En faisant quelques recherches hier, je suis tombé sur un projet dont je n'avais jamais entendu parler avant cela. Il s'agit pourtant d'un film sur le personnage le plus connu du monde du jeu vidéo, Mario.

Sorti en 1986, en pleine Super Mario Bros mania, cet anime d'une heure environ du nom de Super Mario Bros. : Peach-Hime Kyushutsu Dai Sakusen! n'a jamais quitté le Japon. Petite anecdote, le doubleur de Mario n'est autre que Tōru Furuya, la voix également, entre autre, de Seiya ou d'Amuro Ray.

Le retour hollywoodien couronné de succès du gros lézard inspire les japonais puisque la Toho nous prépare un nouveau Godzilla pour 2016 ! De quoi patienter jusqu'au retour de la version de Gareth Edwards elle prévue en 2018.

Nouveau monument kitsh en perspective ?

Filmosphere.com :

Je ne sais pas si la news est déjà passée par là (j'ai rien vu en tout cas ... ou tout le monde s'en fout, ce qui est très probable) mais pas loin de deux ans après sa diffusion dans les salles japonaises, Dragon Ball Z Battle of Gods arrive enfin en France en dvd/br, édité par Kazé.

Je reste toujours aussi étonné par ce temps d'attente phénoménal qui pénalise tout le monde. Des batailles interminables en coulisse concernant les droits d'exploitation de certaines licences des années 80 semblent évidentes mais je retiendrai que si un projet vidéo "Dragon Ball Z" arrive tant bien que mal à débarquer chez nous sans passer par AB, c'est que c'est surement également possible pour Saint Seiya/Les Chevaliers du Zodiaque, toujours en attente de sorties Bluray de la série originale, des 4 premiers films et de l'inédit Tenkai-hen. Bref l'espoir fait vivre.




Ah oui, la date dans tout ça, le 11 février prochain. Présentation de Kazé :

La menace de Boo a été endiguée, et la paix est revenue sur Terre. Mais elle est une fois de plus en péril car Beerus, le dieu de la destruction, se réveille d’une longue torpeur et décide de partir à la recherche du Super Saïyen divin, seul guerrier qui pourrait lui tenir tête. Ayant eu vent de l’existence de Son Goku, Beerus voit en lui l’être qu’il recherche, et fait donc route vers la planète bleue.

Mais Son Goku est-il vraiment le Super Saïyen divin de la prophétie ?

Sera-t-il de taille face au dieu qui a autrefois asservi Freezer et le Roi Vegeta ?

Super Saïyen divin contre dieu millénaire l’ultime affrontement !

Bonus
Entretien exclusif avec Kazuhiro Torishima, éditeur historique du manga (15 mn) Les coulisses du doublage, rencontre avec les voix françaises (20 mn)

Très bonne nouvelle pour les amateurs d'animation japonaise puisque Arte va diffuser le film Les enfants loups, Ame et Yuki dans deux semaines, le mercredi 17 décembre à 20H 50 plus exactement. Je vous laisse avec une bande-annonce et la présentation du film par la chaine franco-allemande.




Étudiante à l’université, la douce Hana s’éprend d’un jeune homme solitaire qui lui révèle un secret : il est mi-homme, mi-loup. Confiante et entière, Hana l’aime sous ses deux identités. Bientôt, deux enfants de sang mêlé, une fille, Yuki, et un garçon, Ame, viennent sceller le lien du couple. Mais un jour, l’homme-loup meurt et Hana doit élever seule ses petits, qui se transforment en louveteaux quand cela leur chante.

La belle et les petites bêtes

Touché par la grâce de bout en bout, tant par sa force évocatrice que dans la fluidité de son graphisme, Les enfants loups, Ame et Yuki conte d’abord l’amour absolu d’une femme – variation sur le thème de la belle et la bête – puis d’une jeune mère courage, dont la beauté d’âme irradie le récit. Bien au-delà de la réflexion sur la quête d’identité de deux "bons petits monstres", Mamoru Hosada accompagne son héroïne au cœur noble et sa progéniture avec une tendresse si délicate que l’émotion surgit presque à chaque scène. Car dans cette chronique du quotidien, la poésie enchante avec la même ardeur les travaux domestiques que les facéties animales et les inquiétantes audaces de l’intrépide Yuki et de son timide cadet – un parfum d’enfance si juste qu’il inspire une prégnante mélancolie. Dans ce flamboyant mélo animé, le cinéaste excelle aussi, à l’instar de Hayao Miyazaki, à peindre les saisons et la nature sauvage où règne le maître loup et où l’homme se ressource.