La chanson vient de paraitre sur le site de streaming musical Music Unlimited
Petit rappel, à partir d'aujourd'hui, un titre de l'album Xscape sera dévoilé chaque jour sur Music Unlimited
La voix de Jackson sur le refrain est parfaite !
Un peu trop de sons/beats Timbalesque mais la chanson est toute de même réussie
Un petit aperçu du reste des titres à venir :
(Reprise d'un article du Nouvel Obs)
1. "Love Never felt so good" : somptueux
Dès les première secondes de "Love Never Felt So Good", coécrit par Paul Anka et qui fut d’abord chanté par Johnny Mathis, l’assemblée respire. Le son qui s’échappe des enceintes, contrôlées par un ampli Macintosh soigneusement réglé pour un son optimum, nous ramène au tout début des années 1980, quand Michael venait d’achever "Off The Wall" et entamait avec Quincy Jones le phénoménal "Thriller"
On pense à "Rock With You", à "Burn This Disco Out". Des cordes somptueuses, des arrangements de luxe, loin des douteuses facéties et illusions de l’album précédent. Exorcisme. Il était temps.
2. "Chicago" : saccadé
On enchaîne avec un second titre, "Chicago". Le tempo est plus saccadé, la basse est électronique et les synthés coulent en cascade. "I met her on my way to Chicago…" La voix de Michael est au sommet du mix, sans chœurs parasites. Deux voix leads se font écho, comme si le King chantait en duo avec lui-même. On sent l’intention de ne laisser aucun doute quand à la véracité des pistes voix.
3. "Loving You" : lourd
"Loving You" ouvre avec un piano, et encore une fois cette voix en avant. Les arrangements sont un peu lourds, ça sent le Timbaland qui veut jouer les gros bras avec un gros beat. Efficace, mais un peu over the top, comme dirait Jean-Claude Van Damme.
4. "A Place with no name" : bionique
"A Place With No Name", introduit avec une voix traitée au vocoder et des petits cris jacksoniens, reprend la trame du fameux hit d’America "A Horse With No Name". Il est amusant de se souvenir qu’en 2001, l’année du dernier album solo de Michael "Invincible", sa sœur Janet samplait le "Ventura Highway" d’America pour son hit "Someone To Call My Lover".
Quand un snippet de 24 secondes de "A Place With No Name" avait fait son apparition sur internet quelques semaines après la mort de Michael, deux des auteurs du morceau original d’America avaient fait part de leur fierté d’avoir inspiré ce titre très groovy. À la fois organique et bionique, avec un break vocal réjouissant et une ambiance à la "The Way You Make Me Feel", cette chanson est effectivement une réussite.
5. "Slave to the rythm" : chaotique
"Slave To The Rythm" emmagasine beaucoup de sons conflictuels, et seule la mélodie vocale vient unifier le chaos du multipistes en folie. Grosse production, chœurs en folie et métronome sec, fin abrupte. On attend des remixes pour simplifier cette jungle technologique.
6. "Do you know where your children are" : l'apogée
"Do You Know Where Your Children Are", que les fans connaissaient déjà bien et qui est issu des sessions "Dangerous", est relifté en une orgie électronique qui se conclut dans des guitares saturées, avec un synthé acide et des "hi hi" vintage.
Dans une première version, l’intro utilisait un sample du film de Clint Eastwood "L’Inspecteur Harry", quand le héros tient en joue un voyou avec son .44 Magnum ("Pose-toi la question, punk, est-ce que c’est mon jour de chance ?"). Thème risqué (la pédophilie et les dangers qui attendent les jeunes filles montant à Hollywood en croyant trouver la gloire mais se retrouvent face à des prédateurs), urgence vocale, émotion : un des points forts de l’album, indéniablement.
7. "Blue Gangsta" : explosif
Autre titre connu des Jacksoniens, "Blue Gangsta".
"You’re no friend of mine, you can no longer make me cry".
Les cuivres éclatent comme des pastèques tombant d’un gratte-ciel, le beat sonne trap music, on rêve à "Smooth Criminal". Derrière les cordes synthétiques et les contretemps frénétiques, l’énergie explose les enceintes, même si durant les passages downtempo, la fragilité affleure.
8. "Xscape" : l'artillerie lourde
Enfin, le titre de Rodney Jerkins, "Xscape", issu des sessions "Invincible", vient conclure le tracklisting de huit chansons.
Le morceau est enfin finalisé par le même producteur, treize ans après sa première mouture. Ouvert avec la signature vocale de Jerkins ("Darkchild"), il balance l’artillerie lourde, avec en garniture tous les gimmicks Jackson sur une ligne de voix un peu rigide. On imagine comment Michael aurait rechanté à l’infini cette mélodie vocale s’il avait été là pour peaufiner cet album
Pour écouter le titre :
https://music.sonyentertainmentnetwork.com/album/a2f566ffa98d474b97577431692651ca/Michael_Jackson/Chicago