Ce Snow Crash, au juste, c’est un virus, une drogue ou une religion ?
Écrit en 1992, par Neal Stephenson, Le Samurai virtuel est le roman qui a introduit pour la première fois le terme de Metavers et nous a décrit bien avant Ready player One à quoi pourrait ressembler le futur Metavers.
C’est un roman postcyberpunk qui est un mouvement littéraire qui partage les mêmes thématiques que son ainé, le cyberpunk, mais où les personnages essaient d’améliorer ou d’empêcher d’empirer leurs conditions de vie et sociales.
On se retrouve donc avec des personnages moins sombres et moins solidaires qui sont plus enclins à faire équipe pour régler un problème commun.
C’est un genre qui humanise et rend plus réaliste le virtuel dans les œuvres de fiction.
L’œuvre suit les destins croisés de Hiro protagoniste, hackeur de grande renommée et livreur de pizza et Y.T, une jeune coursière qui n’a pas froid au dos.
Dans une Amérique futuriste et fragmentée en micro-États dirigés par des mafias, des sectes et des milices en tout genre. La religion pentecôtisme qui incite tous ses fidèles à s’exprimer dans le même langage et une nouvelle drogue qui fait autant de dégât physiquement que virtuellement inquiètent de plus en plus.
Nos protagonistes vont devoir se croiser et s’entraider pour découvrir le vrai du faux de toute cette histoire.
On se retrouve donc avec un récit qui partage ses chapitres entre nos deux protagonistes avec une intrigue qui évolue en fonction des avancées de l’un et de l’autre.
Haut en couleur et ne manquant pas d’actions c’est également un roman qui traite d’aspects plus philosophiques et religieux
On peut passer d’un chapitre assez intense en action avec un personnage pour se retrouver dans le chapitre d’après en pleine réflexion sur les mythes sumériens et leurs implications dans le monde de nos héros avec l’autre.
On est sur une œuvre qui arriver à lier sciences-fictions et religion de manière assez brillante.
Avec une intrigue qui nous tient en haleine tout le long.
Petit bémol, quand même sur la fin qui répond à toutes nos questions de manière un peu abrupte et indigeste avant une confrontation finale qui tire un petit peu en longueur.
Si vous aimez, le Cyberpunk, je vousl le recommande chaudement.