer. On en ajoute un autre pour parer au bouclier (enfin il sert à quelque chose !), un troisième pour sauter, le dernier étant pour le menu, lui aussi remis à neuf avec un drôle de menu en croix visuellement propre mais un peu déroutant. Clairement, le jeu essaye de se débarrasser de ses mécaniques devenues un brin austères pour faire face à la concurrence.
Fatalement, cela change la prise en main du jeu, et on gagne en placement et stratégie (par l’ajout du dénivelé et du bouclier) ce qu’on perd en nervosité. Adol reste relativement rapide et maniable, n’en déplaise à certaines mauvaises langues, mais le fait est que cette nouvelle prise en main n’est pas aussi dynamique que dans les jeux précédents, et peut-être encore un peu lourdingue comparée au gamefeel efficace et bien dosé d’un Zelda 3 ou d’un Secret of Mana. Cela n’empêche pas le jeu d’être très plaisant à jouer.
En dehors de ce lifting de gameplay plus ou moins réussi, Falcom n’oublie pas bien sûr d’ajouter au jeu son lot de nouveautés, dont certaines tirées directement des bons vieux JdR papiers : selon l’épée dont il est équipé, Adol peut donner trois coups différents, de types tranchant, perforant ou contondant. Rien de fou il faut l’admettre, et c’est même plutôt déroutant de devoir se réhabituer à la hitbox de chaque arme, mais l’idée à le mérite de changer notre appréciation des combats. Loin d’être entièrement inutile, elle sera reprise et perfectionnée dans les futurs épisodes, notamment dès Ys VI et ses trois fameuses armes aux gameplays différents.
Deuxième idée nouvelle, qui préfigure finalement beaucoup de RPG modernes : plutôt que la sempiternelle mécanique simple mais efficace de l’or ramassé automatiquement en tuant des monstres, ici ces derniers dropperont divers joyaux de valeurs différentes qu’il faudra revendre ensuite. Pour donner un intérêt à la démarche, le jeu propose un principe de fluctuation de marché, où l’on vous reprendra les joyaux plus ou moins chers selon les magasins ! Une idée intéressante sur le papier, un peu anecdotique dans la pratique vu qu’il est toujours plus facile d’aller simplement revendre le tout à la boutique la plus proche que de toutes les faire une par une pour trouver le meilleur prix. Je trouve que ça reste un ajout sympa au jeu qui tente de proposer de nouvelles mécaniques de progression et de gameplay pour renouveler le genre, comme beaucoup de jeux à l’époque (on retrouve d’ailleurs la fluctuation de marché dans Tales of Phantasia, les Star Ocean et sûrement d’autres).
Mais le plus gros ajout du jeu concerne son système de magie. D’alchimie en fait, selon le lore déployé pour cet opus, mais le principe reste le même : balancer des boules de feu, des lames de vent ou des explosions sur les ennemis
L’exécution n’a en revanche plus rien à voir avec les jeux précédents : le jeu nous propose de récolter des éléments (terre, eau, vent, feu, lumière, ténèbres, en gros les classiques) un peu partout dans le jeu et de les combiner ensuite chez un alchimiste, chaque combinaison engendrant une magie différente, jusqu’à 18 possibles. Il faut ensuite équiper la pierre créée (appelée « Fluxstone ») à son épée qui peut en accueillir jusqu’à trois. On peut ensuite alterner en combat entre les trois magies équipées d’une simple pression du bouton L.
Pas mal hein ? Dans les faits malheureusement, plusieurs défauts viennent gâcher le tableau. Déjà, le système pour lancer les magies est un peu lourdingue, avec certes les classiques MP, mais aussi une jauge de cast que l’on doit faire monter en appuyant sur R (charge rapide en martelant le bouton, charge lente en le maintenant) pour pouvoir lancer le sort. Un système évidemment prévu pour ne pas pouvoir spammer les sorts comme un bourrin, sauf qu’en fait ça nous oblige surtout à marteler le bouton R pendant nos déplacements sans que ça nous empêche réellement de spammer les magies. Pas très pratique.
Deuxième idée étrange, celle d’avoir divisé les niveaux d’XP d’Adol en deux : un pour les stats physiques, et un pour les stats magiques. Ainsi, tuer un monstre avec l’épée fait gagner des niveaux physiques, qui augmenteront les HP, la force et la défense physique ; et tuer un monstre avec une magie fera gagner des niveaux magiques, faisant augmenter les MP, la force et la défense magique. Pourquoi pas après tout, ce n’est pas une mauvaise idée en soi. Mais il aurait fallu trouver une réelle utilité à ce système, qui non seulement nous oblige à farmer les deux types de niveaux, mais nous prive même de récolter les précieux joyaux (et donc de gagner de l’argent) si on tue les ennemis avec la magie ! Sans compter que la magie n’est même pas disponible contre la plupart des boss, finissant de rendre le leveling des magies proprement inutile. Les raisons sont expliquées par le lore, mais on se doute que les développeurs ont surtout pensé les boss pour être affrontés d’une certaine façon et qu’avoir recours à la magie aurait fichu leur stratégie à l’eau.
Le système d’alchimie est sans doute la chose la plus frustrante du jeu, et aurait pu être mieux mis en place.
En vérité, ce qui rend vraiment ce système de magie bancal alors qu’il était sympathique sur le papier, c’est tout simple : les trois quarts des magies sont inutiles. Mise à part les quelques sorts capables de toucher tout l’écran, les autres immobilisent Adol quelques longues secondes, laissant à sa cible le temps de se déplacer hors de sa portée… Ou alors, leurs effets sont très anecdotiques pour l’effort réalisé. Au final, le premier sort que l’on apprend (la boule de feu), reste le plus facile et pratique à utiliser. Pour le reste, le fait que les sorts soient globalement plus puissants que les coups d’épée ne suffit pas à compenser les faiblesses d’utilisation du système.
En revanche, ça y va concernant le déluge d’effets spéciaux magiques, les développeurs se sont fait plaisir et visuellement la plupart sont très chouettes ! On sent l’influence des autres titres de l’époque (dont ceux de Square, encore) qui n’hésitaient pas à tirer partie des capacités techniques de la console pour en mettre plein la vue. C’est donc d’autant plus dommage que ce système de magie ne soit pas vraiment intéressant à utiliser, surtout qu’on peut parfaitement s’en passer pour faire le jeu. L’idée de départ, celle de pouvoir combiner des éléments et créer ses magies, était pourtant bien trouvée. J’aime aussi l’idée de pouvoir fouiner les objets du décor du jeu pour dénicher des éléments un peu partout (coffres, tonneaux, caisses, cailloux, brin d’herbe, feu de cheminée, tout y passe), mais je peux concevoir que ça ne soit pas amusant pour tout le monde.
Malgré tout, on voit que les développeurs ont fait un joli travail de modernisation de leur licence en s’inspirant de ce qui se faisait ailleurs sur ce qui était la console phare des RPG à l’époque, tout en essayant de préserver certains aspects d’origine : à côté de ces nouveautés plus ou moins réussies dans leur application, plusieurs petites choses restent héritées du gameplay des anciens jeux, comme le fait que les équipements soient en nombre réduit (et ceux que vous trouvez sont toujours plus puissant que votre équipement actuel), la possibilité d’équiper des anneaux pour des effets de soutien, ou le fait qu’Adol fasse plus de dégâts en frappant les ennemis sur le côté ou par derrière (une réminiscence du « bump system »).
C’est peut-être à la fois un charme et un défaut du jeu : il garde certains aspects vieillots des précédents jeux, en chamboule d’autres, mais ne parvient du coup à ne convaincre dans ses choix ni les fans trop occupés à se remettre de cette « trahison » envers l’esprit de la série, ni les férus de RPG habitués aux systèmes complets et/ou complexes notamment chez les productions de Square ou Atlus et qui ne se seraient pas encore lancés dans la série de Falcom. De tout cet ensemble de faux pas, les joueurs ne tirent qu’une conclusion : le jeu est fade et ressemble à n’importe quel RPG générique sur 16-bits. Dur.
Comme quoi la bonne volonté ne paye pas toujours, et c’est toujours le public qui a le dernier mot. Comble de l’ironie : la plupart des changements effectués sur Ys V ont perduré dans la série, notamment concernant les mécaniques de jeu ou la baisse de difficulté, et aujourd’hui plus personne n’y trouve rien à redire...
Reste alors un dernier choix notable et étrange de la part de Falcom, qui aura assurément porté un dernier coup à la réputation du jeu : alors qu’ils privilégiaient jusqu’ici en grande partie le développement de leurs jeux sur les micro-ordinateurs de l’époque, avec parfois des portages réalisés par des studios tiers pour les versions consoles (y compris les versions PC-Engine CD-ROM, considérées généralement comme les plus représentatives de la série), voilà qu’ils décident soudainement de développer Ys V sur Super Famicom uniquement ! Une décision étonnante de la part d’un studio qui s’était spécialisé jusque-là dans le développement sur ordinateurs et où se trouvait leur fan base, et on imagine sans mal leurs difficultés à s’adapter à un hardware certes déjà bien installé et même un brin dépassé, mais nouveau pour eux.
Difficile de savoir si c’est ce choix qui portera le plus préjudice à cet épisode et à la série ou les changements cités plus haut, mais je rappelle que ce n’était pas forcément un mauvais coup à jouer, surtout sur une console aussi populaire et fournie en RPG que la Super Famicom. D’ailleurs, de nouveau tenté par le marché des consoles, Falcom se rapprochera de Sony aux alentours de 2009 (en ayant tout de même largement tâté le terrain avec les portages dès 2005 de leurs derniers jeux sur PS2 ou PSP, là encore réalisés par des tiers) pour développer leurs jeux uniquement sur leurs machines, avec le succès qu’on leur connaît aujourd’hui.
Alors pourquoi un tel échec sur Super Famicom ? Au-delà des qualités et défauts du jeu et des critiques qu’il a essuyé, le jeu aurait pourtant pu remporter un succès honnête, au moins grâce à l’aura de sa série… s’il n’avait pas joué de malchance.
Car en 1995 déboulait au Japon sur la même machine Seiken Densetsu 3, Front Mission, Chrono Trigger, Terranigma, Lufia II, Tales of Phantasia, Tactis Ogre, Romancing SaGa 3, et le mastodonte Dragon Quest VI. On a beau s’appeler Ys, difficile de se faire une place parmi tous ces hits. Pire, les quatre derniers cités déboulent dans la même période de fin d’année que Ys V, qui au moment de Noël se retrouve pris dans une pénurie de production des cartouches de Super Famicom. Le jeu, prévu pour sortir le 22 décembre, se retrouve à sortir une semaine plus tard que prévu !
La malchance ne s’arrête pas là, puisque lorsque trois mois plus tard, Falcom propose Ys V Expert en espérant réparer ses torts, la fabrication de cartouches à entre temps subi une baisse de prix, et la nouvelle version se retrouve en rayon moins chère que la version de base ne l’était à sa sortie. Alors quand les early adopters, déjà chauffés par les changements plus ou moins heureux effectués au sein de la série et par le retard surprise qu’à accusé ce nouvel épisode, découvrent avec stupeur une version plus complète, plus difficile et moins chère que celle qu’ils ont payé, et ce au bout d’à peine trois mois ! Autant dire que le bureau des plaintes chez Falcom était saturé…
La sortie d’une nouvelle version physique d’un jeu était bien sûr déjà monnaie courante au Japon, même parfois dans des délais aussi courts, et Falcom s’en était d’ailleurs déjà fait une spécialité avec des versions spéciales ou collectors pour inciter le chaland à repasser à la caisse. Mais le concours de circonstance est trop gros pour Ys V, qui se retrouve plombé de tous les côtés.
Rien d’étonnant alors à ce que la série disparaisse des radars quelques années, pour finalement jouer la sécurité avec des remakes PC des deux premiers épisodes toujours aussi cultes, avant un véritable retour avec Ys VI huit ans plus tard, en 2003. Et on ne reverra pas Falcom chez Nintendo de sitôt...
Le menu, repensé et modernisé, ressemble en effet à celui d’un Final Fantasy.
Avec tout ça, je n’ai même pas parlé de l’histoire et de l’univers du jeu. Cette fois, Adol se rend sur le continent d’Afroka (pour rappel, l’univers de la série se déroule dans une simili-europe d’inspiration médiévale) après avoir entendu parler d’une mystérieuse cité perdue, engloutie par les sables du désert : la cité de Kefin. De nombreuses rumeurs circulent à son sujet, que ce soit sur les trésors dont elle regorge ou sur les miracles qu’elle recèle, comme la possibilité d’exaucer tous les vœux. Mais des siècles et des siècles de recherche n’ont toujours pas permis d’en délivrer les secrets. Devinez qui va s’y coller ?
Adol débarque donc, et toute une galerie de personnages se met en place : Dorman, le dirigeant de la première ville du jeu et ayant eu vent de la réputation qu’Adol a acquise lors de ses précédentes aventures, le recrute très vite pour partir à la recherche des cristaux censés ouvrir l’accès à la cité perdue. En effet, le désert s’étend inexorablement dans la région et menace d’engloutir les différentes villes sans que rien ne puisse l’arrêter. Dorman est persuadé que la cité renferme le pouvoir de l’alchimie, la clé qui lui permettrait de stopper l’avancée de cette catastrophe. Épaulé par Rizze, commandante de la milice, les deux compères semblent pleins de bonnes intentions lors des prémices de l’aventure, mais on devine vite que celles-ci sont moins nobles qu’ils n’y paraît.
Plus sympathiques, Adol croisera aussi la douce Niena, jeune fille amnésique retrouvée dans le désert par Stein, son père adoptif disparu lors de la recherche des cristaux ; Willy le garçon énergique et plein d’admiration envers les aventuriers comme Adol ; Massea la mystérieuse alchimiste ; la troupe des brigands d’Ibur qui cherchera a abuser régulièrement de la gentillesse d’Adol avant de se ranger de son côté une fois le véritable ennemi révélé ; et bien sûr Terra la petite peste qui fera son retour dans Ys VI après avoir bien grandi.
Terra, avant et après.
Rien que du très classique donc, mais on retrouve tous les ingrédients à base de vieilles légendes, prophéties et cités perdues qui ont forgé l’univers et l’imaginaire des Ys et même de la fantasy japonaise d’une manière générale, tout en les inscrivant dans un nouvel environnement désertique permettant de s'inspirer légèrement de l’Égypte antique, sans tomber dans la caricature. Et ça fonctionne toujours aussi bien. Le scénario en lui-même se suit avec plaisir malgré son classicisme, et on y retrouve tous les tropes propres à la série.
C’est donc comme je le disais l’aspect du jeu qui reste le plus fidèle à la série d’origine, mais cela n’a pas empêché les joueurs d’y trouver des choses à redire…
En premier lieu, ce nouvel épisode semble n’avoir pratiquement aucun lien avec les autres. Si on omet la réputation d’Adol qui le précède, rien ne fait référence aux jeux précédents, pas même Dogi, le compagnon de route de toujours de notre rouquin aventurier, puisqu’il est parfaitement absent de cette aventure ! Je ne trouve pas ça dérangeant pour ma part, surtout à une époque où il n’était pas encore monnaie courante comme maintenant de créer des univers complexes et interconnectés, avec pour seul maître mot la cohérence (quitte parfois à inventer des théories tordues pour que tout tienne la route). Les studios et développeurs cherchaient surtout à créer de nouvelles façons de surprendre, parfois à réécrire leur univers et ses codes plus qu’à le poursuivre, et créer des suites de jeux avait donc plus de chances de créer des incohérences que l’inverse. La série n’en était d’ailleurs pas exempte, avec un Ys III qui ne faisait déjà plus beaucoup référence aux deux premiers épisodes.
La deuxième accusation concerne les personnages jugés comme creux et mal mis en avant, un problème certainement lié avant tout à l’absence de character art et de doublages lors des dialogues comme à l’époque de la PC-Engine. Car mis à part ça, les personnages n’ont pas moins de charisme ou de dialogues que ceux des jeux précédents, si vous voulez mon avis. Il suffit de voir les sublimes artworks promotionnels des personnages du jeu pour s’en convaincre...
La cité oubliée de Kefin recèle de lourds secrets. Ys V est d'ailleurs peut-être le plus sombre des Ys à l'ancienne.
Que reste-t-il donc de ce pauvre Ys V ? Loin d’être un mauvais jeu, il fait malheureusement partie de ces jeux boudés voire conspués pour avoir trop osé, trop chamboulé, trop « trahi » son esprit d’origine, à l’instar d’un Zelda 2, d’un Worms 3D… ou d’un Alundra 2 (je persiste et signe ). Avec toute la mauvaise foi de rigueur, on lui trouve tous les défauts du monde, y compris ceux qu'il n'a pas.
Il n’a pas su non plus conquérir un nouveau public, la mission qu’il s’était pourtant donné en sortant sur Super Famicom. La faute à la perte de certains éléments phares de la série, à un game system encore un peu trop austère couplés à des changements trop drastiques et des idées mal exploitées, auxquels s’ajoutent encore des effets collatéraux comme la concurrence de plus en plus féroce et le combo pénurie/baisse de prix. Malgré cela, la série a survécu et su se remettre sur pied. Mais rien n’a pu rendre justice à cet épisode, pas même le remake développé par Taito sur PS2 en 2006, qui rattrape certaines choses côté scénario (Dogi apparaît cette fois-ci) mais se casse la figure sur d’autres aspects, notamment l’habillage graphique, en plus de ses défauts d’origine. Certains miseront alors plus d’espoirs sur un très probable remake moderne, dans la lignée des derniers Ys, et souhaité par le président actuel de Falcom lui-même. Pour ma part, je sais déjà que ce dernier ne respectera pas, pour le coup, ce que j’ai aimé dans cette série et dans cet épisode particulier.
Alors peut-on parler d’un « bon jeu, mauvais Ys » comme le veut la formule ? C’est sans doute la conclusion la plus appropriée pour la plupart des gens. Mais il a été plus que ça pour moi. J’y ai retrouvé ce que j’aimais de la série : une ambiance fantasy à base de vieilles légendes et de cités perdues, des personnages simples mais charismatiques, un gameplay certes moins nerveux mais efficace, et la touche de modernisation qu’il fallait à la série, et ce malgré ses évidentes imperfections. J’ai pourtant fait avant lui tous les vieux Ys, des premiers dans leurs versions NES (ouïlle!) jusqu’à Origins dans sa version originale sur PC. J’ai été imprégné de leurs univers fantastiques, des adorables personnages typés « anime », de la musique incroyable signée Jdk Sound Team. Vous n’imaginez pas comment ces choses m’ont marqué. Et pourtant j’ai aimé aussi Ys V pour ce qu’il a voulu proposer, pour son renouvellement et ses idées intéressantes, pour sa bande-son merveilleuse, et pour tout ce qu’il aura tout de même apporté indirectement à la série. C’est une vraie tristesse pour moi que ce jeu soit encore aussi boudé et mal aimé aujourd’hui, car je pense sincèrement qu’il ne le mérite pas. Ce n’est sans doute pas le meilleur Ys, il est même très perfectible, mais il reste pour moi un Ys à part entière, et quoiqu’il en soit un jeu très sympa à faire.
Même si j’en ai sans doute eu l’air au cours de l’article, je ne jette pas forcément la pierre aux fans malgré leur tendance à vite décider du droit de vie ou de mort d’une œuvre. Après tout, j’ai moi-même des envies soudaines d’égorger des bébés phoques quand on me parle de Metroid Other M… Mais j’ai aussi conscience que ce dernier est justement à l’image de Ys V : une tentative pour les créateurs de moderniser la série et de la renouveler, si possible sans en trahir l’esprit d’origine (c’est râpé).
C’est une démarche que je trouverai toujours louable, quelque soit le résultat. Dans le fond, je pense que je préfère une prise de risque ratée qu’une énième resucée sans efforts ni génie… Car c’est grâce à ces prises de risque qu’ont pu naître parfois des jeux géniaux : Metroid Prime, Castlevania Symphony of the Night ou Zelda Breath of the Wild en sont le parfait exemple (ce qui n’empêche pas pour chacun d’eux de ne pas faire l’unanimité, vous noterez). Mais alors, quelles prises de risques sont bonnes, lesquelles sont mauvaises ? À quel moment un jeu respecte-t-il l’esprit de la licence dont il est issu, et à quel moment le trahit-il ? Faut-il oser chambouler une série ou au contraire la préserver au maximum pour en assurer le succès ? Jouer ou rejouer à Ys V ne répondra sans doute pas à toutes ces questions, mais cela permet d’y apporter, à mon sens, un début de réflexion...
Merci d’avoir lu jusqu’au bout, n’hésitez pas à commenter et discuter de tout ça, je serais ravi et curieux de connaître vos avis sur le jeu et sa place dans la série !
rbz oui, c'est plus trop la même chose depuis Seven, c'est à partir de là que j'ai décroché, et de ce que je vois ça va de pire en pire niveau ambiance et personnages. Pourtant c'est pareil, quand on y regarde de près, on trouve des prémices de ce qu'allait devenir la série dans le futur, sans compter que Falcom ne fait que suivre la tendance générale des jeux jap, et en même temps participe à la définir... ce qui était déjà le cas des Ys à l'époque :/
Mais c'est une orientation qui, pour ma part, ne me correspond pas...
YS V avait énormément de problèmes et ce n'est pas uniquement une question de tradition brisée. Premièrement, la direction artistique était d'un générique sans nom à un tel point qu'elle ressemblait littéralement a n'importe quelle production sur snes à l'époque. Les combats sont mous et rigides et Adol ne peut même plus attaquer en diagonale . Ce qui n'aide pas c'est que Adol bouge beaucoup plus lentement dans ce titre donc le jeu perd l'ensemble de son côté nerveux et les combats de boss sont ridiculement faciles avec les items de guérison. Le système de magie n'est pas spécialement utile(sauf contre quelques monstres) et le fait de chercher un peu aléatoirement pour faire du crafting n'aide pas vraiment
Le jeu n'offre d'ailleurs pas beaucoup de challenge sauf à 2-3 endroits où le level design est totalement à l'ouest(bonjour la chute d'eau).
Même les musiques ont changé pour offrir du ''orchestral'' à la DQ/FF ce qui fait perdre beaucoup de savoirs à l'ost malgré 2-3 bonnes pistes.
En fait, il n'y a pas du tout de prise de risque dans cet épisode , le but c'était clairement de rendre l'expérience la plus uniforme possible aux autres productions snes et le jeu devient à l'image de ses menus génériques et sans âme.
eldrick Ys V a des problèmes bien sûr, mais pour beaucoup je trouve ça très subjectif en fait... la DA générique, je suis pas d'accord, c'est clair qu'elle se calque sur les productions modernes de la console mais elle a aussi son charme, et je vois pas en quoi celle des précédents jeux était mieux, en dehors des portraits des persos qui ajoutaient du charme (et encore, c'était exclusif aux versions PC-Engine et à certaines versions sur ordi).
Adol n'attaque plus en diagonale ? Mais il ne le faisait déjà pas dans les précédents jeux... Et selon les épées, la portée peut être assez large. Le système de combat est moins dynamique c'est clair (surtout en comparaison des précédents Ys en fait) mais c'est pas lent non plus, faut pas exagérer... Le seul souci c'est d'avoir un Adol trop rigide, mais là encore c'est parce qu'on compare aux arpg bien fichus comme Zelda 3 ou SoM, il y a eu un paquet d'arpg à l'époque avec une maniabilité pas aussi extra, et personne n'incendiait les jeux pour ça.
Typiquement, Seiken 3 a une maniabilité plus lourdingue en combat (les persos sont lents et on ne peut pas courir ni esquiver, il y a une latence entre chaque attaque...) que ne l'était SoM, ça n'empêche pas le jeu d'être culte.
L'OST je reviens pas dessus vu que j'ai dis pourquoi dans l'article, mais je suis pas d'accord non plus
Bref, je demande pas à ce que les gens rejoignent mon avis bien sûr, et je l'ai déjà dit le jeu n'est pas parfait, mais je trouve quand même beaucoup de critiques exagérées.
randyofmana Si Adol attaquait en dialogonale dans YS IV dans dawn of ys ce qui résultait a des combats beaucoup plus rapide et nerveux et c'était en 1993. En fait je dirais même plus c'est extrêmement lent et rigide d'appuyer sur le bouton attaque avec un Adol qui prend en plus un certains temps pour s’exécuté et les magies sont souvent bien anecdotique dans leur utilisation . En plus si on enlève complètement la difficulté (on peut abuser des potions) bah ce jeu n'a aucune argument de poids pour rivaliser face a la compétition.
il y a eu un paquet d'arpg à l'époque avec une maniabilité pas aussi extra, et personne n'incendiait les jeux pour ça.
En même temps c'était pas la marque de commerce comme YS et la majorité n'ont pas eu un grand succès a travers le temps également ou alors ils avaient d'autres arguments pour faire vendre. Les seiken 3 est plus long, possède une excellente ost, propose de nombreux personnages jouables, le jeu est plus jolie et possède un level design plus intéressant donc YS V ne joue pas dans la même catégorie.
Pour l'ost tu prends déjà la version orchestrale(fin qui n'est pas orchestrale , le synthe est uniquement de meilleur qualité) donc ce n'est pas représentatif des compositions dans le jeu . De plus, tu estimes que c'est l'équivalent d'un Lufia 2 alors qu'honnêtement je ne vois même pas comment c'est possible déjà Lufia tous les thèmes de combats de Lufia 2 sont culte surtout battle vs sinistral qui a reçu de nombreuses reprises, le thème de la world map est également cité parmi les meilleurs thèmes de carte du monde et last duel est certainement l'un des meilleurs thèmes de donjon de la génération snes/ps1 alors que Ys V il y a uniquement field of gale a la limite qui est relativement apprécié et tales of phantasia je ne absolument rien qui peut touché a Fighting Of The Spirit qui est un peu le battle of the big bridge de la série.
la DA générique, je suis pas d'accord
Les villes, les décors, les menus ont peu voir cela dans tous les j-rpg de la snes en fait c'était évident que Falcom courtisait ce public qui n'a pas été séduit par ce jeu qui comportait beaucoup trop de défauts pour être réellement marquant et la fan base de falcom était sur pc-engine et PC donc un très mauvais choix marketing donc le jeu méritait de se faire bouder.
Après le jeu n'est pas aussi décevant que YS III dans sa forme originale mais c'était clairement une bonne claque dans la figure des fans de la licence et comme production qui veut émuler le succès de Square bah ça n'avait rien de spécialement marquant donc pour moi son échec était mérité et justifié surtout dans un contexte où les joueurs japonais étaient noyé d'excellente production et qu'on parlait déjà de la Saturn et de la ps1.
Par contre , peut-être que je n'étais pas clair donc je vais préciser ma position ton article reste excellent et à mon sens c'est toujours intéressant de faire la lumière sur des productions oubliés.
Je vais pas continuer la discussion histoire de ne pas tourner en rond, mais à propos de :
Pour l'ost tu prends déjà la version orchestrale
Tous les noms de thèmes que j'ai souligné dans l'article sont des liens vers les musiques en question... J'ai juste mis les trois pistes en version "orchestrale" (oui, ce n'est pas un vrai orchestre, mais les arrangements restent très bons) pour les mettre en avant et pouvoir comparer. Après je me doute que les gens cliquent pas dessus pour les écouter pas mais bon
L'OST de Lufia 2 a peut-être beaucoup de fans, mais perso je la considère pas comme une ost extraordinaire (ne serait-ce qu'en termes d'orchestration), même si elle est très bonne. Tales of Phantasia a beaucoup de très bons thèmes et fait pour moi partie des OST qui mériteraient un peu plus d'attention, tout comme celle du premier Star Ocean qui est dans le même style. Après c'est jamais évident d'expliquer pourquoi telle ou telle OST devient culte ou non. Les Tales of sont des jeux très populaires, mais je vois en effet assez peu d'arrangements des musiques des jeux (en dehors des thèmes de combat, la seule chose que les gens retiennent visiblement) alors que les OST sont visiblement très appréciées par les fans (mais pas par moi). On pourrait dire la même chose des Ys récents d'ailleurs, on retient les pistes rock en premier lieu, mais pas vraiment le reste j'ai l'impression, alors que les OST sont toujours citées comme géniales.
Pour Ys V, l'ost n'a pas marqué grand monde pour la simple raison que tout le monde a détesté le jeu... Si personne n'y joue, la musique ne risque pas de marquer les gens. Je connais pas beaucoup de jeux mal aimés dont les ost sont quand même devenues cultes :/ (même Zelda 2, on ne retient que le thème des temples alors que les autres sont chouettes aussi)
Pour le reste, vraiment, je pense que si on prend du recul et qu'on compare Ys V à l'ensemble des RPG sortis sur la console, c'est loin d'être le pire. Il n'aurait pas eu le nom de Ys, il n'aurait sans doute pas connu un succès fulgurant mais aurait sans doute pu s'attirer la sympathie de certaines personnes.
Merci pour le message, et rassure-toi je n'ai pas pris ça comme une attaque contre mon article et je suis toujours ravi de voir que les gens réagissent mais du coup tu m'avances tous les arguments contre lesquels je défend le jeu dans l'article sans que ça change quoique ce soit à ce que je dis, donc on ne risque pas de se mettre d'accord, ne serait-ce que sur un compromis
randyofmana Il y a un fond de vérité mais cela dépend YS 3 a été défoncé par les joueurs et les journalistes et pourtant l'ost a toujours été culte. Tales of legendia est un mauvais jeu mais beaucoup considère que c'est probablement l'une des meilleurs bandes sonores des tales of, Lufia 2 est clairement plus connu pour ses musiques que pour son gameplay(la majorité des gens qui font des covers ont jamais touché au jeu), castlevania 2 est considéré comme un jeu pourrie mais son ost fascine toujours autant.
Le fait que la qualité sonore a régressé et que le style du V ne possède pas l'aura unique des premiers épisodes n'a aidé en rien. Lorsque Field of gale ,De plus, lorsque tu te fais écrasé en terme de qualité sonore par Chrono trigger , Terranigma , tales of phantasy et Final Fantasy VI alors que c'est ton argument numéro 1 bah forcément ça fait mal.
Quand tu passes de Valeinstein castle à field of gale(le thème ''all star'' de ys V) bah c'est difficile de ne pas voir une régression sur tous les niveaux sans parler qu'encore une fois c'est le thème qu'on pourrait retrouver dans tous les j-rpg de l'époque snes alors que l'ost des 4 premiers sont unique en terme de sonorité , tu peux pas vraiment te tromper.
eldrick Il y a des exceptions bien sûr, et je suis d'accord avec toi sur les exemples que tu cites (encore que pour Castlevania 2, les gens ont surtout retenu Bloody Tears plus que le reste; et pour Lufia 2 le jeu a quand même ses fans ce qui a bien aidé à populariser l'OST).
Mais dans le fond tu rejoins ce que je dis dans l'article : tu te bases principalement sur les OST des Ys précédents (qui plus est dans leur meilleure version, celles sur PC-Engine) pour établir que celle d'Ys V est nulle, quand je propose justement d'oublier la comparaison pour prendre l'OST telle qu'elle est, pour voir qu'en réalité elle propose des choses intéressantes, juste dans un style qui n'était pas celui de Ys/Falcom jusque-là.
C'est sûr que si tu compares à la qualité CD de la PC-Engine, des musiques sur SNES ne peuvent qu'avoir régressé en qualité... Même des OST magistrales comme celle de FF6 ou Chrono Trigger gardent toujours une sonorité "16-bits" (qui fait aussi leur charme, comme en témoigne les covers Youtube de jeux non-SNES qui ont été adapté aux sonorités de la console)
La console ne peut pas faire de miracles non plus... enfin si, il y a les OST des DKC qui arrivent à te faire croire à une qualité CD, mais ça reste une grosse exception.
C'est aussi pour ça que j'ai plutôt parlé des OST de Ys 3 et 4 dans leur version SNES où la qualité sonore est vraiment pauvre, contrairement à Ys V qui s'en tire très bien.
On en revient alors au style des compositions et à la sonorité des pistes, et je suis désolé mais je ne vois pas pourquoi Ys V ne tiendrait pas la route face à la concurrence.
Perso je trouve l'OST de Ys V unique en son genre, et loin d'être fade ou générique comme beaucoup de gens le prétendent. Des remix des musiques du jeu, il y en a en réalité (mais presque uniquement par compositeurs japs qu'on voit peu sur YouTube), mais de fait le style n'a pas autant marqué que celui des précédents épisodes. Ça ne veut pas dire que c'était un style inintéressant voire mauvais.
Je ne peux pas te citer d'autres RPG SNES en disant que Ys V fais exactement la même chose, ne serait-ce qu'en termes de composition. A l'inverse, je pourrais tout à fait dire que les OST des Ys 1 à 4 sur PC-Engine ressemblent à celles d'autres jeux, notamment sur PC-Engine où il y avait certes la qualité CD, mais où le style synth rock prédominait à l'époque et pas que sur les productions Falcom.
Si je ne savais pas d'où elle venait, j'aurais pu croire à une musique de Ys IV ou d'un autre jeu Falcom.
Les musiques que j'ai cité dans l'article me marquent autant que celles des autres gros RPG de la console. Même au sein de la série, j'aime autant le souffle épique de Field of Gale (et résumer l'OST à uniquement cette piste me paraît un brin abusé) que le rythme effréné de Valenstein Castle, elles sont juste dans deux styles différents.
Donc bon, tu n'as pas aimé l'OST d'Ys V, pas de problème. Que les gens préfèrent le style rock des anciens Ys et l'identité que Falcom a forgé avec et que ça les ait marqué, je comprend aussi parfaitement. Qu'ils aient été choqués par le changement de style, ça me paraît logique. Qu'il y ait pleins d'OST de RPG sur SNES meilleures que celle d'Ys V, c'est indéniable. Que ça fasse de l'OST d'Ys V une OST pourrave, désolé mais pour moi c'est aller trop loin.
randyofmana Castlevania 2 , il y a également The Silence of The Daylight et Monster Dance qui reviennent souvent et c'est logique c'est une ost avec 7-8 morceaux donc cela limite un peu le tout.
tu te bases principalement sur les OST des Ys précédents (qui plus est dans leur meilleure version, celles sur PC-Engine) pour établir que celle d'Ys V est nulle
Sauf que non , je n'ai pas dit que les pistes de Ys V sont nulle ou que c'est uniquement une affaire de sonorité . Ce que j'avance c'est que les ys I-IV proposent des musiques uniques, de grande qualité sonore(parce que oui ils étaient cité comme les meilleurs à l'époque et la fanbase pour leurs musiques étaient aussi voire plus grande que celles pour leurs productions de jv) et facilement identifiable .
YS V bah les compositions tu peux très bien les méprendre pour du romancing saga Terranigma ou n'importe quels rpg de cet époque mais avoir une qualité sonore moindre. Un chrono trigger pousse a fond à ce niveau la qualité sonore alors que YS V pour un jeu sortie en 1995 est loin de s'en sortir aussi bien alors que c'est supposément le point fort de Falcom et de la licence des YS.
Des remix des musiques du jeu, il y en a en réalité (mais presque uniquement par compositeurs japs qu'on voit peu sur YouTube
Même sur Nico Nico Douga , c'est de loin le Ys le moins représenté et le moins aimé.
A l'inverse, je pourrais tout à fait dire que les OST des Ys 1 à 4 sur PC-Engine ressemblent à celles d'autres jeux, notamment sur PC-Engine où il y avait certes la qualité CD, mais où le style synth rock prédominait à l'époque et pas que sur les productions Falcom.
Hum tu dis que le pseudo orchestral(alors que c'était la norme) était plus rare que le synth rock a la Falcom , balance tes titres car je suis plus que sceptique.
Les musiques que j'ai cité dans l'article me marquent autant que celles des autres gros RPG de la console. Même au sein de la série, j'aime autant le souffle épique de Field of Gale (et résumer l'OST à uniquement cette piste me paraît un brin abusé) que le rythme effréné de Valenstein Castle, elles sont juste dans deux styles différents.
Tu fais partie de l'infime minorité et même dans la composition Valenstein a beaucoup plus de variation et d'instrument. Il y a également des gens qui prétendent que YS III dans sa version original est meilleur que oath of felghana mais c'est 1% des joueurs.
Donc bon, tu n'as pas aimé l'OST d'Ys V, pas de problème. Que les gens préfèrent le style rock des anciens Ys et l'identité que Falcom a forgé avec et que ça les ait marqué, je comprend aussi parfaitement. Qu'ils aient été choqués par le changement de style, ça me paraît logique.
Ce n'est pas vraiment une question ne de pas aimé(c'est toi qui base ton argumentaire sur un truc que j'ai jamais dit depuis le début ) , la compétition sur le plan orchestral fait beaucoup mieux et c'est une régression en terme de sonorité et d'utilisation d'instrument. Après visiblement tu recherches un truc plus proche des productions Square donc ouais ça reste logique qu'un YS V puisse te plaire davantage que les anciens mais les fans et la presse japonaise(un affreux 26/40 de famitsu) l'ont complètement défoncé car c'était l'antithèse de tout ce que la série représentait jusqu'ici(facile, combat et rythme de l'aventure plutôt lent, musique classique, menu copié collé d'un FF/j-rpg nes/snes, décor sans âme sans parler du level design à l'ouest par moment). Il faut oublié que YS I-II avait gagné plusieurs prix lors de sa sortie et avait reçu 35/40 et une moyenne de 90% sur pc-engine tout en étant considéré par plusieurs journalistes et joueurs comme la meilleure ost de son époque, personne ne peut faire ce constat pour YS V , 5 ans plus tard ,on est même très loin.
Bref, le jeu a encore moins d'argument qu'un Phantasy star III(détesté par les fans) puisqu'il n.était pas top mais au moins cette production possédait sur papier des trucs complètements dingues et révolutionnaires.
eldrick Ecoute, je vais pas m'engueuler avec toi hein, c'est pas mon truc.
Désolé si tu as eu l'impression que je te fais dire ce que tu n'a pas dit, c'était pas spécialement recherché non plus, mais c'est l'impression que tu me donnes sur certains points. Pour le reste on discute, j'ai pas envie de me prendre la tête non plus ^^'
Je vais pas continuer la discussion si c'est pour tourner en rond, j'ajoute juste ceci : bien sûr j'ai le point de vue de celui qui a découvert Ys sur le tard, je prétend pas tout connaître du contexte de la série et de l'époque dans laquelle elle a évolué, ce qu'elle a apporté (c'est pour ça que je m'informe, mais même internet c'est limité pour ça).
Les notes et critiques, c'est quand même difficile de se baser dessus, il y a toujours des jeux qui sont très critiqués à leur sortie mais deviennent tout de même populaires voire cultes avec le temps, au moins pour certains joueurs (l'inverse marche aussi, des jeux aux bonnes critiques mais boudés par les joueurs pour X raison). Ce n'est pas le cas de Ys V, j'en ai bien conscience. Je représente une minorité de personnes si tu veux. Je trouve ça juste stupide de rester sur les à-prioris d'un mauvais jeu alors qu'il a des qualités, et je voulais simplement parler du jeu avec mon point de vue et donner l'occasion de se repencher dessus. Je ne cherche pas non plus à en faire un jeu culte qu'il n'est pas...
Mais je trouve le discours "anti" agaçant dans le fait qu'il ne laisse aucune place à un autre point de vue que "le jeu est une merde, et il le restera" (note que ça peut marcher dans l'autre sens aussi). Point de vue que je trouve largement débattable pour Ys V, peu importe ce qu'en ont pensé la presse et les joueurs à l'époque ou même maintenant.
Je comprend ton point de vue, mais je n'y adhère pas en tout cas pas complètement. A partir de là, tu peux continuer d'argumenter, on ne risque pas de s'entendre... donc je te propose d'arrêter ici, parce que j'ai aucune envie d'être en mauvaises relations avec toi !
PS : C'est clair que je ne connais pas tout le catalogue de la PC-Engine, mais quand j'écoute ce genre de playlist pour découvrir un peu son répertoire d'OST, j'y trouve quand même plus de rock que d'orchestral ^^' Après je suis peut-être à côté de la plaque, mais je pense pas être complètement en tort non plus.
Et c'est un style que j'aime beaucoup et qui me convient très bien, donc non je ne cherchais pas spécialement un truc proche des jeux Square, mais ce qui a été fait sur Ys V me paraît intéressant tout de même et loin d'être à jeter, c'est tout.
Encore une fois, si on met de côté deux minutes le fait que ces musiques sont celles d'un Ys (et donc mettre de côté l'héritage musical de la série), elles sont pour moi tout à fait honnêtes par rapport à ce qui se faisait sur le support. Maintenant, on accepte ou pas qu'il s'agisse d'un Ys, là-dessus chacun son camp, je ne pense pas qu'il y ait de réponse absolue à la question.
randyofmanaEcoute, je vais pas m'engueuler avec toi hein, c'est pas mon truc.
Désolé si tu as eu l'impression que je te fais dire ce que tu n'a pas dit, c'était pas spécialement recherché non plus, mais c'est l'impression que tu me donnes sur certains points. Pour le reste on discute, j'ai pas envie de me prendre la tête non plus ^^'
Je vais pas continuer la discussion si c'est pour tourner en rond,
Bah c'est toi qui a l'impression de t'engueuler tout seul , perso je discute simplement mais a chaque fois tu veux me placer dans la case du mec anti ys V alors que j'ai jamais dit que c'était de la merde ça c'est toi qui fait cet amalgame .
D'ailleurs tu sors sans cesse qu'on tourne en rond bah logique tu veux me faire rentrer dans une case pour mieux me définir(un gros anti xD). Ce que je dis depuis le début c'est que YS V était en dessous sur le plan qualitatif sur les points forts des productions falcom et honnêtement face a un Zelda 3, alundra , seiken et cie bah ça passe pas non plus donc c'est un peu un jeu qui avait le cul entre deux chaises et qui n'a pas fait plaisir a beaucoup de joueurs. D'un autre coté tu avais YS 1-2 qui était légendaire et qui était considéré comme non seulement comme l'une des meilleurs productions de son époque(autant en occident qu'au Japon) mais comme le chef de file pour les musiques de jv. Bah YS V est très loin de ce constat et en plus il a sortie sur un support où la fanbase n'était pas du tout présente donc l'échec était prévisible. YS VI démontre très bien qu'on peut offrir une production moderne tout en respectant tout ce qui fait la force de la série et ses traditions (bon son ost est moins bien que les premiers mais c'est le cas de toutes les productions falcom).
Pour les musiques pc engine honnêtement je ne vois pas beaucoup de similitude et ce malgré que 1/4 de cette liste sont des productions falcom ou des gars qui ont bossé pour falcom . Après on peut en rester même si je vois pas pourquoi on devrait choisir un camp , je n'ai rien contre ys V en premier lieu.
eldrick tu veux me placer dans la case du mec anti ys V alors que j'ai jamais dit que c'était de la merde je n'ai rien contre ys V en premier lieu
Bah faut le dire alors parce que c'était pas franchement évident ! XD Tu es quand même très tranché et dénonciateur dans ta façon de parler du jeu, qui plus est en prenant bien soin de démolir tout ce que j'ai pu proposer dans l'article (sans critiquer la démarche elle-même, certes), donc difficile pour moi de ne pas te considérer comme "anti" ^^' Mais encore une fois, désolé si je me trompe là-dessus, je ne tiens pas à accuser faussement les gens non plus.
Après, anti ou pas peu importe, j'ai trouvé que tu avais une façon de réagir à l'article qui ne se prêtait pas trop à la discussion...
Honnêtement, j'ai eu du mal à y voir une discussion surtout sur la fin, entre le côté lapidaire de tes arguments et les petites pointes de troll. Et quoiqu'il en soit, j'ai déjà dit plus ou moins tout ce que je pensais dans l'article et dans mes premiers posts, tout comme toi tu redis grosso modo la même chose à chaque fois, donc oui je pense qu'on tourne un peu un rond ^^'
Je ne suis pas tout blanc non plus bien sûr, je peux avoir mes opinions, préjugés et biais dont il est toujours difficile de se débarrasser, mais j'essaie en général de faire en sorte d'ouvrir le débat et de ne pas être trop agressif dans mes propos (ou alors je reformule). Sauf si bien sûr on me cherche ou que je vois que la discussion n'avance pas, auquel je ne vois pas l'intérêt de perdre mon temps à débattre (comme tout le monde, je pense).
Ce que je dis depuis le début c'est que YS V était en dessous sur le plan qualitatif sur les points forts des productions falcom et honnêtement face a un Zelda 3, alundra , seiken et cie bah ça passe pas non plus donc c'est un peu un jeu qui avait le cul entre deux chaises et qui n'a pas fait plaisir a beaucoup de joueurs.
C'est typiquement ce que je dis dans l'article et je ne remets jamais ça en cause, hormis que je reste positif sur le fait que le jeu est quand même cool et loin d'être aussi horrible qu'on le dit, donc c'est étonnant qu'on soit autant à l'opposé si le fond de notre discours est le même ^^'
Peu importe les opinions de chacun, tout ce que je demande c'est qu'on puisse en discuter librement, sans tomber la vindicte ou la moquerie
Les ys avait un certains charme , dommage que depuis seven c'est la dégringolade de ce côté là.
Mais c'est une orientation qui, pour ma part, ne me correspond pas...
A part ça, bonne lecture
Le jeu n'offre d'ailleurs pas beaucoup de challenge sauf à 2-3 endroits où le level design est totalement à l'ouest(bonjour la chute d'eau).
Même les musiques ont changé pour offrir du ''orchestral'' à la DQ/FF ce qui fait perdre beaucoup de savoirs à l'ost malgré 2-3 bonnes pistes.
En fait, il n'y a pas du tout de prise de risque dans cet épisode , le but c'était clairement de rendre l'expérience la plus uniforme possible aux autres productions snes et le jeu devient à l'image de ses menus génériques et sans âme.
Adol n'attaque plus en diagonale ? Mais il ne le faisait déjà pas dans les précédents jeux... Et selon les épées, la portée peut être assez large. Le système de combat est moins dynamique c'est clair (surtout en comparaison des précédents Ys en fait) mais c'est pas lent non plus, faut pas exagérer... Le seul souci c'est d'avoir un Adol trop rigide, mais là encore c'est parce qu'on compare aux arpg bien fichus comme Zelda 3 ou SoM, il y a eu un paquet d'arpg à l'époque avec une maniabilité pas aussi extra, et personne n'incendiait les jeux pour ça.
Typiquement, Seiken 3 a une maniabilité plus lourdingue en combat (les persos sont lents et on ne peut pas courir ni esquiver, il y a une latence entre chaque attaque...) que ne l'était SoM, ça n'empêche pas le jeu d'être culte.
L'OST je reviens pas dessus vu que j'ai dis pourquoi dans l'article, mais je suis pas d'accord non plus
Bref, je demande pas à ce que les gens rejoignent mon avis bien sûr, et je l'ai déjà dit le jeu n'est pas parfait, mais je trouve quand même beaucoup de critiques exagérées.
il y a eu un paquet d'arpg à l'époque avec une maniabilité pas aussi extra, et personne n'incendiait les jeux pour ça.
En même temps c'était pas la marque de commerce comme YS et la majorité n'ont pas eu un grand succès a travers le temps également ou alors ils avaient d'autres arguments pour faire vendre. Les seiken 3 est plus long, possède une excellente ost, propose de nombreux personnages jouables, le jeu est plus jolie et possède un level design plus intéressant donc YS V ne joue pas dans la même catégorie.
Pour l'ost tu prends déjà la version orchestrale(fin qui n'est pas orchestrale , le synthe est uniquement de meilleur qualité) donc ce n'est pas représentatif des compositions dans le jeu . De plus, tu estimes que c'est l'équivalent d'un Lufia 2 alors qu'honnêtement je ne vois même pas comment c'est possible déjà Lufia tous les thèmes de combats de Lufia 2 sont culte surtout battle vs sinistral qui a reçu de nombreuses reprises, le thème de la world map est également cité parmi les meilleurs thèmes de carte du monde et last duel est certainement l'un des meilleurs thèmes de donjon de la génération snes/ps1 alors que Ys V il y a uniquement field of gale a la limite qui est relativement apprécié et tales of phantasia je ne absolument rien qui peut touché a Fighting Of The Spirit qui est un peu le battle of the big bridge de la série.
la DA générique, je suis pas d'accord
Les villes, les décors, les menus ont peu voir cela dans tous les j-rpg de la snes en fait c'était évident que Falcom courtisait ce public qui n'a pas été séduit par ce jeu qui comportait beaucoup trop de défauts pour être réellement marquant et la fan base de falcom était sur pc-engine et PC donc un très mauvais choix marketing donc le jeu méritait de se faire bouder.
Après le jeu n'est pas aussi décevant que YS III dans sa forme originale mais c'était clairement une bonne claque dans la figure des fans de la licence et comme production qui veut émuler le succès de Square bah ça n'avait rien de spécialement marquant donc pour moi son échec était mérité et justifié surtout dans un contexte où les joueurs japonais étaient noyé d'excellente production et qu'on parlait déjà de la Saturn et de la ps1.
Pour l'ost tu prends déjà la version orchestrale
Tous les noms de thèmes que j'ai souligné dans l'article sont des liens vers les musiques en question... J'ai juste mis les trois pistes en version "orchestrale" (oui, ce n'est pas un vrai orchestre, mais les arrangements restent très bons) pour les mettre en avant et pouvoir comparer. Après je me doute que les gens cliquent pas dessus pour les écouter pas mais bon
L'OST de Lufia 2 a peut-être beaucoup de fans, mais perso je la considère pas comme une ost extraordinaire (ne serait-ce qu'en termes d'orchestration), même si elle est très bonne. Tales of Phantasia a beaucoup de très bons thèmes et fait pour moi partie des OST qui mériteraient un peu plus d'attention, tout comme celle du premier Star Ocean qui est dans le même style. Après c'est jamais évident d'expliquer pourquoi telle ou telle OST devient culte ou non. Les Tales of sont des jeux très populaires, mais je vois en effet assez peu d'arrangements des musiques des jeux (en dehors des thèmes de combat, la seule chose que les gens retiennent visiblement) alors que les OST sont visiblement très appréciées par les fans (mais pas par moi). On pourrait dire la même chose des Ys récents d'ailleurs, on retient les pistes rock en premier lieu, mais pas vraiment le reste j'ai l'impression, alors que les OST sont toujours citées comme géniales.
Pour Ys V, l'ost n'a pas marqué grand monde pour la simple raison que tout le monde a détesté le jeu... Si personne n'y joue, la musique ne risque pas de marquer les gens. Je connais pas beaucoup de jeux mal aimés dont les ost sont quand même devenues cultes :/ (même Zelda 2, on ne retient que le thème des temples alors que les autres sont chouettes aussi)
Pour le reste, vraiment, je pense que si on prend du recul et qu'on compare Ys V à l'ensemble des RPG sortis sur la console, c'est loin d'être le pire. Il n'aurait pas eu le nom de Ys, il n'aurait sans doute pas connu un succès fulgurant mais aurait sans doute pu s'attirer la sympathie de certaines personnes.
Merci pour le message, et rassure-toi je n'ai pas pris ça comme une attaque contre mon article et je suis toujours ravi de voir que les gens réagissent
Le fait que la qualité sonore a régressé et que le style du V ne possède pas l'aura unique des premiers épisodes n'a aidé en rien. Lorsque Field of gale ,De plus, lorsque tu te fais écrasé en terme de qualité sonore par Chrono trigger , Terranigma , tales of phantasy et Final Fantasy VI alors que c'est ton argument numéro 1 bah forcément ça fait mal.
Quand tu passes de Valeinstein castle à field of gale(le thème ''all star'' de ys V) bah c'est difficile de ne pas voir une régression sur tous les niveaux sans parler qu'encore une fois c'est le thème qu'on pourrait retrouver dans tous les j-rpg de l'époque snes alors que l'ost des 4 premiers sont unique en terme de sonorité , tu peux pas vraiment te tromper.
https://www.youtube.com/watch?v=ntJ0hzJ4wP4
Mais dans le fond tu rejoins ce que je dis dans l'article : tu te bases principalement sur les OST des Ys précédents (qui plus est dans leur meilleure version, celles sur PC-Engine) pour établir que celle d'Ys V est nulle, quand je propose justement d'oublier la comparaison pour prendre l'OST telle qu'elle est, pour voir qu'en réalité elle propose des choses intéressantes, juste dans un style qui n'était pas celui de Ys/Falcom jusque-là.
C'est sûr que si tu compares à la qualité CD de la PC-Engine, des musiques sur SNES ne peuvent qu'avoir régressé en qualité... Même des OST magistrales comme celle de FF6 ou Chrono Trigger gardent toujours une sonorité "16-bits" (qui fait aussi leur charme, comme en témoigne les covers Youtube de jeux non-SNES qui ont été adapté aux sonorités de la console)
La console ne peut pas faire de miracles non plus... enfin si, il y a les OST des DKC qui arrivent à te faire croire à une qualité CD, mais ça reste une grosse exception.
C'est aussi pour ça que j'ai plutôt parlé des OST de Ys 3 et 4 dans leur version SNES où la qualité sonore est vraiment pauvre, contrairement à Ys V qui s'en tire très bien.
On en revient alors au style des compositions et à la sonorité des pistes, et je suis désolé mais je ne vois pas pourquoi Ys V ne tiendrait pas la route face à la concurrence.
Perso je trouve l'OST de Ys V unique en son genre, et loin d'être fade ou générique comme beaucoup de gens le prétendent. Des remix des musiques du jeu, il y en a en réalité (mais presque uniquement par compositeurs japs qu'on voit peu sur YouTube), mais de fait le style n'a pas autant marqué que celui des précédents épisodes. Ça ne veut pas dire que c'était un style inintéressant voire mauvais.
Je ne peux pas te citer d'autres RPG SNES en disant que Ys V fais exactement la même chose, ne serait-ce qu'en termes de composition. A l'inverse, je pourrais tout à fait dire que les OST des Ys 1 à 4 sur PC-Engine ressemblent à celles d'autres jeux, notamment sur PC-Engine où il y avait certes la qualité CD, mais où le style synth rock prédominait à l'époque et pas que sur les productions Falcom.
Quand j'écoute par exemple celle-ci (excellente au passage) : https://www.youtube.com/watch?v=x-IuvOoXB_g
Si je ne savais pas d'où elle venait, j'aurais pu croire à une musique de Ys IV ou d'un autre jeu Falcom.
Les musiques que j'ai cité dans l'article me marquent autant que celles des autres gros RPG de la console. Même au sein de la série, j'aime autant le souffle épique de Field of Gale (et résumer l'OST à uniquement cette piste me paraît un brin abusé) que le rythme effréné de Valenstein Castle, elles sont juste dans deux styles différents.
Donc bon, tu n'as pas aimé l'OST d'Ys V, pas de problème. Que les gens préfèrent le style rock des anciens Ys et l'identité que Falcom a forgé avec et que ça les ait marqué, je comprend aussi parfaitement. Qu'ils aient été choqués par le changement de style, ça me paraît logique. Qu'il y ait pleins d'OST de RPG sur SNES meilleures que celle d'Ys V, c'est indéniable. Que ça fasse de l'OST d'Ys V une OST pourrave, désolé mais pour moi c'est aller trop loin.
Je vois pas quoi dire de plus
tu te bases principalement sur les OST des Ys précédents (qui plus est dans leur meilleure version, celles sur PC-Engine) pour établir que celle d'Ys V est nulle
Sauf que non , je n'ai pas dit que les pistes de Ys V sont nulle ou que c'est uniquement une affaire de sonorité . Ce que j'avance c'est que les ys I-IV proposent des musiques uniques, de grande qualité sonore(parce que oui ils étaient cité comme les meilleurs à l'époque et la fanbase pour leurs musiques étaient aussi voire plus grande que celles pour leurs productions de jv) et facilement identifiable .
YS V bah les compositions tu peux très bien les méprendre pour du romancing saga Terranigma ou n'importe quels rpg de cet époque mais avoir une qualité sonore moindre. Un chrono trigger pousse a fond à ce niveau la qualité sonore alors que YS V pour un jeu sortie en 1995 est loin de s'en sortir aussi bien alors que c'est supposément le point fort de Falcom et de la licence des YS.
Des remix des musiques du jeu, il y en a en réalité (mais presque uniquement par compositeurs japs qu'on voit peu sur YouTube
Même sur Nico Nico Douga , c'est de loin le Ys le moins représenté et le moins aimé.
A l'inverse, je pourrais tout à fait dire que les OST des Ys 1 à 4 sur PC-Engine ressemblent à celles d'autres jeux, notamment sur PC-Engine où il y avait certes la qualité CD, mais où le style synth rock prédominait à l'époque et pas que sur les productions Falcom.
Hum tu dis que le pseudo orchestral(alors que c'était la norme) était plus rare que le synth rock a la Falcom , balance tes titres car je suis plus que sceptique.
Les musiques que j'ai cité dans l'article me marquent autant que celles des autres gros RPG de la console. Même au sein de la série, j'aime autant le souffle épique de Field of Gale (et résumer l'OST à uniquement cette piste me paraît un brin abusé) que le rythme effréné de Valenstein Castle, elles sont juste dans deux styles différents.
Tu fais partie de l'infime minorité et même dans la composition Valenstein a beaucoup plus de variation et d'instrument. Il y a également des gens qui prétendent que YS III dans sa version original est meilleur que oath of felghana mais c'est 1% des joueurs.
Donc bon, tu n'as pas aimé l'OST d'Ys V, pas de problème. Que les gens préfèrent le style rock des anciens Ys et l'identité que Falcom a forgé avec et que ça les ait marqué, je comprend aussi parfaitement. Qu'ils aient été choqués par le changement de style, ça me paraît logique.
Ce n'est pas vraiment une question ne de pas aimé(c'est toi qui base ton argumentaire sur un truc que j'ai jamais dit depuis le début
Bref, le jeu a encore moins d'argument qu'un Phantasy star III(détesté par les fans) puisqu'il n.était pas top mais au moins cette production possédait sur papier des trucs complètements dingues et révolutionnaires.
Désolé si tu as eu l'impression que je te fais dire ce que tu n'a pas dit, c'était pas spécialement recherché non plus, mais c'est l'impression que tu me donnes sur certains points. Pour le reste on discute, j'ai pas envie de me prendre la tête non plus ^^'
Je vais pas continuer la discussion si c'est pour tourner en rond, j'ajoute juste ceci : bien sûr j'ai le point de vue de celui qui a découvert Ys sur le tard, je prétend pas tout connaître du contexte de la série et de l'époque dans laquelle elle a évolué, ce qu'elle a apporté (c'est pour ça que je m'informe, mais même internet c'est limité pour ça).
Les notes et critiques, c'est quand même difficile de se baser dessus, il y a toujours des jeux qui sont très critiqués à leur sortie mais deviennent tout de même populaires voire cultes avec le temps, au moins pour certains joueurs (l'inverse marche aussi, des jeux aux bonnes critiques mais boudés par les joueurs pour X raison). Ce n'est pas le cas de Ys V, j'en ai bien conscience. Je représente une minorité de personnes si tu veux. Je trouve ça juste stupide de rester sur les à-prioris d'un mauvais jeu alors qu'il a des qualités, et je voulais simplement parler du jeu avec mon point de vue et donner l'occasion de se repencher dessus. Je ne cherche pas non plus à en faire un jeu culte qu'il n'est pas...
Mais je trouve le discours "anti" agaçant dans le fait qu'il ne laisse aucune place à un autre point de vue que "le jeu est une merde, et il le restera" (note que ça peut marcher dans l'autre sens aussi). Point de vue que je trouve largement débattable pour Ys V, peu importe ce qu'en ont pensé la presse et les joueurs à l'époque ou même maintenant.
Je comprend ton point de vue, mais je n'y adhère pas en tout cas pas complètement. A partir de là, tu peux continuer d'argumenter, on ne risque pas de s'entendre... donc je te propose d'arrêter ici, parce que j'ai aucune envie d'être en mauvaises relations avec toi !
PS : C'est clair que je ne connais pas tout le catalogue de la PC-Engine, mais quand j'écoute ce genre de playlist pour découvrir un peu son répertoire d'OST, j'y trouve quand même plus de rock que d'orchestral ^^' Après je suis peut-être à côté de la plaque, mais je pense pas être complètement en tort non plus.
Et c'est un style que j'aime beaucoup et qui me convient très bien, donc non je ne cherchais pas spécialement un truc proche des jeux Square, mais ce qui a été fait sur Ys V me paraît intéressant tout de même et loin d'être à jeter, c'est tout.
Encore une fois, si on met de côté deux minutes le fait que ces musiques sont celles d'un Ys (et donc mettre de côté l'héritage musical de la série), elles sont pour moi tout à fait honnêtes par rapport à ce qui se faisait sur le support. Maintenant, on accepte ou pas qu'il s'agisse d'un Ys, là-dessus chacun son camp, je ne pense pas qu'il y ait de réponse absolue à la question.
Désolé si tu as eu l'impression que je te fais dire ce que tu n'a pas dit, c'était pas spécialement recherché non plus, mais c'est l'impression que tu me donnes sur certains points. Pour le reste on discute, j'ai pas envie de me prendre la tête non plus ^^'
Je vais pas continuer la discussion si c'est pour tourner en rond,
Bah c'est toi qui a l'impression de t'engueuler tout seul , perso je discute simplement mais a chaque fois tu veux me placer dans la case du mec anti ys V alors que j'ai jamais dit que c'était de la merde ça c'est toi qui fait cet amalgame .
D'ailleurs tu sors sans cesse qu'on tourne en rond bah logique tu veux me faire rentrer dans une case pour mieux me définir(un gros anti xD). Ce que je dis depuis le début c'est que YS V était en dessous sur le plan qualitatif sur les points forts des productions falcom et honnêtement face a un Zelda 3, alundra , seiken et cie bah ça passe pas non plus donc c'est un peu un jeu qui avait le cul entre deux chaises et qui n'a pas fait plaisir a beaucoup de joueurs. D'un autre coté tu avais YS 1-2 qui était légendaire et qui était considéré comme non seulement comme l'une des meilleurs productions de son époque(autant en occident qu'au Japon) mais comme le chef de file pour les musiques de jv. Bah YS V est très loin de ce constat et en plus il a sortie sur un support où la fanbase n'était pas du tout présente donc l'échec était prévisible. YS VI démontre très bien qu'on peut offrir une production moderne tout en respectant tout ce qui fait la force de la série et ses traditions (bon son ost est moins bien que les premiers mais c'est le cas de toutes les productions falcom).
Pour les musiques pc engine honnêtement je ne vois pas beaucoup de similitude et ce malgré que 1/4 de cette liste sont des productions falcom ou des gars qui ont bossé pour falcom . Après on peut en rester même si je vois pas pourquoi on devrait choisir un camp , je n'ai rien contre ys V en premier lieu.
je n'ai rien contre ys V en premier lieu
Bah faut le dire alors parce que c'était pas franchement évident ! XD Tu es quand même très tranché et dénonciateur dans ta façon de parler du jeu, qui plus est en prenant bien soin de démolir tout ce que j'ai pu proposer dans l'article (sans critiquer la démarche elle-même, certes), donc difficile pour moi de ne pas te considérer comme "anti" ^^' Mais encore une fois, désolé si je me trompe là-dessus, je ne tiens pas à accuser faussement les gens non plus.
Après, anti ou pas peu importe, j'ai trouvé que tu avais une façon de réagir à l'article qui ne se prêtait pas trop à la discussion...
Honnêtement, j'ai eu du mal à y voir une discussion surtout sur la fin, entre le côté lapidaire de tes arguments et les petites pointes de troll. Et quoiqu'il en soit, j'ai déjà dit plus ou moins tout ce que je pensais dans l'article et dans mes premiers posts, tout comme toi tu redis grosso modo la même chose à chaque fois, donc oui je pense qu'on tourne un peu un rond ^^'
Je ne suis pas tout blanc non plus bien sûr, je peux avoir mes opinions, préjugés et biais dont il est toujours difficile de se débarrasser, mais j'essaie en général de faire en sorte d'ouvrir le débat et de ne pas être trop agressif dans mes propos (ou alors je reformule). Sauf si bien sûr on me cherche ou que je vois que la discussion n'avance pas, auquel je ne vois pas l'intérêt de perdre mon temps à débattre (comme tout le monde, je pense).
Ce que je dis depuis le début c'est que YS V était en dessous sur le plan qualitatif sur les points forts des productions falcom et honnêtement face a un Zelda 3, alundra , seiken et cie bah ça passe pas non plus donc c'est un peu un jeu qui avait le cul entre deux chaises et qui n'a pas fait plaisir a beaucoup de joueurs.
C'est typiquement ce que je dis dans l'article et je ne remets jamais ça en cause, hormis que je reste positif sur le fait que le jeu est quand même cool et loin d'être aussi horrible qu'on le dit, donc c'est étonnant qu'on soit autant à l'opposé si le fond de notre discours est le même ^^'
Peu importe les opinions de chacun, tout ce que je demande c'est qu'on puisse en discuter librement, sans tomber la vindicte ou la moquerie