C’est marrant, quand même, comment notre perception peut évoluer avec le temps. Lors des premières annonces de
Sea of Thieves, j’étais partagé entre deux sentiments : le fait que, d’une part, j’étais sincèrement heureux de voire Rare se remettre à faire du jeu et, d’autre part, la sensation tenace de me trouver face à un
vaporware de plus. Pour faire simple : j’y croyais pas. Je regardais les trailers, et je me disais :
« Cool, des pirates, ça peut être sympa. Mais ça sortira jamais, encore, ce machin. » Pourquoi cette impression ? Je ne sais pas, j’avais l’impression que le concept-même de ce que présentait là Microsoft n’était pas très clair – ce qui n’est jamais bon signe. Et vous savez quoi ? Ben non seulement j’avais tort, car le jeu est bel et bien sorti, mais surtout mon impression n’était pas si mauvaise, parce que même encore aujourd’hui, après bientôt un an d’existence, le concept du jeu m’apparait toujours aussi flou qu’au premier jour !
Comment est-ce possible ? Déjà, parce que Rare ne fait rien comme les autres. A l’origine, il y a un choix, assez brutal, de ne proposer
aucun tutoriel. Rien. Vous êtes jeté dans un monde sans savoir quoi y faire. Ce qui est quand même dingue, parce que, dans n’importe quel jeu vidéo,
la base, c’est quand même de présenter des objectifs clairs au joueur. Même dans un jeu d’énigmes, ou encore dans un jeu de rôle labyrinthique. Normalement, dans une aventure lambda, on sait quoi faire, on ne sait juste pas forcément tout de suite
comment le faire. Mais pas ici, mon capitaine. Ici, on va passer les premières heures à se demander quel est le but du jeu. C’est quand même fou. Ne nous voilons pas la face : de prime abord, ça donne furieusement l’impression de faire partie d’une session de beta-test, d’un truc pas encore prêt dont le concept serait en train de se roder, plus loin, en arrière-boutique. Et c’est peut-être pas faux, d’ailleurs. Peut-être qu’une série de tutos était prévue pour les nouveaux joueurs, et que, le temps pressant, les développeurs se sont dits
« on verra plus tard » avant de finalement asséner un
« boarf maintenant les joueurs savent comment faire, donc on se focalise sur d’autres trucs les mecs. » Allez savoir.
Faut faire quoi ? Faut faire quoi ? xD
Mais quoi qu’il en soit, et quelles qu’en soient les raisons, ce choix interpelle. Il pourra rebuter, ou en décourager certains. Mais il peut aussi inviter à
explorer un tout nouvel espace de découvertes, d’un genre que l’on croyait oublié depuis longtemps. On se retrouve ici finalement comme dans la vie :
il va falloir tout apprendre par nous-mêmes. Il va falloir expérimenter, tenter des trucs. Perdre du temps, tomber. Mourir, aussi (mais n’ayons pas peur, les amis : il s’agit d’un jeu vidéo, donc on peut revivre après).
Tiens, en parlant de mourir, ça me fait penser à la naissance (voyez le lien logique). Là aussi, y’a une certaine forme d’atypisme assumé. Pour un jeu dont l’avatar incarne l’intérêt principal, on pourra aussi s’étonner quelque peu de
l’absence d’un véritable éditeur de personnage. En effet, en lieu et place de l’habituel créateur d’avatar canonique aux jeux de ce genre, on trouvera ici un simple
générateur aléatoire. Oui, oui, vous avez bien lu. Un générateur aléatoire, qui vous crée comme ça une poignée de
pirates random parmi lesquels il vous sera demandé de faire un choix. Si l’on n’est pas sûr, on peut en retenir quelques-uns en attendant de voir la suite, et relancer les dés. Le but avoué de Rare, ici, c’est d’avoir un jeu qui évite complètement les clones et les archétypes pour ne proposer que des personnages aussi uniques qu’incongrus. Si donc vous partez avec une idée de personnage bien arrêtée en tête, il vous faudra donc être patient et faire tourner la roulette
ad vitam aeternam… sachant que lorsqu’on finit par arrêter son choix, on se demande toujours si on ne devrait pas refaire encore un petit lancer de dés, juste au cas où la prochaine fournée viendrait à se révéler plus fructueuse encore.
"Allez, choisis ! xD"
Sachant que l’on a qu’
un seul slot de sauvegarde, et que supprimer son personnage revient donc à perdre tous ses biens chèrement acquis, il faudra vraiment être sûr de son coup. Personnellement, je voulais que mon personnage soit une femme, trouvant intéressante l’idée d’une pirate plongée dans ce monde de brutes épaisses aux chromosomes X et Y. Mais j’avais pas vraiment envie de jouer une vieille sorcière, ou une golgotha en puissance. Il m’aura fallu de la patience, tenter le coup et finalement effacer trois ou quatre persos successifs avant de finalement trouver la perle rare : une sorte de Pocahontas super classe, mais avec une belle balafre de pirate sur l’œil droit. La classe, on vous dit !
Et donc, qu’est-ce qu’il faut faire, dans ce Sea of Thieves ? Bon, allez, j’ai un peu menti en écrivant que je n’avais toujours pas compris le concept. Maintenant, j’ai saisi. Ce concept, d’ailleurs, pourrait se résumer assez facilement. Il consiste à avancer que Sea of Thieves n’est pas, à proprement parler, un jeu vidéo mais bien
un terrain de jeu…
vidéo. Eh oui, nuance. Grosso modo, il faut aimer retomber en enfance, savoir se prendre pour un gosse, et vraiment aimer l’idée d’incarner un pirate. Et donc, comme tous les pirates,
votre but, c’est l’or. C’est aussi simple que ça. Mais de l’or pour quoi faire ? Ben
pour s’acheter des trucs. Et donc tout tourne autour de ça : récolter un maximum d’or pour pouvoir personnaliser son accoutrement ainsi que son navire. Deux éléments importants, ici, qui méritent d’être soulignés : ces personnalisations n’affecteront à aucun moment le gameplay et ne sont que pures affaires de cosmétique. Même les armes. Si par exemple, vous investissez dans un plus beau pistolet, il n’en tirera pas mieux, ni ne présentera davantage de balles dans son barillet, ni se rechargera plus vite. Il sera juste plus beau à regarder. Deuxième point important :
l’argent réel n’a pas sa place ici. Contrairement à nombre de jeux du genre, il va falloir cravacher pour arborer tous ces beaux skins tant désirés, impossible d’échanger vos euros de sale bourgeois capitaliste contre une poignée de beaux doublons bleus (d’ailleurs, qu’est-ce qu’ils sont chauds à débloquer, ceux-là !).
"De la thune ! De la thuuuuuuuune !"
Autre but du jeu, corolaire du premier : faire monter sa réputation dans les trois factions de NPCs, comprendre par là dans
les trois activités principales du jeu. Faisons le point sur lesdites activités : sur la mer des voleurs, on peut se la jouer pur pirate à
la recherche de trésors (donc carte, repérage de l’île, on creuse, on rapporte le coffre au QG), on peut jouer
les contrebandiers façon Han Solo (sortes de quêtes Fedex, transporter des marchandises d’un point A à un point B, ou partir en quêtes d’animaux à capturer, puis à livrer) et enfin si l’âme d’un guerrier sans peur sommeille en vous, on peut récupérer des avis de recherches de capitaines fantômes et
partir fracasser des squelettes dans une ambiance digne de la saga
Pirates des Caraïbes.
Je vous entends d’ici : ça fait pas lourd, quand même. M’ouais, peut-être. Sans doute, même. Et pourtant, par une magie inexplicable (mais qu’on va expliquer quand même), on peut vite se retrouver addict. Mais vraiment. Qu’est-ce qui fait donc qu’on a toujours envie de relancer le soft, s’il apparait si chiche en contenu ?
Déjà, la navigation. Grands dieux. Moi qui trouvait déjà que
Zelda The Wind Waker poussait trop loin l’aspect simu’ (genre il fallait prendre en considération le vent ! Non mais vous vous rendez compte ?!), ici on se retrouve carrément au niveau de ces obscurs jeux PC, type
farming simulator, mais pour bateaux pirates. Bon, j’exagère à peine, en fait l’équilibre est super bien pensé. Mais pour ceux qui pensent qu’on peut prendre un bateau et appuyer sur A pour partir (
Wind Waker on te dit !!) ben va falloir revoir vos ambitions à la hausse. Ici, naviguer, ça s’apprend. Sans déconner, c’est vraiment, mais vraiment pas évident au début. On doit apprendre à sortir les voiles, à les régler, à les orienter correctement, à remonter et descendre l’ancre quand il le faut (manœuvre longue et difficile), à gérer sa boussole et les vents éventuellement contraires, à savoir appréhender la barre et l’orientation du navire, à lire une carte, à se fixer un objectif et réussir à l’atteindre. Tout ça,
en même temps. Faut aussi savoir réparer le navire en cas d’avarie, écoper l’eau, charger les boulets de canon et tirer au jugé… C’est juste énorme, dans tous les sens du terme. Très vite, passé la frustration des premiers instants, vous vous prendrez pour un véritable loup de mer, un authentique marin qui SAIT ce qu’il fait.
Un connoisseur, un vrai.
Et là, deux types de réactions : soit vous prenez un plaisir monstre à appréhender tout ce bazar grâce à ces manœuvres et à la physique incroyable de l’eau – la plus belle mer que j’ai jamais vu dans un jeu, vraiment – soit vous risquez vite de trouver le temps long, les voyages interminables et de vous ennuyer ferme. Auquel cas, tout va bien, c’est juste que le jeu n’est pas fait pour vous. Mais personnellement, je prends un plaisir pas possible à prendre la mer, à me sentir seul face à l’océan, aussi vulnérable que d’humeur conquérante. Ah oui, justement : on peut prendre la mer seul. C’est important de le souligner.
C'est beau. C'est juste... beau.
Sauf que naviguer seul peut vite devenir un enfer. Comprenez bien :
Sea of Thieves est un jeu pensé pour le multi (Live obligatoire).
L’idéal est de jouer avec
une bande de potes. Là, c’est l’éclate.
Le compromis, c’est de jouer avec
des inconnus matchés automatiquement. Ce qui peut être marrant, parfois super gratifiant, mais aussi parfois une véritable plaie. Ça dépend de sur qui on tombe. Et puis y’a la solution du
loup solitaire. De celui qui recherche le dialogue avec la mer, et elle seule. C’est une option carrément envisageable pour peu qu’on soit dans le trip, mais il faut alors bien s’accrocher sur un certain principe, avec lequel il faut tout de suite faire la paix :
vous êtes une putain de cible.
Un solitaire ! On le déziiiiiinnnngue !!!"
Tout joueur que vous croisez (et vous en croiserez) est donc
votre ennemi. Une voile à l’horizon ? Vite, demi-tour, changez vos plans, quitte à vous rendre à un avant-poste qui demande un voyage deux à trois fois plus long. Mieux vaut perdre vingt minutes en mer que le résultat d’une aventure de trois heures. C’est triste, mais c’est comme ça :
le monde est cruel. Je me rappelle encore, au début de mes voyages : j’avais fait plusieurs îles au trésor d’une traite, je transportais trois ou quatre coffres (des coffres minables, mais qui représentaient beaucoup pour le débutant que j’étais). Une tempête, un récif que j’ai pas vu venir. Mon navire prend l’eau. J’ai tout juste le temps de sauver mes coffres en les emportant à la nage sur une tout petite île déserte, pas loin. Une fois tout ça fait, je fais
respawn mon bateau auprès de la sirène qui apparait automatiquement, mais le prix à payer est de se retrouver téléporté parfois très loin. Et ce fut le cas. Je reprends la mer, traverse toute la carte pour revenir à mon île. Mes coffres sont toujours là, je les charge à même le navire. Je reprends la route vers un avant-poste, observe à l’horizon un autre navire. On m’envoie le message
« soyons amis ! » dans le tchat. Moi, naïf : bien sûr ! Je les laisse approcher (
mais le con, putain !) Et bim.
Gunshot. Ils me piquent tout. Sabordent le navire. Chaque fois que je réapparais, ils me tuent.
Je ne peux rien faire. Les mecs sont attifés comme des princes, se marrent comme des morses. Des professionnels.
J’ai perdu mon après-midi. Autre fois, même histoire, à peu de choses près. Je me retrouve là aussi à apporter un butin chèrement gagné (un crâne super rare, récolté à l’autre bout du monde). Je prends toutes les précautions possibles pour pas retomber sur ce genre de sal… de, de personnages. J’observe tout, tout le temps. J’arrive à l’avant-poste pour vendre mon crâne. BOUM.
Headshot. Par un pirate campeur qui attendait les noobs dans mon genre. Et le mec VEND LE CRANE A MA PLACE ET TOUCHE L’OSEILLE. Et là, LE PIRE :
ça me débloque un succès -_-‘
« Vous vous êtes fait voler votre butin ! 20 G ! »
"Pauvre choupinet... tu trouves ça trop dur ?"
C’est là qu’on comprend que c’est la logique du jeu, et donc qu’il ne faut pas en vouloir à tous ces bat… à ces, à ces joueurs. Sans rire, quand ce genre de trucs m’arrivait, au début, je me sentais agressé
« comme dans la vraie vie », genre absolument révolté : comment ? Comment ! J’avais sué tant d’efforts pour obtenir mon dû et de sinistres fils de… de… fin bref des opportunistes venaient me prendre ce qui me revenait de droit ! Moi, j’avais fait de mal à personne, moi ! Mais eux, si. Ils m’avaient fait mal, à moi.
Suprême injustice.
« Mais quelle bande de… Quelle bande de… !! » Ben de…
de PIRATES, en fait. Eh ouais, mon gars. C’est le jeu, tu t’es cru où ? Mon problème, c’est que j’entends le vocable
« pirate » comme l’entend Luffy, dans
One Piece. Pour lui, pour moi,
être un pirate, c’est juste être libre. Mais pour les autres, c’est être un enf… un, un triste sire sans foi ni loi. Différence de perceptions, différences d’horizons. Choix de vie, tout ça…
J’adore Sea of Thieves. Sans rire, j’aurais pas cru l’aimer autant. Ce
« truc » que je voyais à l’époque comme un bien étrange objet, une curiosité mal pensée et calibrée dès la naissance pour faire long feu, finalement, se révèle incarner le soft le plus addictif auquel j’ai pu participer depuis… allez, Final Fantasy XI. C’est con, mais j’ai toujours envie de m’y connecter, de prendre la mer et d’aller affronter les vagues. Et de voir sur quels trucs dingues je peux tomber.
NB : Et je ne suis pas seul, apparemment : sachez que le jeu cartonne (il break souvent des records de stream apparemment), notamment grâce au service du Game Pass, qui est juste le meilleur truc qui pouvait lui arriver. Pour un jeu « à service », appelé à évoluer sans cesse et à proposer toujours plus de contenu, quoi de mieux, en effet, que de faire partie des cartouches principales du service d’abonnement de Microsoft ?
NB bis : A priori, les dernières MAJ auraient enfin mis en place quelques tutos pour les nouveaux arrivants. C’est con, je suis passé pas loin. Mais pas grave, les tutos, c’est pour les faibles ! Comme disait Kranky Kong dans la notice de Donkey Kong Country : « mais franchement qui lit vraiment ces trucs !? » xD
Et Diablo, t'as super bien résumé le truc
Ton article transpire la qualité, tellement tu m'as donné envie de jouer au jeu alors que j'n'étais pas botté
Tu as bien taffé, maintenant retourne jouer, tu l'as bien mérité
Je m'attendais à voir une partie sur les navires fantômes, le Mégalodon ou le Kraken. T'en as déjà rencontrés ? (navire fantôme sûrement, y en a partout...
Sinon, j'sais plus si on s'est déjà ajouté mais : Grievous32, si t'es chaud pour prendre la mer, hésite pas à me MP sur le Live, j'attends souvent quelqu'un pour jouer.
Et pour te teaser un p'tit peu et te hyper... La prochaine MàJ va faire très très mal, j'ai pu tester ça, et franchement ça va tout casser. (j'ai bien choisi mes mots
Grievous32 >Tu parles du mode battle royale ?
grievous32 Carrément ce serait super un de ces quatre de prendre la mer ! Si j'ai bien suivi, t'es une sorte d'insider ? T'as droit à du contenu en exclu pour tester, mais t'es tenu par une clause de confidentialité ?
En tous cas tu m'as bien teasé ! xD
Et là, cette aprèm', j'ai pu vraiment tester le jeu avec un pote pour la première fois (il découvrait le truc) et qu'est-ce qu'on s'est marrés ! Ce jeu est vraiment génial. En multi, c'est du pur fun, en solo, c'est le kiff de la découverte, la tension de te faire choper et de tout perdre... j'adore ce jeu. Je l'ai déjà dit, non ? xD
Un tonneau explosif bien placé sur un galion pourra probablement te sauver la vie.
Si jamais t'es pourchassé par un navire de joueur, hésite pas à passer dans la tempête ou à côté de volcans en éruption. Les Brigantins et les Galions en chient à mort dans les tempêtes pour naviguer, et ce sont des cibles faciles pour les volcans.
T'as jamais croisé de Mégalodon ou de Kraken encore ?
Grievous32: je suis aussi pioneer mais n’ai pas encore tester la dernier MaJ. Tu m’as bien hypé ! Je teste ça dès ce soir! Partant pour des aventures avec vous si ça vous dit....
Sinon truc con, mais il faut se mettre à contre vent. Le sloop est le plus rapide dans ces conditions
Pour ce qui est des volcans, tout dépend des projectiles, mais les plus gros auront tout de même la possibilité de faire de beaux dégâts et pour peu que tu aies un boulet de Lest sous la main, ça peut leur faire très mal !
Autre tips Bobobiwan : Si un galion te talonne et refuse de te lâcher, hésite pas à tourner à fond à gauche ou à droite et à larguer l'ancre, puis à te mettre à la relever dès que tu feras un virage serré grâce à l'ancre larguée. Tu prendras le galion de vitesse et le temps qu'il fasse demi-tour, tu auras gagné beaucoup de temps. Slalomer entre les rochers est aussi un bon moyen de t'enfuir mais il faut impérativement faire gaffe aux abordages. Si tu vois ou entends un unique canon tirer, c'est probablement un mec qui s'est projeté jusqu'à ton navire ou devant toi, espérant attraper l'échelle de ton bateau.
Bradleymantis tu vas crever d'envie de dévoiler c'que tu sais après y avoir jouer, j'te jure, j'ai juste envie de balancer l'info qui ferait l'effet d'une bombe mais en même temps j'peux pas risquer ma place de Pionnier...
Sinon perso, même en solo, je ne prends plus que très rarement le sloop. Ok ça se manipule mieux et c'est pratique, mais ça crie pas mal "VICTIME" à tous ceux que tu pourraient croiser. Pis si on t'attaque c'est vite la berezina.
Du coup j'ai appris à manipuler le brigantin, même en solo. Je vais plus vite où je veux aller, je me sens moins fragile. Jamais testé le galion par contre, faudra que je vois ce que ça donne !
Pour ce qui est du galion, hésite pas à m'faire signe un jour, on verra pour s'en chopper un à 4 !