Criblé de dettes, le premier distributeur mondial de jeux vidéo a échoué à trouver un repreneur. La nouvelle a fait plonger le titre en Bourse.
GameStop ou encore ?
Le premier distributeur de jeux vidéo au monde, nom mythique de l'industrie et propriétaire de Micromania depuis 2008, est proche de la fin de partie. L'entreprise a échoué à trouver le repreneur qu'elle cherche depuis juin, une annonce qui a fait dévisser le titre en Bourse de près de 30 % à 11,28 dollars. Son plus bas niveau depuis 2005.
« Le board de GameStop renonce à conclure la vente de l'entreprise faute de financements disponibles dans des conditions commercialement acceptables par un acquéreur potentiel », résument les dirigeants dans un communiqué publié le 29 janvier.
Si la quête d'un repreneur date de juin, les difficultés de GameStop sont bien plus anciennes. Prise en étau entre la dématérialisation croissante des ventes (via des plates-formes comme Steam ou PlayStation Store) et la concurrence agressive des grandes surfaces et du e-commerce, l'entreprise est en grande difficulté sur les ventes de jeux et de hardwares, son coeur de métier qui représente encore 81 % de son chiffre d'affaires.
Lourde dette
Le groupe est en outre lesté d'une lourde dette de 816 millions de dollars et cherche depuis près d'un an un successeur à J. Paul Raines, son ancien directeur général décédé d'un cancer en mars 2018. Depuis 2015, date à laquelle il naviguait aux alentours des 45 dollars, le titre a perdu plus de 70 % de sa valeur en Bourse.
Certains analystes préconisent la fermeture de certains des quelque 7.000 points de vente, mais les dirigeants semblent déterminés à remonter la pente. Grâce à la vente du réseau de boutiques Spring Mobile, bouclée mi-janvier pour 735 millions de dollars, ces derniers réfléchissent à « la réduction de la dette, au financement de rachat d'actions ou à réinvestir dans la vente de jeux vidéo et d'objets de collection pour relancer sa croissance », précise le communiqué.
Les prochaines mutations
L'entreprise parvient pour l'instant à survivre grâce notamment au marché secondaire de l'occasion et aux ventes de produits dérivés - figurines, tee-shirts, mugs ou poupées. Un virage entrepris en 2017 par Micromania à l'occasion de la fusion avec l'enseigne de magasins Zing , spécialisée dans les produits dérivés de la pop culture.
Les prochaines mutations de l'industrie n'augurent toutefois rien de bon. La grande majorité des éditeurs fourbissent leurs offres de cloud gaming (des consoles et des jeux vidéo dématérialisés vers le nuage, ne nécessitant qu'un écran muni d'un processeur et une connexion haut débit) quand les rumeurs prêtent à Microsoft l'intention de commercialiser une console Xbox sans lecteur de disques.
mais bon vu les prix des grandes surfaces en day one et le e-commerce comment un vrai magasin de jv peu encore survivre c'est malheureux...
à moins que la chaine de distribution des jeux soit revu histoire que les magasins se fassent que du prix comptant pour rivaliser c'est mort.
carapuce la gestion au dessus doit merdé. parce qu'il est clair que les micromania vendent toujours beaucoup (le mien est souvent blindé). après quand on vois tout ce qu'ils soldes possible qu'ils ait des stock bien trop conséquents au lieu d'être un peu plus en flux tendu...
Moi à chaque fois que je vois un type à Leclerc ou auchan avec son Call of ou son battlefield, acheté en day one à 45 euros, il à toujours le panier ou le caddie plein, donc les sois disants économies des 45 euros je ne vois pas ou elles sont....
C'est une tres bonne technique de manipulation des consommateurs qu'utilise la grande distribution : faire croire au gamer qu'il fait des économies en achetant son jeu chez auchan, c'est balaise....
Les jeunes aujourd'hui, ils veulent voir les jeux tourner, ils allument Youtube hein.
ptdr au début j'ai écrit Escabor ça veut rien dire mais ça me fait marrer, je vais t'appeler comme ça mtn
Puis micro récolte juste le prix de l'incompétence a tissé un vrai relationnel avec ses clients ce sont des vendeurs pas des joueurs pour la plupart dont le rôle et de traire les gros clients (3/4 jeux neufs par mois etc) et de ses prix indécents et franchement c'est justement sa disparition qui permettras aux indépendants de survivre un peu mieux.
mais le mieux ça reste la dernière petite boutique indépendante de ma ville ! un vrai passionné, c'est un plaisir de discuter retro gaming avec lui !
gemini C'est souvent le cas t'a certaines villes ou t'en a 3/4 mais tu verras qu'en cas de restructuration les premiers a fermer seront ceux des galleries de surface.
L'idéal serait un chaine qui favoriserait les vrais connaisseurs en jv qui au passage ne seraient pas pousser au cul par leurs chefs et que l'enseigne fasse tout pour rester bas sur ses prix quand c'est possible.
Et tu ne t'es jamais dit que ce mec qui paye 45 euros un jeu video à Auchan est en train de faire ses courses aussi ?
Micromania et Cdiscount = meilleurs prix.
surtout quand je vois que la boutique indé près de chez moi est parfois moins chère !
mais oui malheureusement beaucoup achètent que sur le net ou en grande surface et vont après revendre leurs jeux chez la petite boutique
Ah. Tant que tu y trouves ton compte. Le problème est le forcing vis à vis des personnes qui n'y connaissent rien. J'y allais à l'époque mais l'autre jour j'aurais pu avoir KH3 à micro mais j'ai attendu 2 jours pour l'avoir à 48 euros. J'ai du mal à claquer 70 pour un jeu après s'il y a des promos c'est tout autre chose.
On peut être contre certaines enseignes mais garder un peu de recul et surtout un peu de coeur.