La «maison hantée» d’Amnéville (Moselle) avait mobilisé toute la ville. Cette affaire présentée comme «paranormale» par le propriétaire de la maison vient d’être résolue par la police qui avait ouvert une enquête. L’épouse du propriétaire est poursuivie.

Cette étrange affaire de «maison hantée» saccagée à Amnéville (Moselle) vient de trouver un épilogue. Selon Le Républicain Lorrain, l’épouse du propriétaire est poursuivie en justice pour «dénonciation mensongère», après avoir mise à sac elle-même la maison. Placée en garde-à-vue dans les locaux de la police nationale d’Hagondange qui était chargée de cette enquête pas comme les autres. A l’issue de son audition, elle aurait reconnu être à l’origine de ce grand bazar. Elle sera poursuivie devant le Tribunal correctionnel de Metz.

Si les investigations ne ressemblent pas (encore) à un épisode de SOS Fantôme, la police prenait très au sérieux cette affaire ultra-médiatique. Le propriétaire de la maison avait déposé une plainte contre X pour «dégradations volontaires». «Les objets se sont mis à voler et tomber tout seul dans la maison» a répété l’habitant d’Amnéville dans plusieurs médias. La police d’Hagondange, ville voisine, avait procédé à l’audition de M. Hachette «pendant deux heures» après les faits.

"Ils affirmaient avoir vu des coussins voler"

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Créditant les propos du propriétaire, un adjoint au maire d’Amnéville avait assisté à une partie de la scène, avait-il assuré dans les médias. «On a immédiatement vu des pots de fleurs renversés et aperçu le désordre dans la maison par la porte d'entrée vitrée» affirme dans le Républicain Lorrain l’adjoint à l’urbanisme de la ville appelé sur place mercredi soir vers 21h30, le jour des faits présumés. «Quand nous étions près de la véranda, à deux mètres de nous, j'ai entendu un craquement, un bruit sourd puis j'ai vu la sculpture tomber» explique-t-il. Mais contrairement au propriétaire, cet élu d’Amnéville n’avait pas vu «d’objets voler». Seuls les proches du couple présents dans la maison ont assuré que les «Dans la buanderie toutes les affaires sont tombées par terre (…), puis selon M. Hachette le phénomène s’est propagé à l’ensemble des pièces de la maison». «Partout on entendait des bruits d’objets qui tombaient au sol, des coups de poing, des bruits de fusil (…)» rapporte-t-il encore très choqué.

Un fer en fonte aurait même brisé une vitre en double-vitrage dans une chambre du couple occupant le pavillon «hanté». Un membre de la famille Hachette affirmait même «avoir été frappé par des coussins tandis que le beau-frère aurait reçu des coups de téléphone dans le dos». Des propos, qui aujourd’hui, sont bien fantaisistes.



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