Loin de moi l’intention d’occuper une posture morale mais je m’interroge néanmoins sur cette mode. Avant, dans les FPS on ne s’occupait pas de la “beauté qu’il peut y avoir à tuer”. On n’insistait pas avec des ralentis sur la souffrance d’autrui, si maléfique soit-il. On ne magnifiait pas son agonie par le Lakmé de Léo Delibes. Avant, il n’y avait pas de place pour les sentiments déplacés. On s’excitait au shotgun mais cela s’arrêtait là. Le boucher au coeur tendre, ou encore le poète à holocaustes, c’est le nouveau héros qu’on essaie de nous vendre...