La découverte potentielle il y a quelque temps de la particule élémentaire, le boson de Higgs, va très certainement confirmer, et infirmer, de nombreuses théories concernant tant l'infiniment petit que l'infiniment grand. Certains commencent même à penser que cette particule serait la preuve que notre Univers n'existe pas...
Une étude réalisée par des cosmologistes britanniques du « King’s College London » (KCL) suggère que l’Univers n’aurait pas duré plus d’une seconde après le Big Bang, selon le Modèle Standard suggéré par le boson de Higgs aperçu en 2012 et de récentes observations astronomiques.
La théorie actuellement acceptée pour expliquer notre Univers est la théorie de l’inflation cosmique. Suite au Big Bang, notre Univers aurait connu une phase d’expansion très violente qui lui aurait permis de grossir d’un facteur considérable. Aujourd’hui encore, il grandirait, dans une bien moindre mesure ceci dit.
Mais l’étude présentée lors du « Royal Astronomical Society’s National Astronomy Meeting » par Robert Hogan du KCL combine des observations du ciel et des expériences réalisées au Grand Collisionneur de Hadrons pour arriver à l’étonnante conclusion que nous ne devrions pas exister.
En Mars, des scientifiques ont utilisé les télescopes « Background Imaging of Cosmic Extragalactic Polarisation » (BICEP2) et ils affirment avoir pu détecter l’une des conséquences de cette inflation cosmique, la polarisation mode B. Si ces résultats sont bien acceptés par les experts, alors la théorie de l’inflation cosmique sera bel et bien confirmée et représentera un grand pas dans notre compréhension de l’Univers.
Seulement, en regardant de près les résultats, l’équipe du KCL a analysé ce que ces observations signifieraient pour la stabilité de l’Univers, en se référant notamment à la physique des particules du boson de Higgs. Notre Univers se situerait dans la vallée du « champ de Higgs ». Mais il existerait une autre vallée dans le champ, bien plus puissante, inaccessible à notre Univers car séparée par une large barrière énergétique.
Les résultats des BICEP2 semblent prédire que l’Univers aurait reçu d’énormes chocs durant cette inflation cosmique, chocs qui l’auraient poussé dans l’autre vallée du champ de Higgs en une fraction de seconde, et cela aurait conduit notre tout jeune Univers à s’effondrer sur lui-même dans un Big Crunch…
Autrement dit, les télescopes n’auraient pas observé cette fameuse polarisation mode B – ou nous ne serions pas là pour en parler – mais plutôt des effets résiduels… Autre possibilité, BICEP2 a bien vu cette polarisation et alors il reste encore bien des mécanismes à découvrir à nos spécialistes, y compris « une nouvelle physique des particules au-delà du Modèle Standard », conclut Robert Hogan. Passionnant !

Raaah qu'est-ce que j'aurai aimé me lancer dans une carrière d'astrophysicien. Tout ça me passionne.
CQFD.
temporell c'est dans Men in Black II ça
univers réel ou pas une chose est sure, nos certitudes ne valent pas grand choses, tôt ou tard elles volent en éclat.
anakaris YES DUDE !
Intéressant comme sujet, les connaissances qui vont être remises en questions vont être nombreuses dans les années qui viennent
Allez, Poubelle
C'est fou comme à chaque fois qu'on se rend compte que l'on ne sait finalement pas grand chose à un moment précis, certains y voient immédiatement un signe de dieu.
Je trouve ça vachement stimulant intellectuellement de se dire qu'on est peut-être à l'aube d'une grande découverte en physique qui chamboulera toute notre perception de l'Univers. Les scientifiques en rêvent de toutes façons, il n'y a rien de plus chiant que de découvrir quelque chose qu'on attendait.
choupiloutre voxen docteurdeggman moi je publierais la vidéo pour que GK puisse admirer votre performance artistique et novatrice