Bonsoir à tous, j’ai terminé Ryse Son of Rome un peu plus tôt dans la journée et je voulais partager rapidement mes impressions. Je ferais peut être un article plus travaillé un de ces quatre.

Tout d’abord, puisque je jouais jusque là à Killer Instinct et Crimson Dragon, je n’avais pas encore pris de claque visuelle sur cette nouvelle génération de consoles mais alors là !!! Décrochage de mâchoire, c’est incroyable, je n’avais jamais vu un jeu si fin, si propre et si vivant. On se croirait devant un film (je précise que je ne joue jamais sur pc et ne m’intéresse pas plus à ce qui se passe sur cette plateforme).

Techniquement ça tue mais cela sert surtout une mise en scène de folie et là où j’ai été encore un peu plus surpris (le spectre du gros blockbuster jouissif mais débile sans doute), c’est avec la narration, l’écriture, la musique et la direction artistique car tout cela respire le travail trèèèèèèèès bien fait et m’a scotché. Une grande réussite.






Quand au cœur du jeu, les combats, je ne les ai pas trouvés ennuyeux une seule seconde. A vrai dire je me fou complètement de la complexité d’un gameplay, ça n’a jamais fait un bon jeu pour moi et on peut bien me demander d’appuyer sur les 2 mêmes boutons durant un jeu, si cela répond bien, que c’est efficace et que cela suffit pour « m’hypnotiser » devant mon écran, je ne m’en plains pas. Même dans un jeu d’action.

Ryse repose sur un simple schéma action/réaction des plus basiques (on m’attaque, je contre le coup avec A et j’attaque avec X ou Y) et les premiers combats que l’on fait sont semblables à ceux de fin. Il n’y a pas de variantes à proprement parler, seule la superbe mise en scène des finish, qui s’adapte à la situation fait une petite différence mais manette en main, rien ne change vraiment. Encore une fois, si c’est accrocheur et bien fait, ça marche parfaitement pour moi. C’est sans doute aussi et surtout une question de rythme et Ryse n’en manque pas et nous laisse peu le temps de souffler une fois la partie lancée. Résultat, avec son gameplay basique, il offre des affrontements dynamiques, pleins d’impacts, violents, fluides et donc très réussis à mes yeux.

Bon il y a quand même quelques subtilités avec une jauge de rage ou un système de bonus de gains en plein combat, déterminés par une option a assigné avec la croix directionnelle (pas de power up matérialisé durant le jeu) mais ça ne changera pas les manipulations que le joueur devra effectuer.

Plus efficace, quelques séquences de gestion d’un bataillon de soldats avec quelques commandes à donner, vraiment bien vues et immersives. Ces phases auraient mérité une plus grande exploitation d’ailleurs.

Pour revenir sur les affrontements, je conseille, pour ressentir un peu de pression, de faire le jeu dans sa difficulté maximum car en ce qui me concerne, je ne suis absolument pas féru de défi hardcore sur les jeux d’actions 3D et je n’ai pourtant eu aucun mal à terminer le jeu ainsi. Quelques morts ont parsemé mon parcours, ce qui était stimulant et m’a encore un peu plus impliqué dans le jeu mais rien d’insurmontable ou de décourageant. Loin de là (je me demande à quoi ressemble le jeu dans les 2 autres modes du coup, une balade de santé sans doute)




Alors on peut certes analyser froidement le jeu comme étant un long couloir ponctué des mêmes combats avec les 5 mêmes ennemis qui reviennent encore et toujours dans des joutes tirés d’Assassin’s Creed et ce ne serait pas faux mais comment ne pas se laisser emporter par cet incroyable spectacle ? Une fois le jeu commencé, impossible de s’arrêter (ce qui veut aussi dire que l’expérience ne durera pas bien longtemps).

On peut s’interroger sur la trace que laissera le jeu de Crytek dans 5 ans, une fois que d’autres jeux d’action au gameplay plus poussé et évolué seront sortis sur la même machine mais toujours est-il que dans l’instant, ce fut une grosse claque, d’une intensité rare.

Ryse Son of Rome est peut être le trip d’une journée mais cela restera une sacrée journée. Et ça me laisse rêveur quand à une suite se déroulant à la même époque ou non (le champ de manœuvres de Crytek est gigantesque). Verdict final : Expérience courte mais magnifique et intense.