...mec qui ne veut pas revivre la même souffrance. Et ce même si cela veut dire sacrifier l'espoir de l'humanité restante. Était-ce la bonne chose à faire? Cette question n'est peut-être pas celle qui faut poser.

Mais que dire de toi Joel, un père qui a tout perdu, et qui dans ce monde de désolation total a trouvé, paradoxalement, une once de bonheur, une raison de vivre à travers Ellie. Ellie qui est à la fois le remède du virus, mais aussi ta rédemption et l'incarnation d'un passé révolu.
J'aurai bon recommencer votre histoire, cela se finira de la même manière: tu vas lui mentir. Mais finalement ce mensonge que tu garderas au fond de toi n'est-il pas la réponse à tout ça?
Car d'une certaine manière, tu l'as sauvée elle, mais tu as aussi sauvé ton humanité. Or un Homme qui tue une gamine, même si le sort du monde en dépend, ne perd-il pas justement cette humanité?
Quoi qu'il en soit, j'espère que vous deux allez continuer à survivre mais surtout commencer à vivre.


Voilà, j'ai donc fini ce jeu. Et la seule chose à dire c'est que la fierté de ma passion est grande!
J'ai ce "bad feeling" depuis les crédits de fin. Exactement le même comme quand je finis une super série (Six Feet Under, Les Sopranos m'ont bien laissé mélancolique). Et ça c'est parce que je me suis attaché cruellement à ses personnages pendant près de 20h.
The Last of Us n'est pas une "expérience". C'est finalement un simple jeu vidéo fait avec les tripes, avec passion, par des conteurs d'histoire.

Et bordel, qu'est-ce que c'était bon!