Guerre et jeux vidéo
Il y a quelques années, un homme, seul, poursuivait son idéal, une idée fixe qui le dominait, et le transcendait : comment, à travers de simples polygones, une technique effroyablement artificielle, réussir à créer, engendrer, une implication sincère et totale. Le travail d’une vie, ponctuée d’essais révolutionnaires salués par des millions de joueurs, mais jamais assez convaincants pour le créateur déterminé, presque têtu devant cet ultime but qu’il n’atteindra probablement jamais. Hideo Kojima n’a pu crever l’abcès : entre sentir et ressentir, il y a un monde qu’on ne peut sillonner seul. Le jeu vidéo est-il seulement assez mature pour légitimiser de telles tentatives ?
publié le 18/02/2009 à 17:57 par
jean kulacek