C'est en décembre que le jeu FFXIII sortie en 2009 fêtera ses 8 ans, à cette occasion MMOExaminer a pris le temps de passer sous la "loupe du recul" qu'elle était les forces et les faiblesses des trois épisodes ayant constitué cette trilogie mais aussi qu'est-ce qui a potentiellement fait scandale à l'époque.

Voici le premier :

FINAL FANTASY XIII
Sortie en occident en Décembre 2009, les fans de la saga entretenaient à l'époque de grandes attentes concernant ce titre vendu comme novateur à l'époque, mais aussi en grande partie à cause de son prédécesseur, Final Fantasy XII sortie sur Ps2 en 2006 qui fût très mal accueillit dans un premier temps, puis reconsidéré dans sa version émulé puis enfin porté au nue lors de l'annonce d'un remasterisation du nom de FFXII : The Zodiac Age. Il faut prendre en compte aussi que c'était le premier épisode de la série qui promettait d'offrir pour la première fois une résolution en 3D graphique.
C'est au salon de l'E3 que les trailers furent juger comme particulièrement prometteur et attrayant. Qui plus est Square Enix avait annoncé dans la fouler la sortie de deux autres titres partageant des liens sur le plan mythologique avec le XIII, FF Type-0 produit par Hajime Tabata et Versus XIII, un projet porté par Nomura et repris par Tabata quelques temps après (donnant lieu à FFXV mais ne partageant plus de lien avec le Fabula Nova Crystallis). Aussi tôt qu'il fut sortie en occident, le jeu reçu un vague de critique virulante de la part d'un certain nombre de fans de la série. Le jeu prit dans son entièreté portant bon nombres de défauts mais très peu de qualités faisant l'unanimité.



La Hype : Aujourd'hui, la plupart des joueurs savent d'expérience qu'être enthousiaste vis à vis d'un jeu mène souvent à la déception. Dans le cas de Final Fantasy, les fans et les médias tendent à systématiquement spéculer sur le nouveau volet, que la firme nippone annonce en grande pompe, en pronostiquant s'il rencontrera le même succès et aura autant d'impact que FFVII à son époque (1997).
En plus de ces attentes, la campagne marketing autour du XIIIème épisode eu l'idée de le présenté comme aussi révolutionnaire que le VII, qui jusqu'à nos jours reste un référence du genre JRPG.
Quand les fans se rendirent compte qu'il était plus proche de la linéarité du X et avait un rythme comparable à un show télévisé, sa chute fut inexorable.

Linéarité : Il y a des fans qui soutiennent que la linéarité est ce qui aurait tuer en pleine air FFXIII sauf que ce n'est pas nécessairement vrai. Il n'y a rien d'erroné à faire un jeu linéaire et en réalité, la plupart des titres de la franchise se révèle à leur manière linéaire dans leur progression.
Se réclamant ouvert à l'exploration, les épisodes SuperFamicon/PsOne s'avèrent ne pas être aussi ouvert qu'un GTA par exemple.
Le problème de FFXIII est plus du côté du level design. Les 20 premières heures de jeux donne à jouer des cartes extrêmement linéaire, n'innovant que très les unes par rapports aux autres. Dans le sens qu'elle manque cruellement de variété. Les airs d'exploration ne gagnent en intérêt que passé le cap du vaisseau de Palamecia mais la plupart des joueurs auront eu vite fait de lâcher l'affaire avant. Le level-design présent dans la seconde partie du jeu fut bien mieux pensé que dans la première partie néanmoins peu de joueurs auront eu la patience d'arrivé aussi loin dans l'aventure.

Histoire et Personnages : La toile de fond de FFXIII et son histoire sont particulièrement bien pensé lorsqu'on les lit sur le papier. Cependant, c'est dans sa réalisation que le jeu pèche.
Pour en apprendre plus sur le lore du jeu, les joueurs ont la nécessité de se référé à des documents hasardeux distillé via les poèmes et extraits de mémoires. Ce qui aurait pu être intéressant sur le fond se voit être totalement raté car elles n'apparaissent qu'en fin d'aventure d'autant que nous avons affaire à une histoire de l'univers particulièrement complexe à suivre. Par ailleurs, l'histoire se concentre sur l'évolution personnelle de chaque protagonistes pourtant la pauvreté d'écriture de leur background pendant une grande partie de l'aventure laisse dans l'esprit du joueur une vision étroite de ce que représente chaque personnage et des enjeux qu'ils portent. Et c'est tout cela qui aura mené la masse à croire que Hope n'est que le "bon à rien" du groupe qui chiale à longueur de temps ou que Lightning n'est une "connasse" avec zéro personnalité ou objectif réel.

Combat : Le souci le plus important du jeu. Il faut l'avouer, le style automatique n'est pas un problème en soit, étant juste une option que l'on choisit ou non d'utiliser à sa guise. Cette fonctionnalité n'était pas nouvelle à l'époque dans le domaine du J-RPG et reste assez utilisé encore maintenant.
Non la chose que beaucoup de joueurs semblaient rejeter c'est ce qui faisait la fierté de la licence Final Fantasy elle-même qui consiste à chaque épisode à repousser les limites de la console sur laquelle les jeux sont développés, tout en introduisant une nouvelle mécanique de combat inédite. Que cela se fasses à travers le système de combat ou encore le système de gestion de ces phases (Exemple du gambit système, G-Force ou Sphérier). Au lieu de se concentrer sur des combats à rythme lent où chaque choix est important et compte, le XIII offrait un rythme rapide de ces séquences dans lesquelles il était beaucoup plus important de réflechir au roulement de "Rôles" (Saboteur, Défenseur, etc...) plutôt que pinailler sur chaque actions à réaliser avec chaque personnages, ce qui est à la base du tour par tour.
Décider manuellement ce que chaque personnes fera spécifiquement dans certaines situations spécifiques reste nécessaire et c'est dans ces circonstances que bat blesse dans FFXIII. Les joueurs n'ayant la possibilité que de contrôler le leader du groupe, il en résulte souvent d'un game over dans le cas où celui-ci se voit être mit hors combat. Alors qu'il y a derrière 5 personnages capable de reprendre le flambeau et finir le combat.

Au final, le seul problème que les suites ne pouvaient pas corriger bon gré malgré, c'est bien l'histoire pilier de la trilogie et les protagonistes récurrents. Il n'y a rien de mauvais dans le concept de base comme mentionné plus haut mais on est en droit de s'interroger sur la réalisation qui fut loin de rencontrer les attentes entretenus.
Final Fantasy XIII à travers ses personnages peut laisser croire qu'il est mal écrit et manquant de profondeur à première vue mais ce serait une erreur car lorsque l'on se plonge dans le jeu en lui-même et chacun de ses aspects scénaristiques, nous ne pouvons que réalisé de son intelligence.
Cette épisode n'étant pas unidimensionnelle, il est alors intéressant de ce pencher sur les précédents épisodes de la série, n'ayant pas rencontrer le succès de certains pontes comme le VI ou le VIII pour en retirer autant de qualité.


Traduit et modifier du site anglophone MMoexaminer.