Deuxième partie de mes tests des jeux bouclés cet été (en retard bien sûr
).
Cette fois-ci, je donne mon avis sur Tales Berseria commencé en Janvier dernier et fini y a 1 mois et The Walking Dead saison 3 Telltales.
Le dernier jeu que je présenterai dans un autre test sera Nier Automata car je n'ai pas eu le temps de le rédiger.
Tales of Berseria :
Qui a dit qu’il fallait des graphismes de dingues pour avoir un bon jeu? Berseria est sans doute le J-RPG de cette année qui m’aura le plus surpris. Tantôt trouvé mou, puis quelconque, puis intéressant, puis captivant puis obsédant sur sa fin.
Mais pourquoi ? Pourquoi Bandai Namco n’ont-t-ils pas prit plus de temps pour le rendre aussi beau que bien écrit ?
Sans être catastrophique graphiquement, il faut se le dire en face le jeu est vraiment trop en retard techniquement pour qu’on ne pense pas à un jeu PS3 de prime abord. La modélisation des personnages et leur DA est très bonnes tout comme la DA générale qui sauve les meubles de par la différence très net des environnements visités : entre la toundra enneigé, le volcan en éruption, la plaine verdoyante et agrémenté d’une pluie rafraichissante, les marécages poisseux ou les plages tropicales on a vraiment droit à tout. Certains environnement m’auront même rappelé l’époque Tales of Symphonia et Eternia (c’est dire). C’est plus détaillé, plus fin et agrémenté en détail qu’un Zestiria et cela fait plaisir de constater l’effort.
Pour ce qui est de l’histoire et la quête de vengeance de Velvet disons qu’il y a du très bon et parfois des errances ou du forçage sur certains cliffhanger ou la cohérence dans la motivation du protagoniste principal. Je m’explique avec un léger
SPOIL
Velvet est une jeune femme vivant avec son petit frère et son beau-frère dans un village reculé et paisible jusqu’au jour où ce dernier décide de sacrifier Laphicet (le frère de Velvet) pour préparer le sauvetage du monde en ressuscitant Innominat, le 5ème empyréen ou divinité salvatrice qui va permettre le renouveau du monde. Jusque-là rien de troublant, sauf que l’histoire prend pour base la soif irrépressible de vengeance de Velvet qui persistera jusqu’à la toute fin du jeu… et c’est là qu’il y a un problème. Car même si elle nuance les raisons de sa vengeance à un moment donné de l’histoire où une révélation tombe sur le team bad-guy… il n’en reste pas moins que l’on s’interroge sur l’évolution du personnage de Velvet. Sans même s’attendre à un revirement dans sa personnalité ou sa conduite, on était en droit d’avoir la poursuite d’un nouveau but plus adapté à la nouvelle situation de l’héroïne et de sa bande de joyeux larrons mais que nenni. On assiste à une dépression, plusieurs accès de rage, une petite remise en question et hop Velvet est d’aplomb et prête à continuer sa vengeance pour l’amour… de la vengeance.
FIN DU SPOIL
Voilà, c’était mon seul coup de gueule car au final à part ce « détail », je trouve le personnage vraiment très attachant et réussi. D’ailleurs, c’est le cas de Rokurou qui poursuit un but très simple, battre son frère ainé Shigure épéiste comme lui et devenir le meilleur du monde ou encore Aizen qui est l’incarnation du HBG aka « Hard-Boiled Guy » qui s’est vu attribué le doublage fait sur mesure pour la personnalité du personnage et il dégage une aura de badass. Idem pour Magilou qui est à la fois le personnage le plus profond et le plus énigmatique du groupe, et accessoirement ma préféré.
En ce qui concerne les combats, c’est bon et addictif. Pour être clair, sur mes 79 heures de jeux, je ne me suis jamais lassé une seule fois. D'ailleurs, ils ne durent jamais plus de 1/2 minutes. La difficulté demande à être augmenté pour réellement apprécier ces phases qui permettent des combos filés stylisé et un chaos ambiant à l’écran lorsque les grosses magies et aptitudes de combats sont débloquées et balancer à la chaine sans réelle interruption. Certes, c’est brouillon et bordélique si l’on cherche la précision dans les parade/esquive dans les batailles un peu plus tendu qui demande de la rigueur mais de manière générale, c’est tout simplement jouissif. A garder définitivement pour les autres opus à suivre de la saga et possiblement agrémenté afin de concurrencer les autres A-RPG qui jouent dans la même cours.
Points positifs :

Un final époustouflant digne d'un Shonen

Un humour a mouillé son froc (la ménagerie de Magilou

)

Des personnages hétéroclites et loufoques mais étrangement complémentaires

Des combats de fou furieux

Une écriture soignée et un manichéisme malmené tout du long

Les nombreux liens avec Tales of Zestiria qui donne envie d’y retourner

Les boss annexes vraiment sympa et violent (WTF la tortuz noir façon Mr Bushido super cheaté qui vole tout ton inventaire d’objets CONNA%D DE MERD%)

De superbes cinématiques. Merci Ufotable.
Points négatifs :

La vengeance de Velvet qui perd un petit peu de sa cohérence sur la fin

Ce n’est pas moche mais bon…

On aurait aimé une scène post-post générique pur fan-service sur la troupe mais dans l’univers Zestiria

Le skate/surf mystique qui se débloque vraiment trop tard dans le jeu
15,5/20
The Walking Dead New Frontier (saison 3) :
New Frontier ou l’épisode qui aura su gagner mon pardon et ma rage en même temps.
Le cul entre deux chaises, je dois dire que ce jeu m’aura fait oublier la saison 2 qui était pour moi vraiment passable niveau scénario malgré une très bonne écriture du personnage de Clémentine. J’avais des craintes et réserves à faire un épisode où je savais que l’on ne contrôlerai pas la jeune fille mais plus Javier un hyspanique d’un vingtaine d’année qui se voit assumer la lourde tâche de protéger la famille de son frère décédé/disparu. On embarque donc dans une nouvelle histoire, dans la peau d’un tout nouveau personnage avec un background sans lien avec Lee, Clémentine, Kenny. Ce qui est rafraichissant on ne va pas se mentir, mais dommageable dans le sens où on attendait quand même le retour de certains personnages importants qui ont a l’impression sont passés à la trappe ni vu ni connu. Et c’est bien triste qu’il n’y ai pas un suivi du destin de ces protagonistes car cela nous demande de nous re-attacher à chaque fois à de parfait inconnu. D’autant que les épisodes semblent se raccourcir graduellement d’un Telltales à un autre et il faut le dire que l’effet dramatique de certaines morts tombent à l’eau lorsque l’on sait que 1'épisode se boucle en 45 minutes max (et encore je suis gentil). Cela fait que l’on doit découvrir, comprendre, agir avec et se séparer de certains personnages en 4/5 heures chronos. Il n’est pas sans dire que c’est difficile.
Autre point négatif, le manque clair d’interactions et d’explorations. On a affaire certes à un jeu narratif mais merde quoi, soit vous mettez plus de contenu narratif, soit un gonfleur artificielle de durée de vie (mini-jeux, mini-quête, mini-exploration… un minimum de d’à-côté quoi) car bon, c’est la première fois que j’achète un jeu dont le rapport quantité/prix n’est pas rentable et je vous le dit j’ai encore mal à mon porte-monnaie qui s’est vu extorquer 25 euros pour la version boite.
2 ultimes points négatifs pour la route (car je suis un homme en colère

)
1) Les QTE qui ne serve limite plus à rien, tant il est impossible de les ratés et perde de leur intérêt ici. Aucune pression même quand un zombie vous accule, pas de marge d’erreur. Elles sont plus que basique et n’offre aucune variation dans les touches. Alors qu’il aurait suffit d’instaurer une suite de touches à entrer comme pour les overdrives de FFX pour rajouté de la technicité. Bon je vais un peu loin dans ma comparaison mais l’idée y est. J’ai souvenir que pour Until Dawn, il y a avait une vraie crainte de se foirée sur un QTE mais ici bah non…
2) Mais c’est quoi ce manque de finition honteux et c’est bug à gogo. Que l’on soit clair, j’ai beaucoup de jeu dont certains ont été patché d’urgence Day-one car buggé mais alors là, on a droit à des bugs (le personnage dont les textures bavent ou se dématérialise sur le décor) et une non-traduction partiel parfois complète de certains choix de dialogue juste impossible à ignorer. Aucune majs annoncés et au vu des annonces de Telltales (Wolf Among Us 2, la suite de Batman, Saison 4 de TWD) bah je pense que l’on peut gentilent aller se brosser pour voir un patch émerger miraculeusement.
Voilà, j’ai craché ma bile maintenant je vais pouvoir dire ce qui sauve malgré tout le jeu à mes yeux. Je ne le répéterai jamais assez mais ce qui permet à un jeu d’être sauver de ses errances techniques bah c’est le fond, soit le scénario/narration/persos.
Scénario ? Check, c’est plus que correct. Heureusement pour nous, l’histoire nous emmène sur un sentier que l’on aime suivre et le rythme est soutenu (après bon c’est difficile de faire des longueurs sur 30/45 min de durée de vie). Les rebondissements sont nombreux et j’ai chialé intérieurement très tôt dans l’histoire. Un "contrepied" dans les premières heures, m’aura à lui seul plus surpris que l’ensemble des évènements de la saison 2 (j’exagère à peine). On visite des lieux variés bien que l’on aurait aimé interagir avec les PnJ afin de nourrir un peu plus l’ambiance.
Narration ? Check, c’est maîtrisé. Les flashback sont bienvenu et on aime en savoir plus sur Javier et sa famille ou le devenir de Clem entre la S2 et la S3.
Personnages ? Check, le casting est au rendez-vous. Bon, je ne veux pas spoiler mais on retrouve à un point du jeu un personnage issue de l’une des séries Walking Dead (je ne dirais pas laquelle, histoire de laisser le brouillard) qui pour moi est juste terrible et classieux. Inattendu, j’avoue que c’était pour moi un point positif à lui tout seul à noter. Sinon, Clem qui est bien présente et à sa place dans l’histoire est toujours aussi mature de par son pragmatisme tandis que les « casses-burnes sans cervelle », ne sont pas nombreux dans cette saison et c’est vraiment appréciable. Xavier fait bien le taf et est porteur de nombreuses symboliques et leçons de vie.
Points positifs :

Le duo explosif Javi & Clem

Une histoire à la hauteur de la première saison

Des personnages avec une vraie personnalité marqués les uns des autres

Des moments héroïques, des moments tragiques, des moments gores

Un peu plus beau que les saisons précédents

Le guest TV-show qui s’incruste et qui fait plaisir
Points négatifs :

Bugs

Lignes de dialogue non traduit

Trop cher pour une durée de vie minable

Qui a eu l’idée de mettre que l’épisode 1 sur la galette et le reste en dématérialisé ?
14/20 pour le jeu
ET
2/20 pour l’équipe Telltales embourbé dans la paresse et la redite sans innovations dans la formule.
Dire que les derniers tales of m'avaient laissé de marbre... j'étais assez dubitatif au depart...
Maintenant j'ai hâte de me faire YS LoD dans les semaines qui viennent et puis Xenoblade 2 en fin d'année
D'ailleurs l'absence d'invocations devient un peu lourd.
Et comme toi j'attends avec impatience ces deux jeux. La démo de Ys VIII LoS porte ce feeling Old School et accessible qui se perd un peu dans les productions J-RPG actuelles.
C'est pour moi c'est le J-RPG incontournable de la psp (et PsOne) au côté de Breath of Fire, Birth by sleep, Crisis Core et Valkyrie Profile.
Pas le meilleur scénario de la saga mais qu'est-ce que les combats sont bons, le style chibi + la 3D isométrique qui alterne avec la map monde était juste magique à l'époque. Sans compter les mini game, la présence des invocations dans les donjons classiques mais entraînant du fait d'un qualité musicale pour la BO vraiment bonne.
Les personnages sont vraiment attachant et y a le passage à Ceslestia qui est juste épique
Sinon, bien d'accord pour Zestiria. Environnement trop grand et placement de caméra gaché à cause du choix de l'open world et la transition explo/combat.
L'histoire, je l'ai trouvé top et parmi ce qui se fait de mieux mais désolé bien en deça de Tales of Symphonia qui avait aussi de son côté un lore plus recherché et fourni afin d'accompagner la quête principale de la team.
D'abord, j'étais tombé au hasard sur l'animé/oav Eternia qui avec du recul était franchement moyen mais pourtant m'avait fait rentrer dans l'univers à travers ses personnages principaux.
Puis il y a le fait que c'était mon premier jeu psp et premier RPG fait intégralement en anglais.
Cette vieille astuce des familles
Après je peux comprendre que Destiny soit a tes yeux meilleurs. Un peu comme les vieux FF qui étaient notre porte d'entrée dans l'univers japonais des jeux de rôles.