Parfois, certains titres de jeux arrivant dans nos mains sont suffisamment explicites pour parvenir à en parler sans même les avoir insérés dans notre console.
Dynasty Warriors :
Gundam fait partie de ceux-là. La recette est simple au possible ! Versez dans un plat le
gameplay d'un épisode (au choix) de
Dynasty Warriors, enlevez délicatement tout ce qui touche de près ou de loin à l'univers des Trois Royaumes, puis mettez-y à la place le
background de la licence
Gundam. Mélangez, servez ! De suite, un problème de taille se pose puisque vous remarquez alors que les développeurs ont malheureusement oublié d'assaisonner le tout, voire même de mettre la chose au four. En ressort alors quelque chose de froid donnant un arrière-goût de « vieux machin ». Inutile de tourner davantage autour du pot, ce
Dynasty Warriors :
Gundam ne plaira qu'aux fans des deux séries (voir de l'une ou l'autre pour les moins exigeants) car en plus de proposer des graphismes assez indignes de machines de cette trempe, excepté pour la modélisation des différents méchas, que dire de plus si ce n'est que le
gameplay semble avoir simplement été copié/collé, rien de plus, rien de moins. Alors certes, il y a un paquet d'ennemis à tuer, on fait des combos de folie, on se prend pour un dieu avec des guerres à la un contre mille, etc. Mais cela n'a pas évolué d'un poil et le jeu se montre répétitif dès le deuxième niveau, sauf pour les fans encore une fois. Ne parlons pas de l'IA lamentable des ennemis qui attendront sur place d'être tués, ou de la caméra toujours aussi indigeste. Et comme d'habitude, un seul détail sonnera comme le sauveur du jeu en matière d'intérêt : le contenu et la fidélité. Les amateurs de
Gundam en auront pour leur argent avec deux modes distincts décryptant une bonne partie des batailles mythiques des séries, ainsi qu'un mode coopération pour rehausser un peu le tout. Malheureusement, dépourvue de mode
online, la durée de vie peine à dépasser les quinze heures, ce qui peut s'avérer un peu juste face aux autres épisodes de la saga. A attendre en occasion, à condition d'être fan, répétons-le.