Le scénario, ou pour certains le non-scénario, est l’aspect le plus décevant de Final Fantasy V.
On retrouve une histoire basée sur les 4 cristaux élémentaires qui défaillissent les uns après les autres, menant à la libération d’un mage maléfique du nom d’Exdeath. Notre groupe de quatre héros, qui se rencontrent dès les premières minutes de jeu, vont bien évidemment tout faire pour l’empêcher de mener à bien son plan machiavélique : prendre le contrôle du Néant et devenir le mage le plus puissant du monde.
Un scénario d’un classicisme absolu qui renvoie le joueur aux prémices de la série, faisant fi de l’évolution apportée par le dernier épisode. Forcément, après avoir suivi les états-d’âme de Cecil dans FF4 ou les relations complexes de Terra, Locke, Celes et toute la clique de FF6, le scénario et les personnages de FF5 paraissent bien creux.
Cela tiens d’abord à une chose : dans FF4 et FF6, chaque personnage incarnait un des fameux jobs propre à la série, et le personnage était construit autour : Cecil est un Chevalier Noir qui doute de ses actes et prend le chemin de la rédemption en devenant paladin, Locke est un Voleur qui se considère comme un « chasseur de trésors », Celes est devenue Mage Runique après avoir subi des expériences de l’empire, Mash/Sabin fuit ses responsabilités royales pour suivre la voie libre de Moine, etc.
Forcément, ce n’est plus possible dans FFV, où chaque personnage doit pouvoir incarner n’importe quel job à tout moment. Ils ont donc un background léger, mais c’est tout : Butz est orphelin et parcours le monde suite aux dernières volontés de son père, dont on apprendra qu’il était l’un des 4 héros de la lumière précédents ayant scellé Exdeath ; Lenna est la princesse de Tycoon et incarne la femme douce du groupe ; Galuf est amnésique, et l’on finira par découvrir qu’il vient d’une autre planète, d’où vient aussi Exdeath qu’il a scellé avec les autres héros de la lumière ; Faris est une jeune femme s’habillant en homme (eh non, Cloud n’a pas inventé le travestissement dans la série) pour se faire respecter par les pirates qui l’ont recueilli ; et Krile est la petite-fille de Galuf et peut parler aux animaux.
Et malheureusement, le jeu prendra rarement la peine d’étoffer plus que ça ce background, quand bien même il existe plusieurs cutscenes optionnelles racontant le passé de chacun : la peur des hauteurs de Butz et le décès de sa mère, le passé commun de Lenna et Faris et comment cette dernière a été recueillie par les pirates, ainsi que le passé de Galuf et sa relation avec Krile.
Le jeu n’est cependant pas exempt de scènes marquantes, et celle de la mort de Galuf est sûrement celle que l’on retiendra le plus. Certes, on commence à avoir l’habitude avec Sakaguchi qui déjà à l’époque avait la réputation de prendre un malin plaisir à tourmenter les joueurs en faisant mourir l’un ou l’autre de ses personnages. Mais la mort de Galuf aura créé un véritable ascenseur émotionnel, pas seulement à cause de notre attachement pour ce vieillard bon vivant, mais parce que sa mort signifiait la disparition totale de tous les niveaux et compétences durement acquis au fil du jeu... ce qui n’arrivera heureusement pas, car tout sera transmis tel quel à Krile. Ouf !
Il n’empêche que cette scène est spectaculaire à plus d’un titre, et est notamment le parfait exemple de comment l’équipe des Final Fantasy utilisait de façon ingénieuse le game design du jeu comme outil de narration : tentant de protéger ses amis dans un ultime effort, Galuf affronte Exdeath, pourtant bien plus fort. Ce dernier lance ses meilleures attaques, si bien que Galuf tombe vite à 0 HP mais... ne meurt pas. Le joueur, participant au combat au lieu d’être simplement passif, prend ainsi toute la mesure de l’effort surhumain réalisé par Galuf. C’était un excellent moyen de contourner les limitations techniques de la console qui ne permettaient pas une narration plus ambitieuse, et Sakaguchi et son équipe l’avaient très bien compris.
Dans plusieurs autres scènes, le jeu utilise un élément de gameplay pour renforcer sa narration, comme lorsque Lenna marche volontairement dans les plantes empoisonnées pour récupérer l’herbe qui soignera son dragon, chaque pas qu’elle fait « brouillant » l’écran pour symboliser la douleur, comme c’était le cas dans le reste du donjon. La mise en scène était minimaliste, mais savait raconter des choses avec peu grâce à la symbiose entre la narration et le design du jeu.
Mais pour le reste, l’histoire de FFV n’est racontée que par des micro-détails qui échappent à l’attention du joueur lambda, et qui nécessitent parfois une bonne dose d’attention et d’imagination pour être perçus. Ainsi faut-il écouter attentivement les habitants des villages pour en apprendre plus sur la région ou les monstres dangereux qui y rôdent. Il y a aussi les boss « scénarisés » comme Siren ou Magisa qui donnent envie de s’interroger sur le lore du jeu : d’où viennent-elles et que cherchent-elles ? Dans les faits, ces boss étaient surtout là pour créer du drame autour des personnages : la première fait voir des illusions aux héros pour leur voler leur âme, Galuf échappant au maléfice car amnésique ; et la seconde tente de kidnapper Lenna, finalement sauvée de justesse par Faris.
On pense aussi vers la fin du jeu aux quelques mentions du nom « Enuo », un sorcier qui aurait tenté d’acquérir le pouvoir du Néant il y a 1000 ans, avant d’être arrêté puis scellé par les héros d’alors grâce aux 12 armes légendaires. Une sorte de Exdeath avant l’heure, dont on n’apprendra finalement pas grand-chose.
En bref, le jeu distille son background par microgouttes et on passe facilement à côté, donnant l’impression que l’univers du jeu est creux.
Siren et Magisa, deux boss énigmatiques dont le background ne sera pas vraiment étoffé dans le jeu, comme beaucoup d’autres.
Mais cela n’empêche pas le scénario de réserver quelques surprises pour le joueur, comme l’apparition de la forteresse volante où se cache le cristal de terre (le côté SF de la série revendiqué par Sakaguchi depuis ses débuts), l’origine de Faris, le voyage vers le monde de Galuf et encore une fois le sacrifice de ce dernier (et des autres anciens héros, tant qu’à faire), avant qu’Exdeath ne parvienne à mettre son plan à exécution et ne fusionne les deux mondes... pour finir par une confrontation épique dans le Néant, comme Square a su si bien le faire dans les précédents épisodes et continuera de le faire dans les suivants.
De même, le joueur traversera divers lieux emblématiques comme la bibliothèque des anciens, le cimetière des navires, le navire thermique et la fuite du château de Karnak, la forêt de Mua, et bien d’autres.
C’est aussi un jeu qui amène tout un lot de personnages marquants : Cid et Mid qui s’occuperont bien entendu des vaisseaux et aéronefs, le sage-tortue badass Ghido, les Mogs qui signent leur retour depuis FF3 et deviendront par la suite indissociables de la série, et bien entendu Gilgamesh, imprévisible sbire d’Exdeath et l’un des gros comic-relief du jeu, que l’on combat à plusieurs reprises aux moments où on s’y attend le moins. Il tentera à chaque fois de surprendre les héros avec un nouveau stratagème qui tombera à l’eau (Excalipur, encore une fois...), et finira par se prendre d’affection pour eux au point de se sacrifier pour les sauver.
Le jeu du point de vue de notre cher Gilgaga...
Exdeath, il faut l’admettre, est l’archétype du méchant vraiment méchant. Aucune subtilité n’est permise, aucune nuance de gris, il est le mal incarné. Littéralement, puisque le jeu nous apprend autour d’un rapide dialogue qu’il s’agit d’une entité sombre créé par les habitants de la planète de Galuf, qui tentaient de sceller au sein de l’arbre de vie tous les mauvais esprits de leur monde. C’est donc, par essence, un véritable condensé de haine, créé accidentellement par l’égoïsme des hommes.
Exdeath a la classe, mais n’a pas une psychologie très fouillée.
On peut tout de même creuser un peu et voir un certain nombre de thèmes se dégageant du scénario : Exdeath et son obsession pour le « Néant », dépeinte dans le jeu comme une force semblable au vide qui existait avant l’arrivée du Big Bang ; la sempiternelle question de la raison d’être des héros, que Butz se posera régulièrement au cours du jeu ; une pointe d’écologie avec le mauvais usage des cristaux à Wolse et à Karnak, ce qui participera à leur destruction ; la question de la morale de la science, qui peut être utilisée à bon ou mauvais escient, que l’on retrouve lors des errements de Cid ; et enfin le passage de générations, symbolisé par la mort des anciens Héros de la lumière et notamment celle de Galuf...
Malheureusement, il est vrai que tous ces thèmes ne sont pas vraiment mis en avant au cours du jeu, et entre sa tournure classique et son ton léger, beaucoup de joueurs ont eu du mal à prendre le scénario au sérieux.
Mais peut-être que pour une fois, avoir un méchant torturé et complexe et des héros aux motivations profondes n’était pas le plus important. Peut-être qu’Exdeath n’était finalement là que pour appuyer la quête des héros et leur donner un but à atteindre, symbolisant les épreuves qu’ils doivent endurer et leur évolution au cours du jeu. Le plus important, dans le fond, ne serait-ce pas plutôt les joies et les peines que vivent les héros, et la façon dont ils grandissent de cette aventure ?
Final Fantasy V est donc comme tous les épisodes de la saga : un grand voyage plein d’émotion et de rencontres pour le joueur, pêchant seulement par un scénario un peu trop classique et des interactions entre les personnages réduites à leur strict minimum.
Mais si ce manque d’originalité dans le scénario dessert le jeu et en fait l’un des FF les moins intéressant pour certains, pour les autres cela rend l’univers de FFV plus accessible et surtout moins prise de tête. On se contente de profiter de l’univers attachant et des mécaniques de jeu, sans se farcir les états-d’âme d’un ex-soldat devenu mercenaire-terroriste pour fuir son passé, tout en étant manipulé par ses propres souvenirs (au hasard, hein).
La réception du jeu par le public : deux pays, deux visions
Jusqu’ici, la sortie de chaque nouveau Final Fantasy était accueillie au Japon par de très bonnes ventes allant crescendo, dépassant même le million avec FF3, mais sans jamais parvenir à titiller celles de Dragon Quest. La série de Square était vu comme plus high-tech, mais aussi plus complexe que celle d’Enix, et donc moins accessible au grand public. Mais quand FFV débarque au Japon, ce dernier démarre en trombe, atteignant en quelques jours les 900 000 exemplaires.
Il finira par atteindre les 2,4 millions de cartouches vendues, touchant enfin du bout des doigts son concurrent de toujours, Dragon Quest V s’étant écoulé à quelques 2,8 millions depuis sa sortie quelques mois auparavant.
C’est le premier opus de la franchise à enfin jouer dans la même cour que son rival, avant de le surpasser (et pas qu’un peu !) avec Final Fantasy VII, notamment grâce à sa sortie mondiale.
Difficile de comprendre les raisons exactes d’un tel succès, mais il faut croire que le travail de Sakaguchi et son équipe et la réputation de la série acquise avec ses 4 épisodes précédents a fini par porter ses fruits. Pourtant un peu moins bien noté par la presse que son prédécesseur (34/40 dans le Famitsu de l’époque, contre 35/40 pour FF4), Final Fantasy V aura su attirer l’œil de nombreux jeunes joueurs, et aura servi de porte d’entrée dans la franchise pour beaucoup de gens. Et pour ces joueurs, le jeu fut l’un des plus marquant de la console (au point d’inspirer à certains leur vocation...).
Lorsque le magazine Famitsu propose un vote à ses lecteurs pour savoir, sur chaque console, quels sont les titres qui les ont le plus marqués, le classement sur Super Famicom prend cette forme : Super Mario World, Dragon Quest V, et... Final Fantasy V. Même si FF6 reste bien sûr en en tête des classements des meilleurs jeux de la machine, c’est FF5 qui ravive le plus les souvenir des joueurs japonais concernant la 16-bit de Nintendo.
Quant à l’inverse, en Occident, lorsque l’on propose des classements des meilleurs jeux Super NES ou des plus grands RPGs de tous les temps, FF4 et FF6 figurent évidemment en bonne place, mais FF5 se retrouve généralement plus bas dans le classement, voire n’est pas mentionné du tout...
85 chefs d’œuvres de la SNES selon ce classement japonais.
Au Japon, FF5 est donc un RPG culte de la Super Famicom. Mais en occident... c’est pas vraiment ça.
Je ne pense pas me tromper si je vous dis que pour beaucoup de gens, quand on demande quel est le meilleur FF, on pense d’abord au 6, 7, 8, 9, 10, etc. selon les goûts. FF5 est rarement cité comme une référence. Tout le monde reconnaît les qualités du système de jobs, mais pas vraiment le reste. Il est considéré, autant par les américains que par les européens comme parmi les moins intéressants, parfois relégué au même rang que les trois premiers. C’est un peu le vilain petit canard des opus SNES. Première raison invoquée : le scénario trop classique et le ton globalement très léger, lorsqu’on le compare à FF4 et FF6, qui ont des thèmes forts bien plus dramatiques.
Mais une autre raison peut expliquer ce désamour par le public occidental : Des trois épisodes SNES, c’est le seul à ne jamais être sorti en occident, ou en tout cas aux États-Unis.
Des jeux qui ne sont pas sortis du Japon, c’était tristement monnaie courante à l’époque. Pourtant, Squaresoft avait bien l’intention de localiser FF5, et s’y est même pris à plusieurs reprises, en songeant notamment à une version PC. À une certaine époque, il avait même été envisagé de le localiser sous le nom de « Final Fantasy Extreme » pour mettre en avant son système de job. Mais le temps passa et FF6 eu le temps de sortir avant que FF5 ne daigne se montrer.
L’une des principales raisons cette absence de localisation a été la complexité du jeu. Ted Woolsey, traducteur chez Square à partir de 1991, témoigne en disant que le jeu était très bon, mais n’avait pas fait l’unanimité au sein de l’équipe de localisation, certains le trouvant encore trop complexe dans ses mécaniques et son scénario pour le joueur américain.
Le problème avait déjà été présent avec FF4, qui est sorti aux US dans une version simplifiée, et la branche américaine persistera dans son préjugé en demandant la création d’un RPG pour débutants, qui fut Final Fantasy Mystic Quest (Mystic Quest Legends en Europe). Leur but avoué était de créer une porte d’entrée pour le genre aux États-Unis qui permettrait peut-être plus tard de localiser FF5 et les futurs titres de Square, une fois que le public se serait élargi. Un objectif que le jeu n’a malheureusement pas su remplir, et qui ne sera véritablement réalisé qu’avec, encore une fois, la sortie de Final Fantasy VII.
C’était donc une question d’accessibilité, mais surtout de considérations marketing : si à l’époque les RPG avaient largement la côte au Japon, c’était moins le cas aux US, où ce type de jeu faisait au mieux des ventes correctes.
On peut aussi y voir l’un des premiers exemples d’une mauvaise compréhension du marché : tout le monde n’avait pas acheté Final Fantasy IV, mais tous ceux qui l’avaient fait voulaient sa suite ! Et si la numérotation modifiée de FF4 et 6 pour le marché américain (devenus FF2 et 3) a pu faire illusion un moment, la sortie de Final Fantasy VII aura levé le doute chez les fans. Il existait donc des épisodes Final Fantasy qui n’étaient pas sortis en occident... Au final, l’absence de localisation de Final Fantasy V, remplacé par un Final Fantasy Mystic Quest « du pauvre », en aura frustré plus d’un.
Fort heureusement, ça n’a pas duré bien longtemps : alors qu’à la fin des années 90, Internet commence tout juste à s’installer dans les chaumières, des bidouilleurs en informatique forts doués mettent au point des programmes qui reproduisent le comportement des consoles de jeux : les émulateurs. Viennent ensuite très vite les premiers hacks des jeux, mais plus souvent pour faire des « blagues » que pour vraiment apporter une plus-value au jeu lui-même... Jusqu’à Final Fantasy V. Puisque le jeu n’avait pas eu le droit de sortir en Occident, pourquoi ne pas se charger nous-même de le traduire ? Ainsi naquit la fan translation de FF5, grâce aux talents d’une poignée de lycéens.
Et si ce ne fut pas la première fan trad pour un jeu vidéo, ce fut sûrement la plus retentissante, à la fois par l’excellent travail réalisé et par la popularité du jeu et de la série, préfigurant de nombreuses futures fan trads et montrant au passage que ce que les éditeurs ne voulaient pas faire, les fans étaient capables de le faire eux-mêmes (dans une certaine forme d’illégalité, certes).
Quoiqu’il en soit, cette fan trad de FF5 a été la porte d’accès au saint graal perdu pour de nombreux joueurs, qui encore aujourd’hui gardent en tête les noms et termes de cette traduction plutôt que ceux des futures traductions officielles : nous nous souvenons d’abord de « Cara » plutôt que de Krile, tout comme pour beaucoup d’entre nous, Riesz de Seiken Densetsu 3 s’appelle « Lise ».
Pour tous les autres, ceux qui avaient trop peur de bidouiller des programmes louches sur leurs ordinateurs ou qui n’en avaient tout simplement pas entendu parler, Square localisera enfin Final Fantasy V dans une réédition nommée « Anthology » sur Playstation, avec une mauvaise surprise : en plus de latences et chargements pourtant inexistants dans la version SNES, la version PSX se coltine une traduction d’une qualité lamentable. Il était officiellement possible de jouer au jeu, y compris en Europe, mais on ne peut pas dire que ce soit dans de bonnes conditions. D’une certaine façon, cela a contribué à entacher un peu plus la réputation du jeu...
Il faudra attendre 2006 et la sortie de remakes Gameboy Advance des opus SNES pour pouvoir enfin jouer à FF5 avec une version officielle de bonne qualité.
La traduction de la version PS1 dans toute sa splendeur.
Mais le mal était fait : les joueurs occidentaux, pourtant jeunes à l’époque de FF4 et FF6, ont grandi, et se sont construits un esprit critique. Après les trois claques techniques et narratives des épisodes Playstation, voir débarquer un épisode vieillot tout en pixels pour lequel on n’avait aucun attachement ne risquait pas de jouer en sa faveur.
Mais dans le fond, que ce serait-il passé si Final Fantasy V avait réussi sa localisation en Occident sur Super NES ? Les joueurs occidentaux auraient-ils critiqués de la même façon son univers simpliste et ses personnages peu fouillés ? Ou se seraient-ils laissés portés par l’onirisme du titre et les possibilités quasi infinies de son système de job, pour en faire l’un de leurs meilleurs souvenirs de joueurs, au même titre que les deux autres épisodes sur la machine ?
Personnellement, ayant joué au jeu « à l’époque » sur émulateur après avoir fait FF7 et FF6, je connais ma réponse. À vous de me donner la vôtre
Un héritage fort
Final Fantasy V est donc loin d’être l’opus mineur dont il a malheureusement la réputation.
Toujours culte au Japon, il regagne un peu en popularité en occident, en partie grâce à la communauté du jeu autour du speedrun et autres évènements du genre. Il étonne encore aujourd’hui par la versatilité de son gameplay et toutes les possibilités offertes par le jeu. Et bien sûr, il tient une place de choix dans le cœur des fans pour tout ce qu’il a apporté à la série, voire au J-RPG en général : le système de jobs, les mécaniques de jeu, son univers, les super-boss, des personnages emblématiques comme Gilgamesh ou les Mogs et des tonnes d’autres choses qui deviendront récurrentes dans la série.
Il a été le dernier projet où Sakaguchi était au poste de director (réalisateur), et deviendra producer (chef de projet) par la suite sur la série, laissant Kitase prendre son ancien poste, mais sans que ça change quoique ce soit à ses fonctions réelles. Mais ce changement de poste marque tout de même un tournant important pour le créateur, qui s’éloignera dorénavant de la formule « classique » et fera en sorte que chaque future itération de la licence repousse les limites techniques et narratives et donne le meilleur d’elle-même.
Comme si finalement il avait senti qu’avec FF5, il avait atteint le summum de ce qu’il pouvait faire avec les mécaniques et l’univers d’origine de la série, et qu’il fallait maintenant qu’elle prenne un nouveau tournant : FF6 se démarquera à plus d’un titre de ses prédécesseurs, avec un univers quasi-futuriste qui abandonne les cristaux, piliers de la franchise, des personnages extrêmement travaillés et un sens de la mise en scène poussé à son paroxysme, et un habillage graphique sublime qui s’efforcera de faire oublier l’aspect « case par case » des RPG jusqu’à alors. Une direction qui sera accentuée à chaque nouveau volet de la série pour finalement totalement s’écarter de ses origines.
Final Fantasy V n’est peut-être pas le meilleur de toute la franchise, mais il reste indéniablement l’un des plus importants de son histoire. Accueillant dans son équipe nombre de stars du staff de Squaresoft, du présent ou du futur, il est le premier épisode à rivaliser enfin avec Dragon Quest, et à la fois le dernier épisode traditionnel, rassemblant en un seul jeu le meilleur de la série jusqu’alors. Il aura, comme tous les autres épisodes de la franchise, apporté de nombreuses choses à l’univers de la série et au genre du J-RPG. Il aura aussi contribué, malgré lui, à l’essor de l’émulation et de la traduction non-officielle de jeux par des fans.
Et quoiqu’il en soit, il aura marqué et marque sûrement encore maintenant de nombreux joueurs.
En faites-vous partie ?
J’espère de mon côté que cette grosse rétrospective vous aura plu, je ne risque pas de recommencer de gros articles de ce genre de sitôt vu la quantité de travail que ça demande !
Mais peut-être à l’occasion, si je trouve le temps et le courage, je pourrais me lancer dans la rétrospective d’autres épisodes ou sagas de jeux.
Je vous invite dans tous les cas à discuter du jeu en commentaire, de vos souvenirs et expériences, de vos musiques préférées, de vos moments marquants ou des meilleures techniques que vous avez trouvé pour « casser le jeu », bref à vous souvenir du jeu et de ce qu’il vous a apporté !
Sur ce, see you next time pour un prochain article !
Certes l'écriture est caricaturale, mais j'ai toujours trouvé que FF V avait une narration dynamique où on enchaine rebondissement sur rebondissement, et séquences sur séquences. L'aventure était très variée, même si le casting principal est anecdotique (à la limite Faris qui a plus de caractère, et correction... elle se considère comme un homme, non (comme tu parlais de travestissement à la "Cloud")? J'imagine que ça devait être une référence à Mary Read ou Anne Bonny, je confonds souvent) avec un super vilain très banal...mais qui a des sprites lors du combat final très impressionnant et stylisé!
Dans le fond, j'ai bien aimé FF V sur le plan du scénario, et même si FF IV a une bien meilleure écriture dans la comparaison faite, ce dernier a peut-être vieilli sur des twist qui sont très too much (le nombre de personnage qu'on pense mort, mais qui s'en sortent de manière improbable... le pire était Cid qui tombait dans le Underworld avec une bombe...).
J'ai fais le jeu la première fois sur son portage GBA, et j'ai toujours du mal à bien juger la qualité de l'écriture entre des localisations souvent faites à l'arrache qui résultent de dialogues souvent "bateaux" ce qui fait que j'ai du mal à m'en rendre compte si c'est lié à l'écriture de base du jeu (et des moyens techniques qui limitaient aussi la taille des bulles de dialogues) ou d'une localisation médiocre (le top restera toujours un Secret of Mana dans mon coeur... ah, renommer une femme fatale en Rambo, fallait le faire...).
Je suis tout à fait d'accord avec toi ! C'est un peu la force des FF (en tout cas des anciens... FFXII, XIII et XV ont pas mal de problèmes de rythme), il y a vraiment un bon rythme et on est pris dans l'aventure et ses multiples situations même si le scénario est simple comme pour FFV.
Faris oui, elle se considère un peu comme un homme, mais pas au sans fort, genre "j'ai un corps de femme mais dans ma tête je suis un homme" (au sens LGBT quoi). Je pense qu'elle est comme ça surtout pour se faire respecter des pirates, et aussi parce que c'est son caractère (elle dit bien plus tard ne pas être à l'aise dans une robe, et même dans son enfance elle avait un côté garçon manqué, etc.). Mais je ne crois pas qu'elle renie entièrement sa féminité (de toute façon c'était pas à l'époque que tu allais avoir un discours LGBT au Japon...). Comme tu dis il faut la voir comme une référence aux femmes pirates !
le nombre de personnage qu'on pense mort, mais qui s'en sortent de manière improbable...
C'est clair XD Le seul qui meurt vraiment, c'est Tellah, et un peu de la façon la plus naze possible ^^'
En vrai FFIV propose des thèmes plus profonds, mais en terme d'écriture et de retournements de scénario, on reste sur quelque chose d'assez basique (quoique déjà surprenant pour l'époque) et très similaire à FFV du coup. C'est vraiment à partir de FFVI que la série décolle à ce niveau.
L'écriture est simpliste c'est sûr, et les mauvaises traductions n'aident pas (la version US de FF4 et ses tournures chelou qui a été un peu corrigé dans les versions futures, et la version PS de FF5 qui est une catastrophe, un peu comme pour FF7 d'ailleurs). Le seul qui en réchappe, c'est FF6 qui a eu une très bonne traduction sur SNES en anglais.
Sinon les versions GBA sont plutôt bonnes niveau traduction, mis à part que les trads US ont pris parfois pas mal de liberté sur les dialogues, comme souvent...
Quand tu vois des dialogues comme celui-là, tu sais que ce n''était pas dans le jeu à l'origine
En l'occurrence, là c'est une référence aux Simpsons
Ah, Véronique Chantel... XD
Pour sa défense, c'était pas évident à deviner avec le sprite que c'était une femme
Perso ça me dérange pas quand les trads sont un peu inventifs quitte à modifier des noms, tant que ça reste logique. C'est plus emmerdant quand ça modifie le sens d'origine, ou juste que la traduction est mal écrite... Pour Secret of Mana la traduction était correcte (on comprend l'histoire du jeu, c'est déjà ça), c'est surtout les noms qui sont un peu n'importe quoi XD
Faris oui, elle se considère un peu comme un homme, mais pas au sans fort, genre "j'ai un corps de femme mais dans ma tête je suis un homme" (au sens LGBT quoi)
Oui, je voulais plus parler dans ce ton.
En fait, c'est un peu un archétype de guerrière qui se voit plus asexué que d'être limité à un genre (un peu comme Baiken dans Guilty Gear). Là en l'occurrence, comme tu le dis, elle se voit comme un pirate et non une femme, après le travestissement reste pour se faire respecter par un monde très "mâle".
Ah, Véronique Chantel... XD
Pour sa défense, c'était pas évident à deviner avec le sprite que c'était une femme
Oui, vu du sprite, on le devine pas forcément, même s'il existe bien un artwork du personnage (pour l'époque) qui montre sans ambiguïté le genre. Cela dit, ça montre comment la localisation a été faite à l'arrache, c'est certes pas forcément la faute de la traductrice (et cette histoire que ça a été fait en 3 jours) et plus la faute de l'éditeur, mais ça ne change pas forcément à la grosse faiblesse de SOM.
Certes, l'histoire est compréhensible par ses dialogues (en même temps, elle n'est pas hyper "complexe"), mais tu sens vachement que les dialogues restent bateaux et manquent de personnalité (hormis quand ça part dans la dérision illustrant la souffrance ou le m'enfoutisme de Chantel), et je reste toujours curieux de connaître les "vrais" dialogues respectés.
J'ai pas vraiment l'envie de faire le portage sur Smartphone (qui a une localisation remise à neuve, non?), à la limite le remake "moche 3D", même si lui, il a carrément des dialogues supplémentaires... donc dur encore une fois de juger.
weldar Oui c'est vrai, après tu sais bien qu'on ne file pas forcément les guides et autres supports officiels aux traducteurs
C'est vrai que c'est mieux quand ils doivent se débrouiller tous seuls avec le texte
Par contre en 3 jours elle a fait la trad ??!
Ça me paraît impossible vu la quantité de texte du jeu...
J'avais fait le jeu en version japonaise il y a quelques années pour voir justement, vu la sale réputation de la trad FR je voulais voir jusqu'à quel point c'était différent de l'original...
Bah j'ai pas vu tant de différence que ça en fait :/ Ça suivait globalement bien le sens des dialogues, après il y avait des détails qui passaient parfois à la trappe dans la version FR mais j'ai mis ça sur le compte de la limitation de caractère (ou juste une volonté de simplifier encore le scénario). J'ai pas vu de gros contresens ou de texte complètement changé par rapport à l'original, à part les noms de persos bien sûr et quelques termes de JV comme le "critical hit" qui devient "machin se fait rosser". Mais ça s'explique par les besoins de traduction et d'adaptation de l'époque.
Du coup non, j'ai trouvé la trad vraiment correcte.
Après c'est vrai que je n'ai pas refais le jeu en FR dans la foulée de ma run en jap pour comparer directement, et peut-être que j'ai un peu oublié comment étaient les dialogues. Mais pour avoir fait le jeu souvent, je pense les avoir plutôt bien en mémoire ^^
Franchement, t'embête pas avec la version smartphone ou le remake, tu va te faire du mal plus qu'autre chose XD
Il doit bien y avoir un patch FR de la rom snes fait par des fans qui corrige les défauts de la traduction de Chantel !
weldar Après une rapide recherche, je te confirme qu'il y a à la fois une nouvelle trad pour le portage smartphone et un hack avec une nouvelle trad fr, puisque les gars ont directement intégré la trad du portage smartphone dans la ROM SNES : https://traf.romhack.org/?p=news&nid=1294
randyofmana c'est pour des types comme toi et des articles comme celui-là que je continue de venir sur Gamekyo, même si ça se fait de plus en plus rare
anakaris Merci, c'est toujours sympa d'entendre ça
Même si je comprends bien que c'est plutôt un ras-le-bol dû à la prolifération de membres et d'articles trolls... de ce que j'ai vu
C'est sûr, j'aimerais aussi que les gens mettent autant d'énergie à partager autour du JV (sans être obligé de faire des pavés comme moi XD) qu'à se balancer des piques et à faire leur guéguerre à la moindre occasion...
Le pire, c'est que ça se voit bien en nombre de comms sous les différents articles et les excuses du type "on s'ennuie" ou "il faut faire vivre le site" (ou la meilleure : "link49 nous manque !" ), c'est ce que les gens viennent cherchent quand ils viennent ici...
Moi m'en fiche, je fais les trucs dans mon coin, ça plaît à qui ça veut bien plaire
(Même si je vais pas mentir, passer des heures à écrire un article et faire réagir à peine 3 personnes, c'est assez frustrant )
Certes l'écriture est caricaturale, mais j'ai toujours trouvé que FF V avait une narration dynamique où on enchaine rebondissement sur rebondissement, et séquences sur séquences. L'aventure était très variée, même si le casting principal est anecdotique (à la limite Faris qui a plus de caractère, et correction... elle se considère comme un homme, non (comme tu parlais de travestissement à la "Cloud")? J'imagine que ça devait être une référence à Mary Read ou Anne Bonny, je confonds souvent) avec un super vilain très banal...mais qui a des sprites lors du combat final très impressionnant et stylisé!
Dans le fond, j'ai bien aimé FF V sur le plan du scénario, et même si FF IV a une bien meilleure écriture dans la comparaison faite, ce dernier a peut-être vieilli sur des twist qui sont très too much (le nombre de personnage qu'on pense mort, mais qui s'en sortent de manière improbable... le pire était Cid qui tombait dans le Underworld avec une bombe...).
J'ai fais le jeu la première fois sur son portage GBA, et j'ai toujours du mal à bien juger la qualité de l'écriture entre des localisations souvent faites à l'arrache qui résultent de dialogues souvent "bateaux" ce qui fait que j'ai du mal à m'en rendre compte si c'est lié à l'écriture de base du jeu (et des moyens techniques qui limitaient aussi la taille des bulles de dialogues) ou d'une localisation médiocre (le top restera toujours un Secret of Mana dans mon coeur... ah, renommer une femme fatale en Rambo, fallait le faire...).
Je suis tout à fait d'accord avec toi ! C'est un peu la force des FF (en tout cas des anciens... FFXII, XIII et XV ont pas mal de problèmes de rythme), il y a vraiment un bon rythme et on est pris dans l'aventure et ses multiples situations même si le scénario est simple comme pour FFV.
Faris oui, elle se considère un peu comme un homme, mais pas au sans fort, genre "j'ai un corps de femme mais dans ma tête je suis un homme" (au sens LGBT quoi). Je pense qu'elle est comme ça surtout pour se faire respecter des pirates, et aussi parce que c'est son caractère (elle dit bien plus tard ne pas être à l'aise dans une robe, et même dans son enfance elle avait un côté garçon manqué, etc.). Mais je ne crois pas qu'elle renie entièrement sa féminité (de toute façon c'était pas à l'époque que tu allais avoir un discours LGBT au Japon...). Comme tu dis il faut la voir comme une référence aux femmes pirates !
le nombre de personnage qu'on pense mort, mais qui s'en sortent de manière improbable...
C'est clair XD Le seul qui meurt vraiment, c'est Tellah, et un peu de la façon la plus naze possible ^^'
En vrai FFIV propose des thèmes plus profonds, mais en terme d'écriture et de retournements de scénario, on reste sur quelque chose d'assez basique (quoique déjà surprenant pour l'époque) et très similaire à FFV du coup. C'est vraiment à partir de FFVI que la série décolle à ce niveau.
L'écriture est simpliste c'est sûr, et les mauvaises traductions n'aident pas (la version US de FF4 et ses tournures chelou qui a été un peu corrigé dans les versions futures, et la version PS de FF5 qui est une catastrophe, un peu comme pour FF7 d'ailleurs). Le seul qui en réchappe, c'est FF6 qui a eu une très bonne traduction sur SNES en anglais.
Sinon les versions GBA sont plutôt bonnes niveau traduction, mis à part que les trads US ont pris parfois pas mal de liberté sur les dialogues, comme souvent...
Quand tu vois des dialogues comme celui-là, tu sais que ce n''était pas dans le jeu à l'origine
En l'occurrence, là c'est une référence aux Simpsons
Ah, Véronique Chantel... XD
Pour sa défense, c'était pas évident à deviner avec le sprite que c'était une femme
Perso ça me dérange pas quand les trads sont un peu inventifs quitte à modifier des noms, tant que ça reste logique. C'est plus emmerdant quand ça modifie le sens d'origine, ou juste que la traduction est mal écrite... Pour Secret of Mana la traduction était correcte (on comprend l'histoire du jeu, c'est déjà ça), c'est surtout les noms qui sont un peu n'importe quoi XD
Faris oui, elle se considère un peu comme un homme, mais pas au sans fort, genre "j'ai un corps de femme mais dans ma tête je suis un homme" (au sens LGBT quoi)
Oui, je voulais plus parler dans ce ton.
En fait, c'est un peu un archétype de guerrière qui se voit plus asexué que d'être limité à un genre (un peu comme Baiken dans Guilty Gear). Là en l'occurrence, comme tu le dis, elle se voit comme un pirate et non une femme, après le travestissement reste pour se faire respecter par un monde très "mâle".
Ah, Véronique Chantel... XD
Pour sa défense, c'était pas évident à deviner avec le sprite que c'était une femme
Oui, vu du sprite, on le devine pas forcément, même s'il existe bien un artwork du personnage (pour l'époque) qui montre sans ambiguïté le genre. Cela dit, ça montre comment la localisation a été faite à l'arrache, c'est certes pas forcément la faute de la traductrice (et cette histoire que ça a été fait en 3 jours) et plus la faute de l'éditeur, mais ça ne change pas forcément à la grosse faiblesse de SOM.
Certes, l'histoire est compréhensible par ses dialogues (en même temps, elle n'est pas hyper "complexe"), mais tu sens vachement que les dialogues restent bateaux et manquent de personnalité (hormis quand ça part dans la dérision illustrant la souffrance ou le m'enfoutisme de Chantel), et je reste toujours curieux de connaître les "vrais" dialogues respectés.
J'ai pas vraiment l'envie de faire le portage sur Smartphone (qui a une localisation remise à neuve, non?), à la limite le remake "moche 3D", même si lui, il a carrément des dialogues supplémentaires... donc dur encore une fois de juger.
weldar Oui c'est vrai, après tu sais bien qu'on ne file pas forcément les guides et autres supports officiels aux traducteurs
C'est vrai que c'est mieux quand ils doivent se débrouiller tous seuls avec le texte
Par contre en 3 jours elle a fait la trad ??!
Ça me paraît impossible vu la quantité de texte du jeu...
J'avais fait le jeu en version japonaise il y a quelques années pour voir justement, vu la sale réputation de la trad FR je voulais voir jusqu'à quel point c'était différent de l'original...
Bah j'ai pas vu tant de différence que ça en fait :/ Ça suivait globalement bien le sens des dialogues, après il y avait des détails qui passaient parfois à la trappe dans la version FR mais j'ai mis ça sur le compte de la limitation de caractère (ou juste une volonté de simplifier encore le scénario). J'ai pas vu de gros contresens ou de texte complètement changé par rapport à l'original, à part les noms de persos bien sûr et quelques termes de JV comme le "critical hit" qui devient "machin se fait rosser". Mais ça s'explique par les besoins de traduction et d'adaptation de l'époque.
Du coup non, j'ai trouvé la trad vraiment correcte.
Après c'est vrai que je n'ai pas refais le jeu en FR dans la foulée de ma run en jap pour comparer directement, et peut-être que j'ai un peu oublié comment étaient les dialogues. Mais pour avoir fait le jeu souvent, je pense les avoir plutôt bien en mémoire ^^
Franchement, t'embête pas avec la version smartphone ou le remake, tu va te faire du mal plus qu'autre chose XD
Il doit bien y avoir un patch FR de la rom snes fait par des fans qui corrige les défauts de la traduction de Chantel !
Même si je comprends bien que c'est plutôt un ras-le-bol dû à la prolifération de membres et d'articles trolls... de ce que j'ai vu
C'est sûr, j'aimerais aussi que les gens mettent autant d'énergie à partager autour du JV (sans être obligé de faire des pavés comme moi XD) qu'à se balancer des piques et à faire leur guéguerre à la moindre occasion...
Le pire, c'est que ça se voit bien en nombre de comms sous les différents articles et les excuses du type "on s'ennuie" ou "il faut faire vivre le site" (ou la meilleure : "link49 nous manque !"
Moi m'en fiche, je fais les trucs dans mon coin, ça plaît à qui ça veut bien plaire
(Même si je vais pas mentir, passer des heures à écrire un article et faire réagir à peine 3 personnes, c'est assez frustrant