Cette console de salon de rêve vendue à prix d'or a vu le jour au Japon le 26 avril 1990, soit la même année que la super Famicom (SNES) de Nintendo.
Dans les faits, la Neo-Geo n'est pas une simple console de jeu, mais plutôt une véritable machine d'arcade recarrossée.
La plateforme a marqué l'histoire grâce à ses capacités 2D exceptionnelles, ses jeux mythiques, ou sa longévité incroyable puisque la production ne s'arrêtera qu'en 2004, soit 14 ans plus tard.
Aujourd'hui nous parlerons d'une machine hors du commun qui — fait rare - est parvenue à cumuler ces quatre forces. Pourtant, elle fût abandonnée et retirée du marché seulement 2 ans après son lancement.
Elle est puissante, avant-gardiste grâce à son modem 56k intégré, et dispose d'un catalogue de jeux impressionnant dès sa sortie. Bref, la console a tout pour elle, ou presque. À cause des erreurs du passé de Sega, de l'absence de lecteur DVD et du piratage, la Dreamcast disparaitra rapidement.
Cette console culte donnera naissance à des séries prestigieuses comme Shenmue, Soul Calibur et une flopée de titres incontournables comme Jet Set radio, Virtua Tennis ou Ikaruga. À quoi ressemblait la Dreamcast ? De quoi était-elle capable ? La réponse tout de suite avec Philippe Dubois, Président de l'association MO5.com !
Moins d'un mois avant l'arrivée de la PlayStation au Japon, Sega est le premier constructeur à se lancer dans la course des consoles 32 bits. En 1994, la console rencontre un franc succès dès sa sortie et s'écoule à 500 000 exemplaires dans l'archipel pendant les fêtes de fin d'année.
Il faut dire qu'à ses débuts, la Saturn a bénéficié de l'absence de véritables concurrents, Sega ayant toujours excellé dans l'art des lancements précoces... payés très cher par la suite, comme nous le verrons ici.
Malgré ce bon démarrage, la Saturn sera vite rattrapée et même très largement dépassée par la première machine de Sony. Plus performante que la PlayStation sur le papier, la Saturn souffre d'une architecture trop complexe difficile à programmer (la taille disproportionnée du kit de développement que vous pourrez voir dans cette vidéo en dit long sur le sujet).
Dans cette émission, nous ferons un point complet sur la Saturn avec Philippe Dubois, Président de l'association MO5.COM et accessoirement grand fan inconditionnel de la première heure de cette 32 bit signée SEGA. Forces, faiblesses, composants, jeux incontournables, raison de l'échec (cuisant) : tout, tout, tout vous saurez tout sur la Saturn !
Le 21 juillet 1995, Nintendo donnait naissance au Virtual Boy. De ce véritable ovni vidéoludique, l'histoire retiendra surtout le symbole du premier échec commercial (cuisant) qui vint ébranler une firme habituée aux success story avec sa NES, puis la Super NES.
Pourtant, cette caractéristique ne devrait pas être la seule à avoir marqué les esprits. À l'heure ou l'Oculus Rift ou le projet Morpheus de Sony s'apprêtent seulement à faire leur révolution, il est difficile d'imaginer qu'un casque 3D stéréoscopique dédié au jeu vidéo ait pu exister en 1995, soit il y a tous justes 20 ans jour pour jour.
Même si la technologie n'est pas comparable, c'est pourtant bien ce qui est arrivé avec le Virtual Boy de Nintendo. L'appareil est conçu par le génial Gunpei Yokoi à qui l'on doit notamment les Games and Watch, le célèbre Game Boy, ou même la série culte Metroid. Malheureusement, le Virtual boy fait un bide commercial et restera à jamais le symbole du premier échec de Nintendo. À quoi pouvait bien ressembler le Virtual Boy ? Comment fonctionnait-il ? C'est ce que nous verrons avec Douglas Alvès, spécialiste du jeu vidéo !
Cette semaine, Antiqui'Tech s'intéresse à la SNES, console mythique s'il en est. Cet épisode nous replonge à une époque où Nintendo et Sega régnaient en maître sur le marché des consoles, bien avant l'arrivée de Sony et Microsoft !
En 1988, Nintendo domine le marché des consoles de salon avec sa NES, mais le constructeur se doit de réagir. Sega, l'ennemi juré de toujours vient de sortir sa Megadrive, une console 16 bits beaucoup plus puissante que la NES.
La bombe de Nintendo se nommera Super Famicom et sortira finalement deux ans plus tard au Japon, soit le 21 novembre 1990.
Le succès est immédiat dans l'archipel et quelques années plus tard, la console dominera la génération des machines 16 bits avec ses 98 millions d'unités vendues en fin de vie (talonnée par le Megadrive, 71 millions).
Découvrez ou redécouvrez l'ordinateur de jeu légendaire des années 80, plate-forme de jeu par excellence avant la domination des Amiga 500, Atari 520 ST, puis PC !
En 1985, un constructeur anglais nommé Amstrad lance son nouvel ordinateur familial, le CPC 6128. Fini le lecteur K7 du CPC 464 et ses temps de chargement interminables, place au lecteur disquette beaucoup plus rapide !
L'image des jeux est en couleur, l'écran est directement fourni en standard et surtout, le 6128 est vendu à un prix défiant toute concurrence à l'époque. En 1985, le combiné ordinateur + écran Amstrad CPC 6128 s'échange contre 5990 francs, soit 1313 euros de 2014 (source Insee).
En Europe et plus particulièrement en France et en Espagne, le succès est immédiat. Les développeurs de tous poils emboiteront massivement le pas, et les innombrables jeux de la logithèque du CPC 6128 berceront la jeunesse de plus d'un demi million de Français.
Dès les débuts d'Apple, Steve Jobs rêve de faire entrer l'ordinateur dans les foyers américains. À cette époque l'idée parait folle, on pense que les familles n'auront pas les moyens et surtout, n'auront jamais l'utilité d'un tel appareil.
En 1977, le rêve se matérialise avec l'Apple II, l'un des tout premiers ordinateurs individuels de l'histoire. L'ordinateur sera ouvert, abordable, customisable, et s'imposera comme une machine de jeu incontournable, bref, le PC avant l'heure.
Une séquence précieuse dans la mesure où il devient difficile de trouver des disquettes 5'1/4 fonctionnelles. Ces disquettes ne supportent pas la chaleur, l'humidité, et les dégâts du temps. Les collectionneurs / archivistes doivent les copier en triples exemplaires par sécurité, mais il devient très difficile de trouver des disquettes vierges encore en état de marche. Rappelons que la plupart de ces jeux datent de 1985, ils accusent donc une trentaine d'années au compteur.
Ils sont mythiques pour certains collectionneurs ou connaisseurs, et totalement inconnus du grand public. Cette semaine, notre « émission-musée » Antiqui'Tech sera intégralement consacrée aux ordinateurs NeXT, et plus particulièrement au fameux NeXT Cube.
En 1985, Steve Jobs est mis à la porte d' Apple, mais il rebondit en fondant NeXT Computer avec quelques anciens d'Apple et 7 millions de dollars. Le but ? Concevoir des ordinateurs pensés pour l'entreprise et l'enseignement supérieur. Ils seront équipés de NextStep, un système révolutionnaire pour l'époque qui ne posera rien de moins que les bases de la version actuelle de Mac OS X !
À quoi ressemblaient les ordinateurs Next ? À quoi servaient-ils ? Est-il vrai que le premier serveur Web fut hébergé sur un ordinateur NeXT ? Dans cette vidéo, vous pourrez non seulement voir la gamme complète de NeXT Computer sous toutes ses coutures, mais aussi — chose encore plus rare — voir une machine en fonctionnement, et faire le tour du système avec notre spécialiste !
En 1991, Apple commercialise le PowerBook. La conception est révolutionnaire : l'appareil est très compact, et il s'ouvre intégralement en deux pour laisser apparaitre un clavier poussé vers l'arrière de la machine, au pied de l'écran. À l'avant, on retrouve un trackball accompagné de touches pensées pour convenir aussi bien aux droitiers qu'aux gauchers.
En situation de mobilité, le PowerBook est immédiatement fonctionnel, et des optimisations (arrêt du disque dur, par exemple) permettent d'augmenter significativement la durée de vie de la batterie.
Bref, même si certains PC de l'époque adoptent des designs approchants, pour la première fois, la machine prend la forme de l'ordinateur portable tel que nous le connaissons aujourd'hui.
Cette fois, on s'invite dans les écoles françaises un certain mois de janvier en l'an de grâce 1985
À cette époque, Laurent Fabius qui est alors premier ministre lance le « Plan informatique pour tous ». Le gouvernement souhaite équiper toutes les écoles françaises d'ordinateurs pour initier les jeunes générations à l'outil informatique, et accessoirement renflouer Thomson qui en avait bien besoin, nous y reviendrons.
Après un appel d'offres critiqué, c'est donc Thomson qui est retenu, une entreprise nationalisée en difficulté. Conséquence : c'est le MO5 lancé un an plus tôt aux capacités déjà dépassées qui servira d'outil d'initiation à la micro-informatique. À quoi ressemblait le premier ordinateur pédagogique de l'éducation nationale ? Qu'était-il capable de faire ? C'est ce que nous verrons en détail avec le thomsoniste d'M05.com, Fabrice Siravo !
Dans cet épisode d'Antiqui'Tech, notre émission dédiée aux anciens ordinateurs ou consoles, nous allons parler des origines du standard d'informatique personnel le plus utilisé au monde à l'heure actuelle.
Ironie du sort, tout commence en 1981 avec un constructeur qui ne croit pas en l'informatique grand public. Pressé par les grandes entreprises qui réclament des stations de travail plus compactes et moins onéreuses, IBM donne finalement naissance au « Personal Computer » (IBM 5150), premier PC de l'histoire.
Philippe Dubois, président de l'association de préservation du patrimoine informatique MO5.COM nous présentera également la version « portable » (guillemets de rigueur, voir vidéo) de l'IBM 5150, le PC Junior qui fût le second PC de l'histoire, ainsi que les principaux PC qui ont marqué l'évolution de ce standard de 1981 à nos jours !
L'Odyssey ne vous dit rien ? Une machine oubliée semblable à des centaines d'autres ? Pas vraiment. Cette ancienne console de jeu présente une particularité de nature à marquer les esprits : l'Odyssey n'est rien de moins que la toute première console de jeux vidéo commerciale de l'histoire.
Tout a commencé aux États-Unis dans les années 50. À cette époque, les constructeurs de télévision se livrent une guerre sans merci. Pour se différencier de la concurrence, un jeune ingénieur nommé Ralph Baer imagine une sorte de jeu interactif intégré au poste cathodique.
L'idée sera rejetée, mais 15 ans plus tard, en 1966, Sanders Associates est intéressé par le projet, dont la licence exclusive est signée avec Magnavox fin 1970. Deux ans plus tard, l'entreprise donnera finalement naissance à l'Odyssey qui sera commercialisée en 1972 outre Atlantique.
Au début des années 80, le ministère japonais de l'Économie, du Commerce et de l'Industrie lance un appel d'offres pour concevoir des ordinateurs compatibles entre eux.
Trois ans plus tard, ces travaux donnent naissance au MSX qui n'est rien de moins que le premier vrai standard de micro-informatique domestique au monde, bien avant que les PC « compatibles IBM » finissent par l'emporter et se généraliser dans les foyers ! L'objectif : en finir avec les problèmes d'incompatibilité entre les ordinateurs de l'époque, et imposer ce standard dans le monde entier.
Microsoft se chargera du système d'exploitation (un air de déjà-vu ?). Côté matériel, plusieurs dizaines de constructeurs dont Sony, Philips, Toshiba, Canon et Yamaha fabriqueront et commercialiseront la première génération de MSX sous leur propre marque.
Grand concurrent de l'ordinateur d'Atari, la machine de Commodore a marqué son temps grâce à ses capacités graphiques exceptionnelles pour l'époque.
Sous le capot, on retrouvait un processeur Motorola 68 000 cadencé à 8 MHz accompagné de 512 ko de mémoire vive. D'origine, l'ordinateur était fourni sans disque dur, mais une extension nommée A590 permettait d'ajouter 20 Mo pour 5990 francs (environ 1481 euros, conversion Insee)
Bref, vous l'aurez compris, ce nouvel épisode est intégralement consacré à cet ordinateur mythique qui fût commercialisé en 1987. À quoi ressemblait-il ? Quels étaient les composants qui lui donnaient vie ? Quid des jeux ? Quelle était sa raison d'être ? Qu'est-ce qui a provoqué sa disparition ? La réponse à toutes ces questions avec notre émission réalisée en partenariat avec MO5.COM !
C'est en 2008, au Game Convention de Leipzig (ex GameCom, salon majeur dédié au jeu vidéo), qu'est née l'idée d'Antiqui'Tech. Au hasard des visites, je tombe sur le stand d' MO5.COM , une association française de préservation du patrimoine informatique et vidéoludique.
5 ans plus tard, après quelques mois de travail, l'émission Antiqui'Tech voit le jour avec la même idée : vous permettre de découvrir ou redécouvrir d'anciennes machines fonctionnelles au travers de démonstrations en conditions réelles, comme si vous y étiez.
Cet épisode est intégralement consacré à l'Atari 520ST, un ordinateur qui fût commercialisé en 1985. À quoi ressemblait-t-il ? Quels étaient les composants qui lui donnaient vie ? Quid des jeux ? Quelle était sa raison d'être ? Qu'est ce qui a provoqué sa disparition ? La réponse à toutes ces questions avec notre premier épisode d'Antiqui'Tech co-réalisé avec MO5.COM !